The Faculty's Underworld
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 Une affaire qui tombe à poil ...

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Nightwatch

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MessageSujet: Une affaire qui tombe à poil ...   Une affaire qui tombe à poil ... Icon_minitimeMer 20 Juin - 9:00

Bonjour, bonjour ^_________^

Bien, je vous présente ma nouvelle histoire qui raconte les aventures ô combien palpitantes de Yalis Izmar (narratrice et personnage principal) et de son collègue Adam Karter au beau royaume du B.A.P. !

Les personnages ont été créer de l'intention de faire rire, de divertir. Si vous vous attendez à les voir se prendre totalement au sérieux, vous risquerez d'être déçu ... Le délire et encore le délire, pour des scènes que j'imagine bien violentes parfois, tout de même.

Enfin, je ne vous en dit pas plus, à vous de jugez ... LET'S GO ! =D


Une affaire qui tombe à poil ...



Chapitre 1 : Frappez avant d'hantez



Il y a – malgré les certaines exaspération policière de notre siècle et sa censure un peu trop extrême à mon goût – un bureau des affaires pour le moins spéciales. Il n’est ni en bordure d’une petite national, ni à côté d’une station service ou d’une usine nucléaire ; ses pensionnaires ne sont pas d’affreux bonhommes et encore moins des monstres aux milles tentacules acérés. Enfin presque. Le problème de cet endroit, c’est qu’il pu la série Z à plein nez et que les affaires qu’on y traite sorte de la moyenne de crédibilité. C’est tout.

Un commissariat ne m’avait jamais parut aussi calme avant aujourd’hui. Ici, les gens ne braillaient pas, ne criaient pas, ne s’égosillaient pas au téléphone, ne s’enfournaient pas trente six beignets par jours ou par heure. C’était calme. Tout simplement.
Jetant un coup d’œil circulaire à mes (peut être) nouveaux camarades, je croisais sans plus tardé le regard endormi d’un réceptionniste ennuyé par sa journée de boulot … qui semblait ne pas en être une pourtant. Et quelle ne fut pas son exaspération quand il me vit m’approcher de lui.

« Bonjour ! Le B.A.P. s’il vous plait ? »

L’autre me regarda en levant un sourcil. Encore un qui n’avait pas bu que de l’eau au repas d’hier soir.

« Le quouaaaa ??? »

Une sorte de croassement infect s’échappa de la bouche de mon interlocuteur. Ca puait la ‘vodka-martini-coca’, maintenant en vente libre dans les supermarchés les plus proche. Un mélange délicieux entre le parfum envoûtant d’un martini, la dose d’alcool d’une vodka et le taux de sucre d’un coca. Même le pape en pâlirait …

« - Le Bureau des Affaires Paranormales, s’il vous plait.
- Ah, Bizareland ? La porte au fond du couloir de droite, vous passez ensuite à gauche par les escaliers, vous remontez contre la façade du commissariat, juste en face de la vieille cour, puis vous remarquerez une porte de fer avec l’inscription...
- …
- Non je déconne, c’est là bas, en face de la cafétéria. »


Rire général de l’assemblée, hilare, qui sembla sortir de sa torpeur. Un sourire irrité apparut sur mon visage bronzé. Je remerciais l’impertinent de l’accueil et traversais le hall d’un pas décidé vers le chemin indiqué. Un couloir, une cafétéria, un escalier. Je jetais un regard pour le moins inquiet et désespéré à ledit réceptionniste qui me fit de grands signes d’approbation et descendit délicatement les quelques trentaines de marches qui me menèrent à une porte de bois splendidement sculptée portant l’inscription suivante : « Bizarreland : frappez avant d’hanter. » Bon sang, si l’auteur est le comique du coin, il y a de quoi se pendre.
Je toquais trois fois avant d’attendre l’habituel ‘entrer’. Mais comme à Bizareland, tout semble bizarre … Les quelques minutes de silence qui s’en suivirent me le firent comprendre plus encore et je finis donc par pousser moi-même la porte de mes nouvelles fonctions, non sans avoir regardé discrètement derrière mon dos. L’habitude se faisait déjà sentir.

**********


Le Bureau des Affaires Paranormales me sembla bien banal quand j’y fus entré. La pièce était carré, débouchait sur un couloir au parquet usé dans lequel trois portes se faisaient face. Une jaune, une rouge, une verte. La pièce principale étaient occupés par vieilles armoires bordant un rang de tables et de chaises où trois de mes prochains collaborateurs planchaient déjà sur un travail qui semblait intéressant, vu qu’ils n’entendirent pas même mon petit bonjour discret.

« - Et tiens, regarde celle là ! Regarde moi ces courbes ! Généreuses hein … »
- Putain oui, tu l’as trouvé où ?
- A quelques mètres à peine d’une église. Elle traînait et je l’ai juste ramassée et ramener chez moi.
- Ouah la nuit blanche que t’as du… »


Les trois hommes se retournèrent soudainement d’un bloc, me dévisagèrent un instant et ramassèrent tout le bordel étalé sur la table. Au bout d’un moment, l’un d’eux s’approcha et mit un petit instant avant de me tendre finalement sa main. Il devait avoir la vingtaine, un certain regard rieur et quelques mèches brunes qui se battaient en duel autour de ses yeux bleus. Je n’eus, directement, aucune sympathie pour lui.

« - Adam Karter, à votre service m’dame.
- Mademoiselle. Ce serait pour une embauche.
- Une quouaaaa ???
- Une embauuuuuuuuche. »


Non mais, c’était quoi toutes ces grenouilles flics, à me balancer leurs cris désespéré à la figure et à mater des magazines de… de …

« - Ah ouai d’accord … Ben … demandez Bizareman à la porte jaune là bas. Frappez bien et dites bouh, sinon il réagit pas.
- Merci. Dites … vous ne croyez pas qu’il serait plus sérieux de travailler que de regarder des livres aussi peu … catho ?»


Le brun me dévisagea à nouveau et éclata de rire. Quouaaaa encore ?

« Vous parlez de la photo de l’amphore maléfique que Fred a trouvée à Greenwitch ? » (*)

Je déviais immédiatement mon chemin et dépassa les trois hommes qui s’arrachaient la gorge avec des hurlements censés être des rires avant arriver devant la petite porte jaune que l’ont m’avait indiqué. Tous des rustres … Non mais franchement, ils n’ont pas autre chose à faire que CA ?! Je déteste déjà cet endroit.
La petite porte jaune. Et bien … elle était jaune. Peut être barrée d’entailles de tout styles, griffures, marques de crocs, etc. … mais plutôt bien taillé. Néanmoins, je ne m’attardais pas dessus et frappa à l’endroit où un Fire de niveau 3 avait visiblement laissé une trace rougissante.
Il n’y eut pas de réponse.
Je frappai encore.
Ce fut pire.
A ce moment, les paroles du dénommé Adam me revinrent en mémoire.

« Bizarreman ? »

Il y eut un frémissement derrière la petite porte, le claquement d’une fenêtre et un bruit de livre qui tombe. Mais qu’est ce que c’était que ce bled de malade …

« Euh … bouh ? »

Je n’eut plus le temps de faire un seul geste, qu’une tornade noire déferla sur moi, m’escaladant comme si je n’était qu’une brique, indifférente à mes appels au secours et mes battements de bras désespérer. Elle me dépassa et atterrit, dans un fracas qui ressemblait fort à un déménagement bruyant. Elle cessa un instant de bouger, puis totalement de tourner, il eut un grand nuage de poussière, restée alors sur les étagères des quartiers du BAP. Et dans une panique tout bonnement personnelle –mes camarades ne semblaient pas inquiétés plus que cela - un homme d’une cinquantaine d’année apparut, les cheveux gris anciennement noir, de grands yeux de la même couleur, un long nez pointu dont les traces reflétait un rhume apparent. Il portait un costume presque propre si il n’était troué, beige, d’une mocheté inégalable et un vieux chapeau de la même couleur, haut de forme horrible et vieillot.

« - Et bien … mademoiselle. Que faites vous ici ? … par terre je veux dire.
- Et si tu l’invitais plutôt à entrer gros tas de poil. »


La voix était sortie du bureau. Je me retournais d’un bond avant d’être saisit par le gros tas de poil en question. Tas de poil ? C’est vrai qu’il sentait le fauve … Je me laissais donc embarquer, devant le regard amusé de Adam qui me fit un gentil clin d’œil avant de revenir à la magnifique photo du dénommé Fred.

(*) le "t" de Greenwitch est délibéré


Dernière édition par le Mer 20 Juin - 15:24, édité 2 fois
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Nyd Drakan

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MessageSujet: Re: Une affaire qui tombe à poil ...   Une affaire qui tombe à poil ... Icon_minitimeMer 20 Juin - 23:53

Whaaa, ça pèteuh! Ça me rappelle mes longs mois durant lesquels je me droguais à coup de XFiles I love you

j'aime bien les premiers paragraphes, intelligemment ponctués de "C’est tout." et de "Tout simplement". Ça rend l'introduction très agréable à lire ^_^

Pis le reste, c'est fluide, c'est drôle, c'est efficace. J'aime bieeen ^_^

*veut la suite*
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MessageSujet: Re: Une affaire qui tombe à poil ...   Une affaire qui tombe à poil ... Icon_minitimeJeu 21 Juin - 13:33

X Files ? O__O Mon dieu, la super référence XDDDD

J'te file la suite tout de suite ^o^

_______________



Chapitre 2 : Question de talct



J’étais penchée sur mon bureau, occupé à trier quelques papiers que le ‘boss’ venait de me refiler. Trois mois que j’étais ici et rien. Pas le bout d’une seule affaire crapuleuse qui viendrait déranger l’habitude de ces pauvres petits flics. Mes collègues de bureau étaient, dans l’ordre d’apparition au boulot : Fred (petit lutin monté sur deux échasses, dont j’ignorais encore comme il avait pu prendre de si haut la photo de cette stupide amphore), Octave (Wild de son actif, un gars ressemblant un peu trop à un phoque pour être accepter comme être humain à part entière) et, pour finir dans le trio des nazes, Adam (Génétics de niveau 3, une sorte de mutant du 200 ème siècle, qui comptait plus me refiler un rendez-vous galant plutôt que de bosser ... ). On pouvait aussi compter le directeur boule de poil, Monsieur Hichkok Noiseau, loup-garou reconverti en gentil chien-chien flic, et dont les fonctions me semblaient toujours floues. Il était accompagné de sa vice directrice, mademoiselle Attias, grâce et élégance personnifié, la voix étrange que j’avais entendue lors de mon arrivé. Je n’avais pas encore entièrement saisit ce qu’était réellement cette femme, sans doute parce que les rares mots qu’elle m’adressait étaient les listes des tâches administratives d’aujourd’hui ou le nombre de café prévu pour telle ou telle réunion. Cela dit, elle traînait beaucoup du côté du distributeur de boisson, et j’avais ma petite idée sur ce drôle de geste. Tout simplement parce que cette femme était une vampiresse. Oui, ça coulait comme de l’eau de roche, elle louchait grandement sur les vêtements de couleur rouge, comme pourrait le faire un taureau sur son matador.
Bref, moi, petite humaine que j’étais, je me trouvais parmi ces … ces bestioles de tous poils et toutes races, presque ravie. Là-dessus je n’avais pas à me plaindre, ces personnes là étaient d’une grande sympathie.

« Tu dors encore ?! »

La voix suraiguë de Adam me tira de la torpeur. Y’a pas à dire, il savait apparaître au bon moment celui là … Je relevais la tête et lui adressa un petit sourire fatigué avant de me reprendre complètement et de remettre de l’ordre sur mon bureau que je venais d’installer il y avait quelques jours à peine. L’entretien s’était plutôt bien déroulé, vu que j’avais réussit à me faire engager dans ce bled paumé sans trop de problème. Avec la main secourant de mademoiselle Attias, le directeur du B.A.P. avait bien voulut m’accepter dans leur rang, malgré le fait que je ne sois qu’une humaine comme les autres … ou presque. Cela dit, j’avais réussit, ce qui était en soi, plutôt bien.

« - Non je… je réfléchissais …
- Eh ouai, et moi je croule sous le boulot … Bon, plus sérieusement, tu fais quoi ce soir ?
- Serait ce un rendez vous galant ?
- Serait ce une traduction féminine pour une simple invitation à dîner ?
- Ca te ferait plaisir pas vrai …
- De même pour toi. Bon alors, ce dîner, tu le veux chez…
- KARTER ! IZMAR ! DANS MON BUREAU ! IMMEDIATEMENNNNNNT !!! »


Adam croisa mon regard, aussi éberlué que moi, et se redressa doucement pour marcher vers le bureau de notre patron. Hichkok semblait … énervé. C’était rare, il ne fallait mieux pas pousser le bouchon plus loin qu’il ne voulait rester. Bah oui, sinon ça explose.

**********


« - Non mais, qu’est ce que c’est que cette histoire Karter ?!
- Quelle histoire Monsieur ? »


Quand on était convoqué chez le directeur de la Brigade des Affaires Paranormales, ce n’était sûrement pas pour être félicité. Le bureau puait la sueur et la nicotine. Des centaines de dossier s’y entassait, dossier encore non traité parlant d’invasion de sauterelle mutante ou de taupe radioactive, vers des cas plus sérieux comme les agressions vampiriques et les morsures de loup-garou. En effet, c’était là ce dont s’occupait le B.A.P. Ca, et d’autres affaires extrêmement périlleuses mettant en compte les créatures paranormales vivant dans ce monde, cachés de tous par des tours de passe-passe tel que les contes, la télévision, etc. … Mais sur Terre, l’ethnique avait changé de forme. Des Humains, bien sur, toujours présent avec leurs technologies à la gomme. Des Génétics, voisin des mutants, humain physiquement. Dès leurs naissances, il furent dotés de pouvoir étonnants, dont beaucoup échappent encore aux chercheurs. Et quand la réalité rattrape la fiction … des vampires. Petits carnivores, ils sont moins puissant que dans Buffy, ne craignent pas la lumière du soleil et l’eau bénite, mais sont tout aussi antipathique. Les loups-garous aussi, des loulous des temps modernes condamné à errer en canins les soirs de pleine lune, eh oui … Pour finir, toutes les petites créatures se rapprochant des mythologies, l’homme n’ayant jamais eu assez d’intelligence pour les inventer. Enfin, pour l’instant, ça n’était décidément pas le moment de vous parler sociologie.

« - Bon sang Karter ! Quelle idée de régler vous-même le problème des taupes ! Voilà qu’elle se retrouve avec des dents plus longues à présent ! »
- M’enfin, c’est vous qui m’avez demandé de régler le problème avec ce produit, le…
- Pas d’excuse Karter, pas d’excuse. Veuillez à ce que JAMAIS et je dis bien JAMAIS, ce genre de problème ne se reproduisent, c’est clair ?
- Parfaitement clair …
- Et vous là, mademoiselle Yalis, qu’est ce que vous faites planté là ?
- Mais … vous m’avez appelé !
- Ah oui … Allez vous en Karter. »


Adam passa une main dans ses cheveux bruns et se leva pour sortir. Une fois qu’il eut refermé la porte derrière lui, Hichkok s’assit lourdement dans son fauteuil en soupirant. Passant deux doigts sur ses yeux, comme pour se réveiller d’un mauvais rêve, j’eus un pressentiment qui m’arracha un petit frisson. Voilà que ça recommençait. On allait encore me virer pour cette stupide histoire.

« - J’ai appris … pour vous … pour vos … dons ?
- Oui, ce sont des dons et non un quelconque sortilège, ne vous en faites pas.
- Le fait que vous soyez … médium change tout à notre accord.
- Quel accord ?
- Celui de votre travail.
- Excusez moi, je ne vous suis pas.
- Et bien, mademoiselle Attias et moi-même avons pensé que vous auriez plus votre place … sur le terrain par exemple.
- Le t-terrain ?
- Agir, bouger, régler les problèmes.
- Mais, ce n’est pas le boulot de Adam ?
- Si mais voyez vous … l’agent Karter a besoin qu’on l’aide. Je ne vous cache pas que j’apprécie énormément ce jeune homme, il est d’une ruse convaincante et d’un professionnalisme à toute épreuve, mais il est un peu … distrait.
- Donc … ?
- Vous l’assisterez. »


Ah … Tiens, il n’était pas revenu sur mes … dons ? Et mon renvoi alors ? Et les cris, et les hurlements ? Et les regards vicieux des collègues qui me prenaient pour une folle ? Et ? EH ! Z’ETES OÙ ?!
Mon regard se leva jusqu’à fixer si intensément les yeux de mon patron qu’il rougit devant tant d’insistance … et de bonheur. Jusque là, j’avais essuyer six échecs professionnelles, inutile de vous dire qu’une réussite n’était pas de trop. Médium, Médium … Ces gens étranges – la plupart humain – qui sentait que chaque instant était le bon pour avoir une vision. Pourquoi les Médium étaient craint, je l’ignorais totalement : ma famille n’avait pas eu le temps de me l’énoncer qu’ils avaient tous reçus trois balles dans la tête.

« Oh merci monsieur ! Merci ! »


Je me levais et serrais vigoureusement la main de mon directeur. Celui ci - trop surpris pour me repousser - dodelinait de la tête. Il se dégagea soudainement de mon emprise et me fit un petit geste énervé en essayant de camoufler un sourire. Je me levais et sortit pour me diriger vers le bureau de Adam, qui me vit alors attraper son bras pour lui serrer la main. Et c'est devant le regard éffaré de mes collègues que je m'installais tranquillement à mon bureau avec un sourire joyeux avant de pianoter sur les touches de mon ordinateur.
Vous voyez, il faut pas grand chose pour plaire aux femmes ...
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Nyd Drakan

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MessageSujet: Re: Une affaire qui tombe à poil ...   Une affaire qui tombe à poil ... Icon_minitimeJeu 21 Juin - 19:31

OUIIIIIIIII ça pète ça!! Je suis faaaaan!! J'aime bien ton style, pis le scénar, le scénar!! Ça me plaît 'achement ^_^

*attend la suite, un paquet de pop corn calé dans ses bras*
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Sato

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MessageSujet: Re: Une affaire qui tombe à poil ...   Une affaire qui tombe à poil ... Icon_minitimeVen 22 Juin - 12:45

J'avoue que l'ambiance me plait bien :p

Hâte de continuer à lire ! study
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Kit

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MessageSujet: Re: Une affaire qui tombe à poil ...   Une affaire qui tombe à poil ... Icon_minitimeSam 23 Juin - 1:09

J'aime bien.^^ L'ambiance est très sympa, la manière dont sont utilisées les mythes (loups-garous, etc..) bien pensée, et l'effet général est plutôt argréable. J'ai l'impression que ça va un peu vite, mais je n'attends que la suite pour pleinemet apprécier ce fort bon texte!^^
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MessageSujet: Re: Une affaire qui tombe à poil ...   Une affaire qui tombe à poil ... Icon_minitimeSam 23 Juin - 20:29

Merci à vous ! ^__________^ Ca me donne envie d'écrire encore plus !!!

_____________________

Chapitre 3 : Haut les tentacules !



« Ne m'oblige pas à le répéter, lève tes... tes... tes tentacules ! »

Adam était juste en face de moi. Il visait avec détermination - malgré un léger tremblement - l'énorme bestiole qui se trouvait contre un baril de pétrole. Un gigantros. Moitié poulpe, moitié guitariste de Tokio Hotel humain! Une créature infernale ... En fait, pas vraiment. Non seulement, ils ne pouvaient pas parler ainsi transformé, mais ils maugréaient sans cesse des paroles impossibles à traduire pour n'importe quel être. Même de sa race.
Celui là, on l'avait suivit le long des Docks de la Lune, un soir où il était sorti terrorisé ces habituelles victimes : des chats angora d'une valeur inestimable. Les pauvres bêtes étaient choquées à vie. Et pour une affaire pas si croustillante que ça, on pouvait dire que l'agent Karter la prenait bien au sérieux.

« - Arrête Adam, tu sais bien qu'il peut pas parler quand il est transformé ...
- Fais gaffe Yalis ! Ces bestioles là, ça te bouffe un bras sans prévenir !
- Essaye pas de te faire mousser Karter ... »


Je passais devant mon collègue et m'approchais de la bê-bête sans crainte. Le gigantros ne bougeait pas, il me laissa même le toucher. Je saisis une de ces tentacules et en préleva un bout avant de lui expliquer en articulant correctement (oui, parce qu'avec le paquet de graisse qu'ils ont, ils ne peuvent que lire sur les lèvres XD) :

« C'est pour le recensement. Et aussi pour votre dossier. Il ne fallait pas terroriser ces chats, même si y'a pas plus snob qu'un chat, qu'un chat ne pue pas, retombe sur ses pattes ne terrorise pas toutes les personnes qu'il croise ... Oui, je sais, c'est dur ... »

La bestiole commença à être secouée d'un petit sanglot puis éclata en larmes juste devant nous. Adam rangea son petit gadget inoffensif dont il se servait pour faire peur aux races de ce genre et se rangea à mon niveau avec un grand soupir. Oui, c'était ça aussi le boulot du B.A.P. : l'aide psychologique. Que voulez vous, quand on est particulier, le plus dur c'est de l'accepter ...

Cela faisait environ six mois que je bossais avec l'agent Karter. Et j'ai toujours pris un immense plaisir à faire ce boulot. Non seulement nos 'missions' frôlaient parfois l'hilarité générale - surtout quand je les racontais à mes amis de la Brigade des Archives - mais la participation de Adam rajoutait toujours la dose de gafferie et d'idiotie qu'il manquait. De toute ma vie, j'avais rarement vu un tel nigaud, Hichkok n'avait pas mentit sur ce point. Et même si, en effet, c'était un passionné : il lui arrivait souvent de compliquer doublement la tâche, ce qui bien sur, ne la rendait que plus intéressante.
Par exemple, la dernière fois : c'était une simple histoire de canard nucléaire mais le canard a finit par se retrouver en dindon géant ! Idiot, n'est ce pas ? Je ne vous le fais pas dire ... Nous avions presque finit l'affaire, il nous suffisait juste de capturer ce foutu canard et de l'exterminé, comme prévu. Mais à la vue de l'animal, Karter s'est soudain pris d'affection pour lui et a totalement changé de plan. Comme je ne suis que son assistante, je n'ai malheureusement pu l'en empêcher et - à cause d'un produit extrêmement puissant (je crois que c'était un nom comme hachis, un truc de ce genre) - les pouvoirs du canard maléfiques s'en étaient trouvés dédoublés.
Pour beaucoup, sûrement pour vous aussi, le B.A.P. et ses missions doivent bien vous faire bien rire. Vous rirez moins, un jour. Car le B.A.P., c'est aussi des affaires de meurtres, des affaires de massacres, parfois même de génocide. Le B.A.P., ce n'est pas qu'un bureau d'information ou un service quelconque : c'est la Brigade des Affaires Paranormales. Je pense que vous l'aurez compris.


**********


Il faisait beau le jour où mademoiselle Attias nous appela. Beau et chaud. C'était selon lui une affaire "non explicable au téléphone". Nous avions rendez-vous dans un des appartements de la Plèbe, près du Fleuve qui bordait la ville. L'endroit était couvert d'arbres, tous aussi tordus les uns que les autres, des cailloux bordaient la route, les pneus crissèrent à notre arrivé.
Adam ôta son chapeau quand le Sergent Medler apparut sur le haut de l'escalier. Il avait la mine sombre derrière ses sourcils fournis, deux petits yeux nous regardaient, ternes, cernés. L'affaire était corsés. Nous le savions dès le début.

« - Sergent Medler ...
- Karter, mademoiselle ?
- Yalis Izmar.
- Enchantée. Vous n'êtes pas obligé de voir cela, mademoiselle. Si vous voulez rester dehors ...
- Non, ça ira.
- Moi. Moi je vais rester dehors. »


Je jetais un coup d'oeil à mon camarade, qui venait de refuser d'entrer. Oui, il ne fallait mieux pas. Il était pâle, il transpirait avec la chaleur, sûrement l'anxiété aussi. Mademoiselle Attias m'avait rapidement raconté, le jour où il avait vu sa soeur dans une mare de sang. Une phobie qui ne s'éteindrait pas avant longtemps. Il faut croire que c'est le deuil qui nous unis tous, au B.A.P. ...

« Bien, allons y ... C'est par là. »

Après un dernier regard vers mon collègue, je suivis le Sergent dans la petite cabane de bois, composée d'une seule pièce.
L'endroit était paisible, comme après un immense orage. Ou plutôt un cataclysme. Tous les meubles de la pièce étaient renversés, il y avait une odeur étrange, des marques de sang sur les murs. De grandes marques de sang, comme si on avait voulut repeindre la pièce de cette couleur, si rouge, si morbide, si ...
Trop tard.
Je l’avais vu.
Il gisait là. Il gisait là, le macchabée déchiqueté et ensanglanté d'une petite fille de huit ans. Mes yeux se figèrent instantanément sur ce corps. Mon coeur s'accéléra, je sentis ses battements s'emballés tant l'émotion était puissante. Pas d'état d'âme. Pas de pitié. Pas de quoi que ce soit. Rien. On l'avait tué comme on aurait tué un chiot, comme on aurait écrasé une fourmi. Le monde autour d'elle n'avait plus d'importance. M'approcher d'elle me révoltait, par respect pour sa mémoire, mais je devais faire mon travail. Alors je me baissais et fit ce que j’avais à faire.

« - Son corps est ... son corps est couvert d'hématomes. Elle a du se débattre, je vois que ces ongles ont été déchirés, peut être contre un mur ou autres choses. Elle est dénudée, sûrement violés donc ... Je pense que ces traces sont celles d'un...
- D'un loup-garou. Regarde, trace de griffes sur le dos.
- .......... Ce n’était pas la peine que tu vois ça, Adam. »


Oui, il était bien là lui, encore debout, presque en train de trembler, à observer le cadavre d'un oeil tendre. Si le défunt avait été un homme, je pense qu'il n'aurait pas tant frémit quand il s'est baissé pour regarder les traces de plus près.

« Il n'y est pas allé de main morte ce connard ... On voit sa colonne vertébrale à deux endroits. Bon, tu prends les photos ? »

J'affirmais d'un vague hochement de tête, les yeux toujours plongés dans ceux - vides - de la petite fille décédée. Oui, ce connard ... Et encore, peu de mots pouvaient désigner l'étendue de la bestialité du geste. Seul un loup-garou pouvait agir avec une telle violence. Mais le problème, c'est qu'il n'y avait pas trente six loups-garous, même dans cette ville, et vu que les sorties avaient été bloquées dès que les flics avaient eu vent de ce meurtre, cela voulait dire que le tueur était encore ici ...

Quand je retrouvais Adam, avec toutes les preuves trouvées sur le lieu du crime rangées dans plusieurs sacs en plastique transparent, il était en pleine discussion avec le témoin qui avait découvert le corps et le Sergent Medler.

« - Donc, vous dites que vous avez découvert le corps vers environ sept heures du matin ...
- Oui, je consulte souvent ma montre, par habitude. Vous savez, depuis que ma femme est partie, je...
- Vous n'avez pas entendu de bruit suspect ?
- Non, aucun ... Du moins je pense. »


Je regardais mon camarade, inquiété de son comportement. Lui, si calme d'habitude, semblait perdre tout son sang froid. Pour une fois ...

« - On a le nom de la victime ?
- Ah oui, je crois que monsieur est un voisin, il va pouvoir nous le dire.
- Oui bien sur ... La gamine s'appelait Héléna Noiseau. Et le père se nomme Hichkok. »
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