Histoires Perdues

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Voilà le titre de mon recueil de nouvelles (enfin, plus "short stories").
J'avais lancer ça alors que j'étais fou amoureux et que ma belle était partie en vacances au Japon, pour 1mois, voir sa mère.

Petite promesse : "j'écrirais une nouvelle par jour et je te donnerais le recueil à la fin. 32 nouvelles à faire... au final, 28 textes dont 5 en cours.

Cela fait déjà un bon moment que je n'y ai plus touché, comme à mon habitude...
Maintenant, j'ai bien envi de le finir, parce que vous me donnez envie de reprendre l'écriture.
Mais que faire ? Conserver les textes tels quel ? Ou bien les rallonger ?
Une nouvelle... c'est plus grand, non ?

Bref, je les posterais au fur et à mesure. Hésitez pas à donner vos avis.

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

1. L’étoile du soir

Le cavalier chevauchait à bride abattue. Il venait de rechaper au massacre de son peuple. Revivant les événements dans sa tête, il ne comprenait pas pourquoi ils avaient faillis. Tout paraissait si simple lorsque Mathusalem avait exposé et expliqué son plan ne comportant aucune faille. Du moins, c’est ce qu’il disait et il ne pouvait mentir, “J’en avais voulu ainsi”, répétait-il. Mais ils avaient donc combattu contre des dieux pour qu’ils soient battus alors qu’ils étaient supérieurs en nombre. Car ainsi parlait le Vieil Ancêtre : “Seul compte le nombre, si vous êtes en infériorité numérique vous êtes condamnés et ne pourrez vaincre”. Et ces dieux qui les avaient vaincus avaient dû prendre connaissance de leur plan. Non ! Ils ne connaissaient pas notre plan ! C’est Mathusalem qui nous a menti ! Il nous a trompé et il devait le tuer pour ses mensonges. C’est pour cela qu’il était encore en vie, pour faire connaître la vérité au monde, pour tuer le Vieil Ancêtre. C’est pour ça qu’il a survécu au massacre, pour délivrer le monde de cet homme ! A la nuit tombante, il arriva dans le domaine de Mathusalem. Il s’empressa de laisser son cheval au serviteur et, presque en courant, il s’introduisit dans la chambre du Vieil Ancêtre, lui sauta dessus et le tua. Soudain, le ciel se couvrit, les éléments se déchaînèrent et coupèrent la Terre en plusieurs parties qui furent condamnées à errer dans les Océans. Le Vieil Ancêtre, qui avait créé toute chose, s’éleva dans les cieux et il ne resta de lui qu’une intense sphère de feu. Sa vie, aussi longue avait-elle été, serait la limite de la survie de son œuvre, de son âme, de la Terre. Cette limite dépassée, il disparaîtrait, lui et toutes ses œuvres, pour ne rester qu’une légende, pour laisser un Autre prendre sa place et rebâtir un autre rêve. Un monde plus sauvage et plus dur mais qui sera détruit par une race qui sera plus puissante et plus forte que les autres. Ce ne sera pas l’image de son monde, un monde d’amour et de dangers, emplie de rêves et de cauchemars. Il n’y aura qu’une race et non plusieurs comme il y avait dans le sien. Plus d’elfes, de Trolls, de Dragons ni de Licornes mais juste l’Humain dans toute sa puissance destructrice et traîtresse. Un monde Infernal !
Et il ne sera que l’étoile du soir de ce monde !

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

2. Les Enfants de la Pluie

Mon peuple était très puissant autrefois et il dirigeait le monde et toutes ses créatures. Notre père à tous était le Ciel, notre mère, la Terre. Enfants du monde, nous étions en harmonie totale avec les éléments et la Nature. Nous étions des artistes : nous voulions créer, donner vie et surtout embellir notre monde. C’était notre raison d’être, notre raison de vivre ! A chaque endroit que nous découvrions, nous construisions une merveille digne de représenter la Nature et de la louer. Notre savoir était immense et plus aucun secret ne nous était inconnus, nous savions tout. Mais le savoir infini est ennuyeux et c’est ainsi que nous avons créé un objet de tentation et de pouvoir : l’Homme ! Un être doué de conscience et d’esprit mais que l’on pouvait diriger, faire penser et tuer. Cependant, la Terre et le Ciel, voyant ce que nous devenions, décidèrent de donner à l’Homme le rêve. Et c’est à cause de ce don que mon peuple tomba. L’orgueil nous avait envahis et plus aucun scrupule ne nous arrêtait. Notre destin était scellé mais nous étions aveugle malgré les mises en garde de notre Père et de notre Mère. Et ce sont les Hommes qui nous firent tomber, notre propre création, le fruit de notre orgueil et de nos envies ! Les hommes et le don que leur firent la Terre et le Ciel. A présent nous sommes perdus et les Hommes sont devenus les maîtres de ce monde et le contrôle. Mais leur savoir est dérisoire et leur fin est également prévue car ils sont nos jouets et représentent ce que nous étions lors de notre chute. Aujourd’hui, ils sont proches de La Terre, du Ciel et de la Nature mais je vois dans un futur assez éloigné pour l’instant, ils chuteront tout comme nous ! Les enfants reçoivent toujours quelque chose de leur créateur : ils ont reçu notre déchéance !
Ils sont les Enfants de la Pluie !

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

3. Le Trône de Cristal

Le Cristal fait vivre mon peuple et moi plus que les autres, j’en ai besoin pour survivre. Je suis leur reine et je les gouverne. Mais il n’en a pas toujours été comme ça… Avant, j’étais une simple fille de ferme et je travaillais pour mon père. Je n’avais aucun autre contact avec lui et il ne montrait envers moi aucune forme d’amour. Ma mère était partie il y a longtemps, pour combattre et défendre notre Cristal. Il fallait bien quelqu’un pour protéger nos biens et nos ressources ! Moi aussi, une fois atteint l’âge d’être une femme, je partirai loin de ma maison pour dédier ma vie au Cristal. Je combattais donc avec les autres filles de la ferme pour m’entraîner. Mais je ne savais pas que le jour où je devais quitter le toit maternel était plus près que je ne le pensais… Des créatures étranges firent brûler la ferme et tuèrent tous ceux qui y habitaient. Je fus la seule survivante et ces étranges créatures m’emportèrent là où je vis maintenant, sur le Trône de Cristal. C’était les créatures de la reine qui avaient détruit toute mon enfance et qui seraient mes compagnes pour le reste de ma vie. La reine m’avait choisi comme successeur et je fus donc condamnée à suivre chaque pas et chaque action qu’elle faisait. Elle fut ma tutrice et je la haïssais. Mais je ne pouvais m’éloigner du Trône de Cristal car je m’en étais nourri. La reine savait ce qu’elle avait fait car je ne pouvais plus m’éloigner de Lui. Sa présence m’était indispensable pour ma survis. J’ai donc appris à vivre avec lui, en lui, par lui. Je connais maintenant ça puissance et l’heure est venue pour moi de choisir un successeur. Mais le jour où l’on m’a enlevé, j’ai juré de ne jamais faire subir ça à une autre. Aujourd’hui est venu le temps du changement ! Je me lève et je me dirige vers la fenêtre avec mon trône. Le vide à mes pieds me rassure et m’appelle.
Un léger cri de peur fit retourner la garde et elle vit une étoile qui tomba et plongea à jamais dans le fleuve, étincelant de la lumière du soleil naissant.
“Une belle journée commence !”, dit-elle…

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

4. Histoire Perdue (1)

Une respiration haletante… la forêt est dense et noire et de faibles rayons éclairent la clairière qui arrive lentement devant deux yeux hagards et perdus. La créature l’avait suivi jusque dans cette forêt. Le chevalier c’était trompé ! Sa taille ne la désavantagerait pas. Ainsi il est condamné… il n’a pas peur de la mort, il l’a trop souvent côtoyé au cours de toutes les guerres qu’il a mené. Non, il a peur pour sa bien-aimée… il va mourir, il le sait mais il l’aime plus que tout au monde. Il sait que demain, lorsqu’il sera mort, tous ces vautours de prétendants se jetteront sur elle pour le pouvoir et la richesse qu’elle représentera. Il a peur pour elle et pour le reste de sa vie ! Il s’arrête au milieu de la clairière baignée d’une lumière laiteuse et douce. Il n’a pas peur pour lui, son destin est scellé et il fera front. Il n’a plus rien à perdre, il a eu tout ce dont il rêvait ! Il ne désir qu’une seul chose maintenant… pouvoir protéger son amour après sa disparition du monde. S’il y a un moyen pour la protéger, il acceptera tout pour y accéder… même s’il devait être damné ! Soudain la créature déboucha dans la clairière en dardant ses yeux étoilés sur le fugitif. Le Dragon de Lune se dressa devant le chevalier qui tendait son épée vers le ciel comme une demande au Ciel ou aux Enfers et cracha sa mort brûlante. L’homme cria un dernier mot qui vint se répercuter dans la clairière entière : “j’accepte” et il s’effondra, son épée avait disparue… Le ciel se couvrit et un éclair frappa le mort qui se dressa la tête vers le ciel. Dans sa main, il tenait une épée flamboyante et noire qui réclamait du sang. Il baissa les yeux vers le Dragon, des yeux rouges et intenses où brillait le signe des Damnés… Une nouvelle vie débutait pour le chevalier, une vie de souffrances et d’atrocités.
Dans la clairière, un rugissement bestial puis un long cri d’agonie se firent entendre… Au clair de la Lune, un homme sortait de la clairière, s’enfonçant dans l’obscurité, laissant derrière lui une rivière de sang blanc et étoilé…

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

5. Histoire perdue (2)

Depuis combien de temps n’ai – je pas parler à un être humain ? Depuis le jour où je suis revenu avec la dent du Dragon de Lune… Depuis que j’ai fait ce pacte ! Je suis mort cette nuit – là. Mais je suis revenu et je ne sais pas pourquoi… J’aurai préféré mourir que d’être là à errer sans aucun but et me torturer l’esprit. Pourquoi ne suis – je pas mort ? Et ces pouvoirs diaboliques qui sont en moi ? Comment comprendre ce changement ?
Le Chevalier – Dragon se releva et s’habilla. C’était depuis sa rencontre avec le Dragon de Lune que sa vie avait changé. Sa bien – aimée ne voulait plus de lui car son corps et son visage aussi avaient changé. Et son âme était devenue noire comme l’épée, celle qu’il avait reçue lors du jour maudit… son épée. Il mit son armure faite avec les écailles du dragon qu’il avait tué et sorti avec une envie de sang. Une fois dehors, il sentit l’odeur du Bien et se dirigea vers sa source. Il se retrouva dans la clairière où était morte son ancienne vie, où sa nouvelle, de souffrance et de douleur, débuta, où s’entama le règne du Chevalier – Dragon. A l’emplacement des ossements de la créature, se trouvait ce même dragon, qu’il avait tué il y a exactement 666 ans avant, vivant ! Il était là pour le tuer, il le savait. Ainsi reprit le combat qui les opposait. Mais le dragon avait lui aussi hérité de pouvoirs pour anéantir le
Chevalier – Dragon. Et comme l’avait décidé la Nature et les Eléments, l’animal fut plus fort que l’homme… Soudain, le Chevalier fut reporté 666 ans avant et ses dernières parole furent “je t’aime”… Le Dragon de Lune s’envola et la vie reprit un cours normal et il ne fut plus question de Démon.

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

6. La rivière de l’Eternité

L’oiseau s’envola à mon approche. Même “ici”, ils nous fuient ! Je ne sais pas depuis combien de temps je marche… “Temps” : que veux dire ce mot ? Il n’a aucune signification maintenant, de même que “faim”, “soif” et “fatigue”. C’est différent ; tout est différent ici. Je n’ai rencontré personne depuis mon arrivée mais je sais qu’au moment voulu, on me guidera. C’est étrange… cette impression de tout savoir puis d’être complètement perdu ! Ce doit être Lui qui veut ceci. Soudain je sens une présence qui approche. Derrière cette colline. Non, ce n’est pas une présence mais des milliards de gens ! Je passe la colline avec une pointe de peur et je vois, dans un ordre et un silence parfait, une rivière scintillante et pure coulant sur le flanc de la colline et des milliards d’êtres, en file, attendant de pouvoir boire l’eau de cette merveilleuse source. Moi aussi, je suis attiré par le son mélodieux et mélancolique de l’onde et par son éclat éblouissant mais reposant en même temps. “Attends ! ”, je me retourne et j’aperçois un vieillard assis sous un arbre gigantesque dont il était impossible de voir la cime. “Pourquoi dois – je attendre alors que je veux avoir le bonheur de boire de cette eau ? _ Pourquoi cela serait – ce un bonheur ? _ Je sens que je serai heureux après en avoir bu. _ Mais le sais – tu vraiment ? _ Et vous en savez – vous quelque chose ? _ Oui ! _ Eh bien ! Quoi ? _ Mais est – tu prêt à l’entendre ? ”. Poussé par la curiosité, je dis oui et le vieil homme se leva. Je ne faisais plus attention à la rivière ni à la foule qui voulait boire de cette eau. J’étais comme hypnotisé par le vieillard. Soudain, je me sentis porté par une force inconnue et je m’éleva dans l’arbre. Le vieil homme était à côté de moi et commença à me parler : “ Où vont, à ton avis, les gens après avoir bu l’eau de la rivière ? ”. Maintenant qu’il le dit, c’est vrai… après avoir bu, ils disparaissaient. “Tu viens de le remarquer, n’est – ce pas. C’est normal ! Et t’es – tu demandé pourquoi tu étais attiré par cette rivière ? Non plus, et tu pose maintenant la question. La rivière en question s’appelle la rivière de l’Eternité et nous sommes là où vont les âmes lorsque leur corps d’emprunt meurt. Le Paradis pour vous, Chrétiens ! Mais la différence se trouve dans cette source… elle fait renaître la personne qui boit de son eau sur cette planète que vous appelez Terre”. Nous étions arrivés au sommet de l’arbre et il me montrait la Terre de son doigt. J’étais abasourdi ! Je voyais la Terre dans son ensemble, mais j’apercevais aussi chacun des êtres qui la peuplaient, ce qu’ils pensaient… je lisais dans leurs pensées. “Alors qu’en penses – tu ? ”. Je restais sans voix. Il continua son explication :“ Ainsi tu as peut – être aperçu le prochain dictateur qui gouvernera le monde ou même le prochain clochard de ta rue… vous êtes attirés par la rivière car elle capte vos esprits et vous endort face aux autres possibilités que vous avez ici. Tout est équilibre, il en est de même ici. Il ne peut y avoir le Bien sans le Mal et le Mal sans Bien. Je fais parti de la caste des Anges, une autre possibilité à ce monde et donc pour toi, le Bien. Il y a bien entendu, la caste des Démons, le Mal. _ Que voulez – vous me proposer ? Car j’imagine que vous ne me dites pas tout cela pour après me renvoyer sur Terre. Je pense qu’une fois avoir bu de l’eau de la rivière et avoir repris un corps, on doit oublier notre vie d’avant, non ? _ Très juste. Dès que tu as bu de l’eau, tu oublies ton passé et c’est pour cela que tu disparais. Tu as encore visé juste car je te propose une autre alternative à la rivière de l’Eternité. Je te propose de rejoindre notre caste et de devenir un ange”. Le silence pris place entre l’ange et moi. Je regardais la Terre et les étoiles. Peut – être que je pourrais avoir une meilleure vie et que je pourrais avoir ce que je cherchais tant dans mon ancienne vie… Une question me tracasse encore : “Mais pourquoi moi ? Il y a des milliards de personne qui vont reprendre vie et pourquoi vous me choisissez, moi ? _ Je m’attendais à cette question. Pour tes vie que tu as passé en cherchant toujours quelque chose que tu ne pouvais atteindre. Pour ce rêve qui te faisait vivre, qui te faisais aimer. Je t’offre ce que tu as recherché pendant toutes les vies que tu as eus. Mais, c’est à toi de choisir ton destin et ta voie… Je serais au pied de l’arbre en attendant ta réponse”. Il descendit et me laissa seul face à l’univers…
Je le sentais approcher. Soudain, il apparut et resta ébahit devant le spectacle qui s’offrait à ses yeux. Il allait s’engager vers le bas de la colline mais je lui dit : “Attends ! ”

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

7. Au clair de la Lune

Un corbeau s’envola… Le jeune homme était caché dans un bosquet près du lac. Il était assez près pour tout voir de la scène et juste assez loin pour qu’on ne le sente pas. Soudain les battements de son cœur s’accélérèrent… Elle arrivait ! Il connaissait tout d’elle et il l’aimait. Dans des moments de désespoir, il lui arrivait de se dire qu’il vaudrait mieux pour lui de l’oublier car son amour était impossible ! Mais lorsqu’il se retrouvait là, dans ce bosquet, il rêvait aux choses les plus folles. Son pouls s’accéléra encore… elle retirait ses vêtements et entra dans l’onde claire et bienfaitrice. Son corps était parfait et il lui arrivait, les nuits d’été, de rêver qu’elle était entièrement à lui pour l’éternité… Mais lorsqu’il se réveillait, c’était pour reprendre ses cours de Magie, enfermé dans une tour avec son maître. Il aimait son maître mais il ne comprenait rien aux sentiments que lui éprouvait pour elle. Il aurait tellement voulu lui avouer son amour, lui dire à quel point elle était belle et parfaite mais il ne pouvait pas. Ce n’était pas sa timidité mais surtout le fait qu’elle ne soit pas humaine, que ce soit une elfe… Un être si parfait que même la plus jolie des princesses humaines paraissait empruntée et gauche face à elle. Son maître, même s’il ne comprenait rien à ces sentiments, savait qu’il se détruisait de l’intérieur et il avait peur pour lui. Il le considérait comme son fils et il voulait qu’il en finisse pour de bon avec cette histoire invraisemblable. Il avait décidé de suivre son élève et de tout faire pour le pousser à en finir avec cette fille. Il s’avança doucement vers lui et une fois assez près il envoya un sort qui poussa le jeune homme en dehors du bosquet ! Il était affolé, il ne savait plus quoi faire et de plus elle l’avait remarqué… Soudain il entendit la voix de son maître lui dire d’avouer son amour à cette merveilleuse créature. Il regarda l’elfe et emplit d’amour, il s’avança vers son destin. Lorsqu’elle vit s ‘avancer le jeune homme, elle sourit… elle avait attendu ce jour toute sa vie ! Elle l’avait remarqué dès la première fois qu’il était allé l’espionner mais elle avait l’impression de le connaître depuis une éternité. C’est pour cela qu’elle continuait à aller se baigner dans ce lac… Pour être avec lui ! Son maître était parti… Il était seul face à son amour impossible ! Mais malgré sa peur du refus, il s’avança et entra dans l’eau. Et, comme s’il connaissait cette langue depuis toujours, il commença à lui parler en elfe. Mais il n’eut pas le temps de continuer car elle s’était approchée encore et avait posé son doigt sur sa bouche pour qu’il se taise… Puis, elle lui prit la main et l’emmena au milieu du lac…
Au clair de la Lune, ils ne firent plus qu’un et disparurent dans le lac…

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

8. Histoire de Sang

Je suis un vampire ! Qui sommes – nous pour vous, mortels ? Des créatures assoiffées de chair fraîche et vous prenant pour des sacs de sang ? Mais ne croyez – vous pas que nous avons des tas de choses à apprendre ensemble ? Nous n’avons jamais sucé le sang d’une personne de votre race… Tout cela a été inventé pour nous nuire ! Nous ne pouvons sucer le sang que de vampires, car sinon nous mourrons. Cependant, il y a certaines choses qui sont vrai à notre propos. Nous vivons la nuit et nous sommes immortels sauf si vous nous exposez à la lumière. Les pieux, l’ail, le crucifix, l’eau bénite et tous ces autres moyens de nous tuer n’ont été inventés que pour les histoires. L’autre moyen de nous tuer est de nous sucer le sang… Mais ça, seul les vampires peuvent le faire ! Nous, vampires, nous vivons en caste. Je fais partie de la caste des Draculs. Notre caste est une des plus vieilles et des plus respectées. Notre ancêtre était Dracula, connu pour sa sagesse et sa puissance. Connu de vous aussi mais en tant que monstre et boucher ! Je suis fier de faire partie de cette caste et je défendrais son honneur de tout mon sang. La puissance de notre sang est telle que toutes les castes veulent en boire. Nous avons réussi par, des mariages, de nous faire des alliés sur et nous avons rallié à nous trois et bientôt quatre autres castes. Bientôt quatre car je suis sur le point de me marier…Je ne connais pas celle avec qui je vais lier mon sang et j’appréhende cette façon de faire. Mais l’honneur de mon sang est plus important que mon bonheur ! Cette vampire fait partie de la caste des Lestats. Une caste qui a longtemps été notre rivale car leur puissance était considérable mais leur sang commençait à dégénérer. C’est pourquoi, les Draculs ont proposé une alliance aux Lestats pour renforcer leur sang et le nôtre et pour pouvoir contrer les autres castes ennemies. Une guerre sans merci est en train de ce préparer et cela vous touchera aussi ! Des amis m’ont parlé de la cérémonie des liens du sang et il paraît que ça fait du bien… J’ai hâte d’avoir le mien, mais vous ne pourriez comprendre même si je vous expliquai ; Ce n’est pas votre façon de penser et vous ne comprendriez pas. Demain est un grand jour, je vais enfin être utile à la caste et connaître la joie de lier mon sang à une vampire, ça m’excite et j’ai envie de sang… Un vampire m’attend !
Ainsi vont les Histoires de Sang !

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

9. Les larmes des géants

Les deux géants surveillent la vallée de leurs regards de pierre. Ils sont nés des millénaires avant la naissance du premier Mortel et seront là jusqu’à l’extinction de toutes les races ! La pierre dont ils sont fait n’existe plus ; elle a quitté ce monde avec les créateurs de ces deux rochers humains : les Immortels. Ils sont partis comme le Destin en avait décidé et pour laisser ainsi la place aux hommes, êtres mourant plus rapidement.
Les deux géants avaient vu toutes les guerres et participé à tous les retournements de situations. Ils avaient assisté à toutes les traîtrises et à tous les actes de bravoure. Ils étaient l’Histoire ! Mais quelque chose arriva que même le Destin ne put prévoir...
Les Immortels ne prenaient pas garde aux avertissements de la Nature et la dominaient sans y faire attention ! Les mortels, au commencement de leur temps, étaient proches de cette Nature et ils la vénéraient. Mais deux siècles après, ils la détruisaient n’ayant put la dominer !
La Nature voulu se venger et envoya des signes aux Mortels pour leur faire voir son courroux. Seules quelques personnes comprirent le message et quittèrent leur vie pour Elle. Mais ce n’était qu’une faible minorité… Alors, la Nature déchargea sa colère sur les Mortels et leur monde ! Elle se vengea et détruisit tout ! Il ne resta des Mortels que ceux qui l’avaient entendue. Et elle voulut laisser un message aux Immortels et se venger d’eux… La Nature déchaîna son pouvoir et elle fendit le sol en deux entre les géants et, Elle les sépara ! La mer s’engouffra dans la faille et bientôt un océan se forma… La pierre des deux géants pouvait être indestructibles mais le Destin sentit que quelque chose était rompue… Car la Nature fit couler les larmes des géants.

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

10. L’île aux Diamants

Il y a très longtemps, dans un pays lointain, vivait une princesse qui était emprisonnée dans une île : l’île aux Diamants… La princesse était laide et idiote et malgré la présence d’une chaloupe sur l’île, elle ne s’enfuyait pas. Bon nombre de preux chevaliers se sont succédés au pied de la Laide pour finir en dîner pour son monstrueux gardien : le Vieux Dragon !
Comme l’indiquait son nom, ce dragon était très vieux et il passait la moitié de son temps à dormir et l’autre à manger les héros romantiques. Il n’aimait d’ailleurs pas leur goût de ferraille qu’ils lui laissaient dans la bouche mais n’ayant pas d’ouvre-boîte... Tous ces repas venaient non pas pour la beauté inexistante de la princesse, mais plutôt pour sa richesse. Car le malheureux père de cette – dernière _ qui était bien son père, au contraire de ce que disait sa mère _ car le malheureux père, disais-je, avait une richesse considérable qu’il avait acquis “très honnêtement”... Or il vint au château de cet homme, un chevalier du roi chargé de régulariser les princesses en danger. Le père ne voulant pas que l’on sache qu’il employait sa fille au noir, lui proposa d’aller la sauver pour voir si elle était bien en danger. Le chevalier des Finances accepta et traversa la mer infestée de monstres féroces et impitoyables pour rejoindre l’île. Après avoir tué deux poissons-lunes carnivores et d’une crevettes géante, il mit le pied sur cette île pleine de danger ! Mais il en fallait plus pour détourner un chevalier des Finances de son travail et il arriva devant la princesse en un temps record !
Cette – dernière l’envoya au dragon pour qu’il se fasse tuer… Or le Vieux Dragon était mort peu de temps avant à cause d’un morceau de bouclier qui ne passait pas et le chevalier put revenir avec une dent du dragon qu’il n’avait jamais tué. Cependant, il y a une chose contre laquelle notre “héros” ne put lutter : sa cupidité et son avarice ! Il trouva la salle des trésors et pour en être le seul propriétaire, il tua la princesse qu’il devait sauver grâce à l’aide inespérée d’un lapin chasseur de princesses ! Le chevalier ne reparti plus jamais loin de son trésor…
Il vécut heureux et fut immensément riche !

THE END !!!

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

11. Le Maître de l’Harmonie

Avant le commencement était Shang-Xu Leï,
Celui-qu’on-ne-peut-voir, Celui-qu’on-ne-peut-nommer,
Celui-qui-créer. Il composa la Grande Musique et tissa la toile de l’Univers et de l’Infini… Il décida que, pour l’aider dans sa composition, d’autres musiciens verront le jour et, en même temps, sa puissance ! Ainsi furent créés les Architectes… Ils devaient modeler l’Univers et l’Infini pour que la Grande Musique s’y engouffre et soit chantée. Les Architectes avaient vus, au cours d’un rêve inspiré par Shang-Xu Leï, l’avenir de la Grande Musique… la création de mondes, de peuples et d’âmes. Mais énormément de points étaient encore obscure car le futur n’appartenait qu’au Grand Musicien ! Lui seul savait tout et il les dirigeait tous ! Il était le chef d’orchestre de sa Grande Musique et il était le Maître de l’Harmonie. Mais dans toute sa création, il manquait quelque chose malgré l’harmonie parfaite qui régnait… Shang-Xu Leï créa ainsi l’Amour et leurs porteurs : les Hommes. Cependant, cela fait, l’harmonie fut rompue car l’Amour était dualité et elle était proche de la haine. C’est ainsi que le monde devint deux : Amour et Haine, Joie et Pleurs, Paix et Guerre !
Mais il est un temps où tout cela cessera et où Shang-Xu Leï, le Grand Musicien, chantera pour nous ouvrir la voie de la perfection et du bonheur !

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

12. Manuscrit du Monde : Le Peuple Femme

Tout au long de mes pérégrinations, j’ai rencontré des monstres et des créatures fantastiques, des pays et des terres inconnues, des hommes et des peuples étranges. Lors d’un de ces voyages, je me souviens avoir découvert un peuple on ne peut plus bizarre... Le peuple Femme ! Ce peuple avait comme caractéristique de n’être composé que de femmes comme son nom l’indique. A mon arrivée dans leur région, elles m‘accueillirent avec joie, bonheur et chaleur. Je dirais même très chaleureusement… elles tournaient toutes autour de moi et me mesuraient du regard. Cela devenait assez gênant ! Ce fut avec un soupir de joie qu’on m’annonça que la reine désirait me voir. Je ne pus malheureusement échapper à tous ces regards dérangeant et c’est avec résignation que l’on m’amena à la reine. J’étais curieux de la voir car j’avais été surpris de la beauté de toutes les femmes et filles qui m’entouraient ! J’espérais aussi qu’elle serait moins curieuse de m’observer et qu’elle pourrait m ‘expliquer leurs mœurs. L’absence d’hommes me parut plus forte lorsqu’elle m’expliqua que son peuple n’avait pas de mâle… je compris donc leur intérêt pour moi. J’étais le seul homme de la région ! Enfin c’était ce que je pensais et d’un certain côté je n’avais pas tort.
Après être resté deux semaines chez ce peule très accueillant (leur sens de l’hospitalité n’est plus à démontrer, hum...), j’appris qu’il y avait des hommes dans la région mais qu’ils étaient leurs esclaves. Ils étaient devenus des bêtes au point de pousser des cris et des grognements. J’eus plusieurs entretiens avec la reine qui était la plus belle du royaume et la plus experte pour... enfin, hum... voilà, j’en appris assez pour vouloir quitter cette contrée et ne pas finir en bêtes de somme de divines créatures. Grâce à la complicité de l’une d’elle qui voulait s’unir à moi par leurs rites, je réussis à quitter ces lieux d’ivresses et de luxures. Mais ne pouvant me permettre de laisser ma compagne continuer avec moi, je me suis éclipsé peu avant l’aube, lui laissant de la nourriture et de quoi continuer à vivre tranquillement.

Votre serviteur : Alambius, maître explorateur.

Trop fort! ^__^

L'île aux diamants est trop trippante!XD

C'est du tout bon Sato, tout ça, dis moi!^^

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

13. La dryade

Le voyageur s’enfonce dans la forêt épaisse et sombre. Que pourrait – il bien y trouver ? Tous ce que lui ont raconté les paysans ne sont que des légendes et des contes pour faire peur aux enfants ! Mais c’est vrai qu’il y a dans cette forêt quelque chose de magique et de dangereux. Un mélange de tranquillité et de dangers... Lui – même, l’aventurier endurci, ressent non pas de la peur _ il ne peut avoir peur, sa “profession” le voulant _ non, une sorte d’excitation, d’exaltation !
La forêt est calme et il n’y a que le bruit des oiseaux qui vient troubler cette quiétude. Soudain, il s’arrête et tend l’oreille. Il perçoit une mélopée lancinante et triste que de simples voyageurs pourraient prendre pour de simples chants d’oiseaux. Se dirigeant vers la source de cette musique qui le charme, il aperçoit devant lui une petite clairière et en son centre, du haut d’une montagne, coulait un torrent brillant et cristallin. Se baissant derrière un petit fourré, il aperçoit une dryade qui se baignait dans un petit bassin naturel qu’avait créé la chute d’eau en tombant. Le voyageur resta pétrifié par la beauté de la scène qui se déroulait sous ses yeux. La grâce et la beauté du corps de la dryade qui se mouvait était captivante et l’ensorcelait. Il connaissait le danger mais ne pouvait se détourner et s’en aller. Il était perdu mais sa raison l’avait abandonné. Il se leva et avança prudemment et doucement vers la créature de rêve. Cette – dernière l’avait senti approché mais contrairement à ce qu’il avait pensé, elle ne le foudroya pas. Elle l’invita à se défaire de ses vêtements et à la rejoindre dans le bassin qui l’ensorcelait autant que la divine créature qu’il avait devant lui. Il entra dans l’eau et la dryade prit sa main et l’amena au milieu du bassin. Et là elle commença à l’embrasser et une douleur lui emplie la bouche pour se propager dans tout son corps. Personne ne pouvait regarder une dryade se baigner impunément et le voyageur le savait. Mais si tu n’es pas mort et qu’elle te propose de la rejoindre, alors cours aussi vite que te permet tes jambes car ton châtiment sera éternel et infernal…

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

14. Les trois Sages

“Dans la Chine antique, vivait un jeune samouraï. Les ancêtres de sa famille étaient avec lui et la chance l’accompagnait. Cependant, il n’était pas heureux. Malgré la réussite de ses différentes études et son succès auprès des femmes, il lui manquait quelque chose, quelqu’un… sa vie ne l’intéressait plus et il était de plus en plus hors du temps et du monde. Ni pouvant plus, il se décida et partit voir les trois sages. Selon la légende, leur sagesse était incomparable et immense. Dans une aube naissante, il partit en quête de la sagesse. Galopant toute la journée et toute la nuit, il arriva à la lisière d’une forêt. Sans prendre de repos, il descendit de son cheval et quitta le sentier pour s’enfoncer dans ce sombre bois. Longue fut sa marche et lorsque, n’en pouvant plus il s’étendit par terre pour mourir, ses yeux s’alourdirent et il s’endormit. Il fut subitement réveillé par quelqu’un qui le tapait du pied. Il se releva en s’apprêtant à punir l’insolent, il se rendit compte qu’il avait devant lui un nain de la taille de sa main. Surpris, il s’assit en tailleur et le nain tout d’un coup, se dédoubla et deux autres nains firent leur apparition. Ils étaient tous trois semblables et rien ne pouvaient les différencier les uns des autres. De plus en plus surpris, le jeune samouraï osa demander qui ils étaient. Il avait trouvé les trois sages ! Ni tenant plus, il leur demanda ce qui lui arrivait. Les trois sages l’écoutaient avec un petit sourire en coin. Ayant fini, les trois sages se transformèrent en dragons et soudain, comme si on lui avait retiré un bandeau de son visage et qu’il voyait la lumière, il comprit son destin. Il était mort ! Il ne s’était pas endormi… il comprenait. Il sentit tout son corps se transformer, changer et il devint un dragon blanc.”
“Voilà pourquoi, les enfants,
les samouraïs honorent le Dragon Blanc et n’en tuent aucun. Ils savent que quand ils mourront leur âme se transformera en un dragon blanc et pourront rejoindre le premier d’entre eux”.
Voyant que ces enfants s’étaient endormis, il quitta la pièce et, sortant de sa maison, il prit son envol et partit rêver dans les étoiles.

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

15. De la Vie à la Mort (entretien)

L’homme entra dans le bâtiment. Il était, comme à son habitude, habillé en noir. Il aimait cette couleur plus que tout. Elle représentait sa vie, son chemin et sa façon de penser. Il était le noir.
…Il le sent.
Il est enfin entré dans l’immeuble. Il se demandait s’il allait vraiment venir. Il le pensait mais n’en était pas sûr… “On ne peut être sûr de rien avec lui de toute façon !”, se dit – il. Il était sûr de beaucoup de chose autrefois et c’est ainsi que l’autre tua leur propre famille… depuis cette époque, il avait juré de combattre cet homme qu’il appelait autrefois son frère !
Le ciel se voila soudainement et les ténèbres se firent sur toute la Terre. L’heure était venue où le destin du monde était de nouveau entre leurs mains. L’immeuble fut soudainement baigné d’une lumière blanche et pourtant d’une noirceur impénétrable. Seuls les deux frères pouvaient supporter une telle atmosphère et lorsqu’Il entra dans la salle, celle – ci devint mouvante et sa forme ne cessait de varier. Des éclairs d’énergie pure s’élançaient et dansaient contre leur vêtement. Toute leur puissance était déployée pour ce combat et dans leurs yeux se reflétaient la mort et la sagesse. Respectant des lois très anciennes, il retirèrent tous les deux leur chemise et dans un éclair déchirant ils s’élancèrent vers la destruction, la haine et la mort. Les éclairs fusaient et l’air devint saturé d’énergie et de pouvoir. Leur peau luisant par la sueur et l’effort, les attaques étaient destructrices et mortelles mais aucun des deux ne voulait être vaincu. Tout deux rêvaient de puissance, de pouvoir et peuples. Ainsi fut détruit le Bien… par la vengeance de milliers de mort ! Par une seule personne, un seul être…

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

16. La mort vous va si bien !

L’homme plongea sur le côté. La boule de feu l’effleura et le bout de son manteau noircit tout en se mettant à fumer légèrement. “Bigre, se dit – il, il va falloir que je me méfie il devient habile et peut devenir dangereux ! Je ne pourrais pas éviter la prochaine attaque. Il va falloir que j’utilise un peu plus de mon énergie… je pourrais ainsi reprendre le dessus”.
Il sentit l’air se charger et vit des flammes d’énergie pure se former entre les doigts de son “ennemi”. Lucide, il savait que s’il utilisait sa magie trop tôt il perdrait son effet de surprise mais s’il le faisait trop tard, il ne préfèrerait pas savoir où seront mises ses cendres… Des moments comme ceux – là, il les vivait toujours au ralenti ; il vit sereinement la seconde boule de feu se rapprocher de lui. Il pouvait sentir la chaleur augmenter et comme toujours au contact de l’énergie, il sentit un doux picotement se propager et courir sur sa peau. La boule était sur lui et, avec exactitude et habitude, il récita le Sortilège Infernal. Tout à coup tout devint noir, des paillettes rouges et noires brillaient et grossissaient de plus en plus. Soudain des tornades et des éclairs démoniaques le freinèrent et s’infiltrèrent en lui. A chacune de ses “expéditions” dans le monde obscur, il vivait et se nourrissait de ces démonies ; il ne pouvait rester cependant que quelques minutes dans cet état psychique et mentale car sinon les démoniades s’emparerait de son corps et sa torture serait infinie et sans nom. Soudain la réalité le rappela et un passage s’ouvrit. “Je dois faire vite, se dit – il ; je dois l’avoir maintenant sinon je ne pourrais continuer. Mon énergie baisse maintenant à chaque seconde qui passe. Cette attaque doit être la dernière et elle le sera ! Je ne peux pas perdre ; je ne l’accepterait pas !”
Il se concentra et perçu le doux gémissement de la Démoniale s’insinuant en lui, devenant son et musique, le pouvoir l’envahissant.
“Noooon !”
Il perçut cette supplication comme de la haine et il vit avec bonheur et plaisirs les fins rayons violets coulant en torrent de ses paumes pour exploser en de mortelles étincelles sur le corps de son “ennemi”.
Son travail achevé, l’homme remit son long manteau noir, ajusta ses lunettes noires et referma le lieu du combat. La dépouille resterait aussi, vestige d’une lutte contre la mort toujours fatale…

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

17. Le cycle fermé

La spirale l’aspira et il disparu ans la tempête. Des tempêtes pareilles, il y en avait des dizaines toutes les semaines. Il savait comment s’en protéger, il vivait avec elles depuis son arrivée et bien avant lui semblait-il d’ailleurs. “Bien avant”, il ne s’en souvenait pas bien ; même pas bien du tout à dire vrai ! D’ailleurs, il serait parti depuis longtemps s’il avait su comment il était arrivé… il avait apprit à vivre seul, loin de tout et de tous ; il y a très longtemps, il savait qu’il avait vécu avec d’autres êtres comme lui. Comment ‘appelaient-ils d’ailleurs ? Il ne se souvenait plus, comme beaucoup de choses… et lui, qui était-il ? Où était-il ? Il ne connaissait même plus son nom, s’il en avait jamais eu un ! Il était devenu le Solitaire, le Nomade. Les deux si vous voulez ; de toute façon, cela ne l’avançait à rien !
A son arrivée ici, il avait eu quelques pouvoirs, mais ayant toujours été impétueux, intempestif et impatient, il avait décidé, après un concile tenu avec des esprits tout droit sortis de son imagination, de créer un monde, des bêtes et sa représentation (en moins bien car il avait aussi toujours été orgueilleux et égocentrique). Ces vues de son esprit lui demanda tout son pouvoir et toute sa concentration… voilà pourquoi il ne put rien faire lorsque la spirale infernale l’aspira.
D’un certains côté, ça l’arrangeait bien car il commençait à réellement s’ennuyer ! Après avoir créer ses fantasme de solitaire, il s’amusa un peu de la distraction qu’ils lui offraient et allait même jusqu’à s’impliquer et à aider ou embêter ses jouets. Mais après quelques temps, il recommença à s’ennuyer et il laissa tomber son minuscule divertissement. Ce dernier commença à décliner, à tomber en désuétude pour se détruire totalement lui-même après une longue agonie. Suite à cela, Il ne fit rien… rien à part s’ennuyer et à éviter les spirales de ce satané monde ! Aujourd’hui, il n’en pouvait plus ! Il a voulu arrêter, que tout se finisse ! Quand il a vu la spirale arrivée, il s’en rapprocha. Il en avait d’ailleurs pris une égale à lui-même : démesurée, énorme et sans pitié !
… La spirale l’aspira et il disparu dans la tempête. Des tempêtes pareilles, il y en avait des dizaines toutes les semaines. Il savait comment s’en protéger, il vivait avec elles depuis son arrivée et bien avant lui semblait-il d’ailleurs. “Bien avant”…

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

18. Rêves oubliés

Il est des choses qu’il n’est pas bon de propager. C’est ainsi que des écrits, des récits, des épopées ne furent jamais gardés dans les mémoires ni dans les cœurs. Cependant, ces choses ne furent pas totalement oubliées… une confrérie garda une trace de tous ces méfaits, de toutes ces tromperies, de tous ces désespoirs. Moi-même suis fier d’appartenir à cette confrérie de l’Oubli. Je vais maintenant vous dévoiler un des écrits les plus cachés et les plus désespérés :

« Jours obscurs
Où je vois les temps
Changer, devenir tortures
Et se figer pour n’importe quel vivant
dans ces fosses et ces rognures,
Squelettes d’une société étant
Autrefois douce, bienheureuse,
Chaste et pieuse.
Envies et Passions
Horreurs et Destructions
Sont-ils les jouets de notre raison ?
Où serait-ce ces sentiments
Qui nous gouvernent, nous détruisant
Nos Rêves et notre monde ?
Charognes impies
Régnant dans nos rêves détruits
Où des Cadavres rongés de haine
Expient leurs pêchés et leurs peines.
Saints et Gueux retournent à la poussière,
Leur Créatrice et leur Mère,
A la recherche d’une douce lumière
Et d’une béatitude éphémère.
Volubiles Rapaces
Se repaissant de haine
Et de morts efficaces
Cherchant au-dessus des plaines,
Plaisirs et Richesses,
Idée d’une jouissance perverse ;
Charmes sanglants
De rêves indécents ;
Folie douce ou meurtrière,
Hantise présente ou passagère ;
La Vie comme la Mort
M’offrent ces deux sorts.

Les plaines consumées
Par des rites déplacés
Sentent l’horreur et la solitude
Connu de la multitude.
Jours sombres
Que des prédateurs
Pillent, Volent, Violent
Comme des ombres.

Les Démons te cherchent ;
Viens ! Confesses tes pêchés !
Dans la Nuit et l’Obscurité
Tu auras peut-être enfin la Paix…
Paix démoniaque
Et Rédemption infernale !
Les ailes de l’Enfer
Te hantent et t’attaquent

Je vous laisse ainsi méditer sur ces vers. Puisse la rêverie s’emparer de votre corps et vous entraîner dans les Turpitudes de l’Insondable Oubli.

Ah ! O_O

D'un commun accord, mes neurones et mes yeux ont voté à l'hunaminité pour ce dernier texte *.* C'est magnifiquement présenté, bien mis en scène et imaginé avec... avec subtilité ! J'adore !

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

19. L’Humanité sans Toi

T’es partie ! Comme une fleurs, doucement et joliment. Tu l’étais : Ma fleurs ! Un doux parfum qui me réconfortait quand les odeurs du monde me déplaisaient. Je n’ai même pas pu te dire au revoir, te dire combien je t’aimais, combien tu comptais pour moi… que vais-je faire maintenant ? Mettre des fleurs sur ta tombe, y pleurer et, qui sait, peut-être m’y tuer ! Tu mettais de la saveur dans toutes mes joies et du baume sur toutes mes peines ; la vie… tu étais Ma Vie ! Une raison de vivre en faisant toujours le meilleur de moi-même, en me surpassant ; pour te plaire, pour t’offrir ce qu’il y a de mieux.
Et tu m’as laissé tombé… c’était ton droit d’ailleurs… t’en avais peut-être marre ! Ou tu étais peut-être seulement un peu fatiguée ! Maintenant, c’est moi qui fatigue… et je peux même plus me reposer sur toi ! Tu n’avais pas le droit de me laisser comme ça, sans me prévenir, sans que puisse rien faire ! C’est trop facile… tu crois que peux continuer sans Toi ? Tu es irremplaçable… la vie sans toi n’a plus aucun sens ; comme elle n’en avait pas avant qu’on se rencontre !
Mon monde, illuminé par ton sourire, ta joie et ta beauté, est vide et froid. As-tu une réponse à ça, Toi ? Là-haut, as-tu trouvé ce que tu voulais, ce que tu cherchais, ce que je ne pouvais t’offrir ? C’est sûr que Dieu est plus fort que moi ! Réconfort, Paix, Amour ; Joies sans peines… moi je ne pouvais t’offrir que mon amour, ma vie, mon âme, du réconfort, un peu de paix, des joies mais aussi des peines, mon corps… mon Humanité, moi-même ! J’étais un pauvre comblé d’amour, un amour que tu savais si bien me “rendre”, me donner, m’offrir ! Mais qu’as-tu fais ? Partir pour toujours ! Sans moi ! Je ne peux te rejoindre, j’ai besoin de Toi…
Je ne vois rien demain. Je ne vois rien après-demain. Je ne vois rien du tout de bien… plus rien !
J’aperçois des pleurs, des peines, une solitude, le désespoir sans réconfort, une terre détruite et une humanité pourrie ! Le soleil même jette une faible clarté et darde ses rayons noirs sur moi, augmentant mon désespoir et mon fardeau ! Le monde n’a pas besoin de moi ; ni de moi, ni de mes bouffonneries, ni de mon désespoir !
Je ne suis plus rien, rien de plus qu’un moucheron qui va devoir mourir d’effort et de travail. Je ne suis rien et je ne compte sur personne ! Je n’existais que pour une personne, une personne à qui j’ai tout offert et à qui je vais offrir la seul ayant un peu de valeur m’appartenant encore : ma vie.
Ô doux Paradis, douce brise faisant flotter mes cheveux. Un soleil plus pur que le vôtre m’attend : les doux yeux d’une beauté inégalée et sulfureuse ! Que l’humanité se débrouille sans moi ! Elle n’aura pas de problème.
Moi, je m’en vais. Je vais rejoindre ma Vie, mon Bonheur, mon Paradis ; la seul Lumière qui éclairait l’obscurité du monde. Attends-moi ! J’arrive ! Je ne saurais vivre avec l’Humanité sans Toi !

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

20. Empty Space

Le ciel bleu. La mer et le bruit des vagues. La lune rouge. Une pluie d’étoiles dans le ciel. Je flotte. Entre deux mondes ; entre deux rêves. L’un ne me convient pas ; l’autre est trop loin. Alors je flotte. C’est peut-être la seule chose que je sais faire… flotter. Je ne rêve plus. Je sombre dans un néant de lumière et dans l’infini de l’oubli. Reposé et harassé, je transite. Comme une pyramide immortelle. Je suis comme un oiseau dans une mare de pétrole. Je suis prisonnier dans un corps, dans une vie, entre deux mondes ; entre deux rêves. Et je flotte toujours. Condamné jusqu’à ma mort. Mais me délivrera-t-elle ? Et toujours ce ciel bleu. Cette mer et le bruit de ces vagues. Cette lune rouge. Cette pluie d’étoiles dans le ciel. Condamné à regarder sans y toucher. Sans toucher à ce paradis ; à cette terre qui m’appelle ; au repos qui m’attend… repos illusoire que le néant aspire et enferme dans des bulles de savon qui me reflètent, et qui flottent… flottent comme moi ! Elles errent dans l’univers incertain ; vont et viennent au grès des vents solaires, au grès de mes envies et des passions des étoiles. Une étoile filante coupe le ciel en deux ; le ciel se déchire et il saigne… des gouttes de diamant roulent et tombent dans le puit de l’éternité et de la solitude. Des larmes de sang s’y échappent et deviennent les rubis du ciel, scintillant et s’imprimant dans mes yeux. Elles me ressemblent, me représentent mais je n’en veux pas. Et elles explosent et implosent. Le bruit qui se répand est aussi calme et aussi doux que les trompettes de la Fin du Monde. Et je reste seul… seul face au ciel bleu. A la mer et aux bruits des vagues. A la lune rouge. A la pluie d’étoiles. Et je flotte toujours entre mes deux mondes ; entre mes deux rêves.
Et je crie !

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Et oui ^^ l'histoire 21 n'est pas finie x) et j'ai pas trop d'idée. Donc, ptetre un peu plus tard

--------------------

22. Une simple partie d’échec

Sa gorge était sèche et ses mains tremblaient. Il devait se ressaisir.
Il étendit son bras et sa main effleura la petite bulle de cristal. Un faible tintement résonna dans la vaste salle de marbre. Tandis que les ondes se propageaient pour mourir le long des parois cristallines, Anselme emprisonna dans ses doigts filiformes les dernières perles de fraîcheur.
Il devait se ressaisir ! Vidant d’un trait son verre, il se leva pour demander le silence. En parcourant le hall du regard, il se rendit compte que tous l’épiaient. Ils étaient tous à la place qu’On leur avait assignée. Anselme n’avait jamais réellement compris comment ils arrivaient à si bien se dissimuler aux yeux de la foule. En prenant la parole, il finit par se dire : « Finalement, ce n’est qu’une simple partie d’échec » !
La foule fit soudainement silence. Alcandre le regarda minutieusement. Avec une allure droite et fière, il balançait des regards puissant et humiliant à tout ce troupeau de pantins qu’il manipulait dans l’ombre. Son manteau d’un rouge claquant cachait un ensemble satiné cramoisi, à l’image de sa puissance et de son importance. Alcandre était impressionné par le charisme de cet homme : approchant la quarantaine, le nez droit et le front dégagé par des cheveux sombres qui étaient plaqués en arrière par de la gomina. Mais cette prestance avait quelque chose de faux, Alcandre était persuader d’avoir vu sa main trembler. Il devait se douter de quelque chose ; mais Alcandre savait ce qu’il avait à faire. On lui faisait confiance comme aux Autres.
Il dominait la foule de là où il était. Il était pratiquement sous la voûte et pouvait détailler toutes les scènes de victoire peintes en trompe-l’œil par des maîtres Italiens. En bas, la fourmilière humaine se tournait vers l’estrade alors qu’un point rouge s’avançait lentement : le signal ! Il s’enfonça dans la niche et ouvrit sa mallette. Montant d’une manière machinale son fusil à lunette, il glissa son système de reconnaissance au niveau de son viseur. Refermant sa mallette, il s’avança à proximité du vide et s’installa confortablement pour pouvoir viser. Le boîtier de reconnaissance fit un léger bourdonnement et, plaquant son œil contre la lunette, il jaugea chacune de ses cibles. Il aura vite fait de gagner sa prime avec cet appareil et son client sera content.
Il n’avait tout d’abord pas perçu ce grondement sourd qui amplifiait et qui commença à résonner dans la grande salle mais c’est en voyant, à travers son viseur, des corps se bousculer, se piétiner et se ruer vers l’énorme porte de bronze, imposante démonstration des techniques antiques, il comprit ce qui se passait. Jetant un coup d’œil à l’estrade, il s’aperçut que le point rouge n’avait pas bougé. Replaçant son œil sur le viseur, ses cibles avaient tous suivi la masse grouillante et une fois le hall vide, le système de reconnaissance se dés enclencha signifiant que sa prime s’était envolée.
Le bourdonnement devenait insupportable. Anselme s’était assis sur son fauteuil et regardait avec dédain tous ces moutons humains se bousculer vers les gongs de bronze. Un gigantesque claquement résonna dans l’énorme salle vide. A présent, les murs tremblaient. Un rongeur était sorti, affolé, et commença à traverser le hall vers un abri sûr. Un bruit sourd détona et le rongeur laissa à jamais sa marque sur le marbre blanc.
Anselme se leva et ouvrit une porte se situant derrière lui. Il descendit dans les entrailles du bâtiment alors que le tremblement de terre détruisait la Mégacité. Au détour d’un croisement, un homme enveloppé dans un long manteau noir et portant dans sa main une mallette de même couleur se joignit à lui et sans un mot, ils entrèrent dans une antichambre protégeant des séismes alors que, là-haut, les morts se comptait en dizaine de millier.
« Le contrat est fini. Voilà ta prime ». Anselme et l’homme en noir se regardèrent d’un air entendu et, plaçant dans sa mallette son argent, le chasseur de prime disparu, laissant Anselme avec un sourire aux lèvres.
A quelques kilomètres de là, sous une toiture effondrée, un homme, sale et dépenaillé, pleurait. Il serrait dans sa main six colliers argentés. Levant les yeux au ciel, ses lèvres commencèrent à prier et un collier, similaire à ceux qu’il tenait dans sa main, commença à briller intensément à son cou : On le rappelait.
C’était un éclair lumineux qui l’avait attiré ici, sous cette toiture. Une drôle et épaisse fumée se dissipait lorsqu’un scintillement attira ses yeux. Se baissant, sa main rencontra quelque chose de métallique. Entendant les appels de sa mère, il sortit hors de cette cachette et couru la rattraper… sept chaînes argentées battaient contre sa poitrine.