Mon défouloir... [exutoire et pensées noires]

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Encore toi qui me hantes.
Toujours toi... je me jure de t'oublier tous les jours pourtant ! Je te jure.. j'essaye de faire des efforts ! Mais tu reviens... tu reviens toujours. Que veux-tu que j'y fasse ?
Je cherche vraiment à côté, pour essayer de t'oublier, mais rien y fait ! les filles de rêves n'existent pas... je n'ai pas de critères pourtant, rien qui puisse venir me compliquer. Mais rien ! Comme si, tu n'étais vraiment la seule qui était différente des autres ! Unique nous le sommes tous, mais tu n'étais pas seulement ça... pas que ça !

Maintenant, je n'ai que mes souvenirs qui me tiennent compagnies. Mes souvenirs et mon imagination aussi, qui me joue bien de mauvais tours ! Seul, dans l'obscurité, l'impression de solitude me pèse encore plus. C'est dur de se retrouver comme ça, à nu, sans rien ni personne. C'est dur de ne pas pouvoir se blottir à côté d'un corps chaud et si pelletoner toute la nuit, les yeux grands ouverts, ne voulant rien gâcher de cette superbe nuit ; rien gâcher et rien oublier.
Innocence et inconscience de l'Amour ! que tu me manques !
Encore une fois, de belles journées avec toi se dessinent dans ma tête et sous mes yeux, pour mon plus grand déséspoire... doux miel que l'on retire trop vite. Si vite qu'il n'est pas palpable... et que l'on a l'impression de cerrer du vent.

"Mon pauvre coeur est devenu si noir... après que tu sois parti !"
"Mon pauvre coeur est devenu si sombre après ton au revoir !"

Je ne sais vraiment plus quoi faire ! Je suis coincé... complètement foutu... et déséspéré.
Je ne t'attends plus mais te désir toujours. Comme un robot déprogrammé mais éveillé !
Je suis vraiment perdu sur une autoroute de déséspoire. Au devant de moi s'étendent les vastes prés, les arbres, les animaux, la Vie ; mais rien que je ne trouve beau.
Au devant de moi s'élancent les montagnes, les rivières se jettant dans les fleuves, les plaines ; mais rien que je n'aime.
Au devant de moi s'étend les humains, amoureux enlacés à la Vie, à cette Terre ; mais rien qui ne m'est destiné.
Alors, je marche encore, toujours seul, à ta rencontre... tel un illuminé qui attend son dieu... tel un scientifique à la recherche de l'équation de l'Amour...
Pourtant, la solution n'est vraiment pas loin... à porter de main, mais intouchable. La vérité se cache toujours devant nos yeux pour que, lorsqu'elle s'échappe, on puisse la voir s'éloigner.
Je suis fatigué... tu m'épuises ! Je souffre malgré moi, et je dois me contenir quand tu es là. Personne ne se doute de rien. Toi encore moins ! mais comment résister toute une vie comme ça ? Il faudra bien que ça change un jour peut-être... je ne pourrais en vivre éternellement ; y survivre également.
Je vais me coucher... ma tête pleine d'étoiles... qui dessinent ton visage sur la voute bleutée de ma boîte cranienne.
Je vais me coucher... encore plus seul et déséspéré...

Qui est là ? Il y a quelq'un ?! Aidez moi !

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Tes yeux sont des diamants et brillent de milles feux lorsque, la nuit, la lumière de la bougie éclaire tes formes et ton visage, et que le simple passionné que je suis se noie dans les merveilleux replis de ton cœur.
Ta vie n’est que pureté et l’essence de ton rire vient se poser sur les traits un peu durs de ma personnalité. Tu m’as transformé ! L’ombre de ta silhouette se promène dans les jardins de mon cœur et tu nourris par ton visage parfait les fleurs de mon désir.
Belle nymphe de la Terre, tes pieds frôlent mes pensées. Le doux battement de tes ailes me rafraîchit et de longues pensées langoureuses viennent m’écorcher. Une nuit rêvée où tu viendrais m’enlacer, une nuit fantasmée où tu viendrais m’embrasser. Souffrant mille douleurs face à l’intensité de ta beauté, je me sens en sûreté sous ton bras protecteur et avocat du Diable, je tire tes plumes les une après les autres pour que tu restes près de moi.

Fraîche comme l’herbe nouvelle du printemps, douce comme la bise qui me caresse le visage, tu t’enfuis à mon approche telle la biche, apeurée par l’odeur forte et violente de l’homme. Mais blessée par son fusil, tu ne peux que te résoudre à l’aimer _bourreau sauveur qui as condamné ton cœur.
Celui là même que tu as attiré dans tes filets, condamnant un pauvre hère à souffrir le martyr sans te voir ni te sentir. Vie éternelle et ensorceleuse, cauchemar fantasmagorique de ces hommes. Vie éphémère et désenchantée, fantasme cauchemardesque qui te lie à ce tas de fange rond et bleu.

Et soudain l’éclaircie vient… belle, blanche et pure. Ange de miséricorde, bravant la détresse de mon cœur alangui, tu me sauves en me condamnant à te suivre.
Démon de minuit, bravant la stupeur de mon désir inassouvi, tu me délaisses en m’autorisant à m’enfuir.
Tout et rien à la fois, tu n’es qu’un soupçon de mes visions, qu’une ombre qui, évaporée, se faufile dans mes pensées et me tourmente ; qu’une présence qui m’ensorcelle et me grandit.
L’inspiration du poète, la voix du musicien, la foi du comédien, tu es tout cela et rien à la fois… Ephémère beauté, tu m’as ensorcelé et tu as kidnappé mon cœur, mon âme et mon esprit ; chair de ma chair et fruit de ma passion.

Tes yeux sont des diamants et brillent de milles feux lorsque, la nuit, la lumière de la bougie éclaire tes formes et ton visage, et que le simple passionné que je suis se noie dans les merveilleux replis de ton cœur. Envoûté et reposé, je m’endors dans le creux de tes seins ; amante, mère, sœur de ma chair, je t’aime…

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Deviendrais-je fou ? Insensible et plat ?
J'ai la tête qui tourne... quelque chose ne va pas ! Je sens que je perds pieds dans cette jungle, dans cette merde. La bizare et très désagréable impression d'avoir des ailes, mais d'être enfermé dans une salle et de ne pouvoir m'envoler.
Plus j'y pense... plus j'ai peur ! Que deviens-je ? je me perds, je le sens mais je n'arrive à rien... je ne peux rien faire.
Une seule issue se présente à moi, Toi ! Mais qu'est-ce que j'ai avec toi ? Qu'est-ce que tu m'as fait ? Lâches-moi ! Je ne t'ai rien fait...
Que c'est horrible ! Se sentir sombrer mais ne rien pouvoir faire. Se sentir seul, inutile, inintéressant, la totale quoi ! Vrai que quand une chose ne va pas, tout par en vrille.

Dans les instants de lucidité comme celle là, j'ai envi de foutre ma vie en l'air... fumer, me droguer, boire, bref... la décadence totale !
Dans les instants de lucidité... dans mes instants d'égoïsme, oui ! Parce qu'après tout, les autres ont des problèmes ; quelle connerie ! j'en ai... enfin, je m'en créé des milliards moi aussi.

J'ai trouvé LA solution !
Il ne faut pas que je m'arrête... pas un instant de répis pour faire un plan arrière, voir ce qui ne va pas, faire le bilan quoi. Je dois continuer de faire comme si tout allait bien ; je ne dois pas stopper, pour m'empêcher de réflechir ! Voilà la solution, je suis un génie.
Ne me reste plus qu'à l'appliquer... >__<

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Envie d'écrire... mais quoi ? Comme si cette enfant capricieuse qu'est l'inspiration se refusait à moi. Ce frisson qui me parcourt quand je pense aux journées et aux nuits où nous nous sommes unis ; Cette envie furieuse et fièvreuse qui m'enlève toute volonté, et qui m'abandonne, tremblant, aux aléas du temps. Il en est de la Muse comme de la femme aimée ; de l'Inspiration comme de l'Amour ; une fois que l'on a goûté au fruit défendu, nous sommes damnés et condamnés à ne plus que les désirer.
Ma pauvre carcasse est vide. Plus de femme pour me faire vibrer et vivre ; plus d'inspiration pour m'aider et me faire survivre. Pauvre carcasse vide, sans vie, abandonnée au déséspoire, réduite à l'impuissance par le temps et les hommes ; esclave de mon propre corps, finalement. Combien de fois n'ai-je pas rêvé d'une autre fois, d'un autre part ? Mais aucun dieu ni aucun diable ne répond à mon cri, à mes appels. Nous sommes seuls ; misérablement seuls ; détestablement seuls ; malheureusement seuls. Alors que ferons-nous, Humains ? Comment ferons-nous, Humains ?

J'ai peur.
Peur de ne plus pouvoir à nouveau remplir ce triste corps. Peur de ne plus trouver aucune personne pour réchauffer mon faible corps. Peur de ne plus trouver l'Inspiration pour donner un nom aux Chimères qui hantent ce corps halluciné !
Et cette peur m'étrangle, me laisse désabusé et m'empêche de vivre.
Et cette peur me vide, me laisse faible et me sape ma soi-disante puissance.
Et cette peur me tue ! Tel un poison, elle s'insinue au plus profond de mon être, de mon esprit et de mon coeur, ne laissant aucun espoir !

Je ne suis pas mélancolique, mais je ne suis pas joyeux ; Je ne suis pas triste, mais je ne suis pas heureux. J'ai peur : j'ai confiance, mais d'un autre côté, je n'ai pas confiance...
Cette impression de tièdeur m'horripile et donne envie de vomir ! Mais je ne sais pas ce que je recherche... ce qui me manque...

Plus je réfléchis et plus je me trouve, moi-même, formaté, rêvant à des choses incensées. Et ressentant ce malaise, j'ai du mal à trouver un vrai sens à ma vie, à ce que je fais.
Qui suis-je ? Suis-je vraiment (réellement) celui que je pense être ? Ne me suis-je pas créé mes passions, mes envies, mes rêves ?
J'ai du mal. Je m'y perds vraiment. Je suis vraiment complètement perdu !

C'est l'affection qui me manque. Les contacts, les câlins, les mots doux. Je me sens comme une glace prête à être brisée. Je me sens faible et je n'ai personne qui pourrait me protéger.
Je tiens.
Je tiens et j'attends... j'attends le moment où je m'écroulerais, en miettes, sans que personne ne comprenne, sans que personne n'y puisse rien. J'attends, stoïque, comme le condamné sur le chemin de la Mort.
Je la sens cette boule... cette sensation étrange qui me prend le ventre et se propage agréablement et bizarement dans tout mon être. Un peu plus... il ne m'en faut encore qu'un peu plus, et je craque, je pleurs et je m'effondre.

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Je ne suis pas mélancolique, mais je ne suis pas joyeux ; Je ne suis pas triste, mais je ne suis pas heureux. J'ai peur : j'ai confiance, mais d'un autre côté, je n'ai pas confiance...
Cette impression de tièdeur m'horripile et donne envie de vomir ! Mais je ne sais pas ce que je recherche... ce qui me manque...

Plus je réfléchis et plus je me trouve, moi-même, formaté, rêvant à des choses incensées. Et ressentant ce malaise, j'ai du mal à trouver un vrai sens à ma vie, à ce que je fais.
Qui suis-je ? Suis-je vraiment (réellement) celui que je pense être ? Ne me suis-je pas créé mes passions, mes envies, mes rêves ?
J'ai du mal. Je m'y perds vraiment. Je suis vraiment complètement perdu !

C'est l'affection qui me manque. Les contacts, les câlins, les mots doux. Je me sens comme une glace prête à être brisée. Je me sens faible et je n'ai personne qui pourrait me protéger.
Je tiens !
Je tiens et j'attends... j'attends le moment où je m'écroulerais, en miettes, sans que personne ne comprenne, sans que personne n'y puisse rien. J'attends, stoïque, comme le condamné sur le chemin de la Mort.
Je la sens cette boule... cette sensation étrange qui me prend le ventre et se propage agréablement et bizarement dans tout mon être. Un peu plus... il ne m'en faut encore qu'un peu plus, et je craque, je pleurs et je m'effondre.

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Cela fait trois jours que je n'arrive pas à dormir... je me couche trop tard, mais je n'arrive pas à dormir avant !
Extenué...
J'ai l'impression d'être sur un fil, d'être à la limite, que je peux dérailler à tout moment... et je suis tenté de le faire ! Tellement facile, et si dur en même temps.
C'est encore cette crise...
Ce besoin de savoir d'où je viens, ce que je fais et où je vais. Que faire de sa vie dans ce cas-là ? Je ne suis pas fait pour ce monde du travail dans lequel je me retrouve... je ne suis pas à ma place (impression récurente dans la vie comme dans le travail). Doit-on se forcer tout le temps ? A-t-on un avenir si l'on est inclu dans le cadre de la société ? Vivre toute sa vie à moitié... suis condamné à le faire ?
Je ne veux pas ! Je ne le supporterais pas. Je deviens de plus en plus, jour après jours... un peu plus schizophrène.

De quoi ai-je besoin ? Qu'est-ce que j'aimerais faire ? Tout sauf ça ? Non, ce n'est pas une réponse ! Je veux faire quelque chose qui me plait. De la musique... des voyages... mais pourquoi cette société demande-t-elle d'avoir de l'argent ? Suis-je resté un grand enfant ? Mais encore une fois, en quoi cela serait-ce nécessairement incompatible ? Pourquoi ne pourrais-je pas allier les deux ? Je ne sais pas... mais je vois ça comme une lutte.
Rhaaa ! Et à quoi ça rime toutes ces questions ?! J'ai l'impression de rester au même endroit, de ne pas bouger et ce, même à chaque fois que je me pose ces questions pour "avancer".

"From cradle to grave" ! Oui, c'est vraiment déterminé ! Cette société de bien-pensants qui prônent un multiculturalisme empêche réellement toutes autres pensées que la sienne, enfermant les hommes dans des carcans dont ils n'ont pas le droit, et dont ils ne peuvent pas se libérer.

Je me réfugie dans mes rêves...
Mes rêves et mes pensées, c'est les seules choses qui me restent. Et maintenant, j'ai du mal à dormir ! Même cela m'échappe !
Et personne pour me comprendre... pas un soutien... L'impression d'être seul dans un univers de néant.
Je suis triste... je veux pleurer. Pour que tout s'arrête.
Faut que je trouve quelque chose... Je déprime...
Et je n'arrive pas à saisir ce qui colle pas... à cerner ce qui me manque réellement. Si je trouvais...
Si je trouvais cette solution...
S'il existait une solution...

Je suis perdu...

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Je ne sais plus quoi écrire...
Je reste prostré devant mon écran, ne sachant comment exprimer le malaise qui est en moi...
Les mots ne sont plus assez fort, plus assez vrais, plus assez justes.

C'est dans ma tête, dans mon coeur qu'il faut aller puiser.
Pour saisir l'ampleur de mon désespoire, de mon attente, de mes désirs, de mes fustrations...

Plus de mots...
Trop de mots...

S.O.S.

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

e nouveau, ça me reprend... il est tard, mais je n'ai pas sommeil. Il est tard mais je suis encore debout, à ne rien faire... pourquoi maintenant ? pourquoi en ce moment ? foutre ma vie en l'air ? mes études à la poubelle ? partir sur les routes, et prendre le transsibérien pour m'installer dans les steppes perdues de Mongolies... voilà ce à quoi j'aspire ! mais ça ne se fait pas... et ça me parait tellement impossible... je ne sais pas.
Pourtant, je pense que ça me plairait... pourrais-tu y vivre ? devenir paysan, agriculteur, éleveur de chevaux et passer toutes tes journées à travailler de tes mains ? Un retour à l'originel, aux sources, au Vrai. Et si je m'en allais ?

Loin, loin,
dans les steppes glacées,
Loin, loin,
sur ces terres gêlées,
Habitait un ermite
joyeux luron,
gaie comme un pinson
Qui jouissait de la vie.

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Remettre une pierre à l'édifice... Cela faisait longtemps que ce défouloir était rangé au fond de mon plaquard. Alors, pourquoi maintenant ? Et pourquoi ici, surtout ?!

Au final, ce n'est pas forcément horrible.
Mais c'est de nouveau des pensées qui m'assaillent. Des questions qui me mettent mal à l'aise au final. Mais pourquoi réagis-je comme cela ?

Parce que j'aime avoir des réponses... ou plutôt, parce que je remets toujours tout en question. Bien sûr, je me suis calmé... mais comment l'expliquer... j'ai toujours en moi cette soif de l'intangible, de l'inconnu, de la connaissance. Ou plutôt de la réponse aux grandes questions...

Aujourd'hui, je tremble de nouveau.
Je tremble ridiculement face à une sensation que je n'arrivais pas à définir, et qui semble me retraverser de part en part.
Et comme toujours... savoir ce que c'est... est-ce de l'amour ?
Est-ce vraiment ça ? Ne me suis-je pas emporté ?
Je sais que je n'aurais pas réellement de réponse. Mais aujourd'hui, ces quelques mots révélés me font peur, me tétanisent, et me turlupinent sans arrêt.
Qu'aurais-je fait ? Je me suis découvert... je me suis mis à nu. Je suis vulnérable.
Mais aussi, suis-je allé trop vite ? Comment être sûr de ce que je ressens. COmment être persuadé d'aimer ?
C'st quoi la différence ?

J'ai peur pour moi... oui. Mais j'ai surtout peur pour elle... Je me connais. Peut-être bien, peut-être mal finalement... je n'en sais rien ! Mais j'ai peur de lui faire du mal, de la faire souffrir... je suis inconscient sûrement... et tellement peu stable !
Bizarrement, tout ce qu'y m'importe, c'est de la protéger. Qu'elle soit bien, heureuse... et j'ai peur de moi. Peur de justement contredire ce que souhaite mon coeur pour elle.

Cela m'est déjà arrivé une fois... je ne veux pas de 2ème fois...
Faire souffrir la femme que l'on aime... c'est la plus atroce des punitions.

Qu'est-ce que je vais pouvoir faire... qu'est-ce que je vais pouvoir dire... ? Rien... Je n'aurais jamais de réponses, je le sais.

Mais je suis perdu... perdu encore... perdu à nouveau...
Saisir l'insaisissable... définir l'indéfinissable...

Cette petite boulle au creu de mon ventre... mélancolie, ptite puce...

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Après maintes et maintes réflexions, je pense bien que jamais je ne connaîtrais le repos.
Le sommeil du brave, l'assoupissement du guerrier, la relâche de l'artiste, la pause du scientifique, le rêve du philosophe. Rien de tout cela.
Ces phrases caressent mon esprit, ma tête, mon coeur et mon âme sans jamais les pénétrer assez. Où allons-nous ?
Une réponse nouvelle, une nouvelle question. Ni plus ni moins qu'un éternel changement pourtant tellement semblable.

Tout peut changer en 2 secondes.

...

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

C'est un peu ironique tout cela, tu ne trouves pas ?
Hier, tu pensais être roi. Aujourd'hui, tu es le manant. S'il n'y avait qu’à peine deux secondes d'existence à vivre, je pense que je préfèrerais me trouver un beau vide pour m'y jeter. Ouais, un trou bien profond... parce que j'aurais bien 30 secondes en plus histoire de tomber et de m'écraser.
Alors, à ce moment là, je pourrais me dire que j'aurais vécu une belle vie. 32 secondes; j'aurais, comme qui dirait, défié la mort elle-même !

Une belle introduction. Voilà ce qu'il faut ! Quelque chose qui mette l'eau à la bouche, qui déstabilise, avec un peu de chance, qui mette mal à l'aise. Comme ça, on donne le ton direct ! On sait qu'on va parler de trucs horribles, naturellement qui ne me concerneront QUE personnellement. Où serait l'intérêt d'une discussion éphémère et stérile sur les problèmes du monde ? Aucun, nous sommes d'accord !

Alors voilà ! Aujourd'hui, questionnons-nous sur l'Amour !
Ah ! L'Amour ! Quelle magnifique et vaste question ! Qui se résume à un seul mot : torture.
Oui... torture... douleur insurmontable qui vous broie, vous déchire les tripes, vous noue le ventre et vous fait vomir. De dégoût, de honte, de tristesse, d'incompréhension.
Mais je vous vois venir, tous ! Que vous allez me certifier que je suis pessimiste, dans une mauvaise passe, déçu, perdu, mais que ça passera ! Parce qu'une peine d'amour (parce que vous serez persuadés que cela en est une !), ça s'oublie.
Comment être malheureux lorsque l'on n'a plus de coeur ? Lorsque plus personne ne vous enchante comme elle vous enchantait ?!

Aller ! Vous la saisissez cette perche ? Oui, j'ai parlé d'elle. Mais je vais couper court. J'étais amoureux. Je ne le suis plus. Je parle d'expérience, je parle de ressenti. J'étais amoureux, j'ai su... au moins une fois dans ma vie, ce que cela faisait que d'être fou de quelqu'un.
Alors, oui. Comment (re)trouver quelqu'un de bien ? Comment savoir (re)tomber amoureux ?
Cela ne se décide pas, voyons ! Oui, oui... je donne bien l'impression d'être à côté de la plaque. Ou tout simplement, cette forme de dialogue m'amuse. L'écriture automatique... avec un peu de chance, je pourrais discuter avec moi même... Parce que tu vois, on est mieux à réfléchir à deux... On serait plus objectif.

Histoire de décortiquer un peu ce que je ressens. Vrai que je n’ai pas vraiment une double personnalité ou quelqu'un d'autre, extérieur à moi ! Je décortique... toujours. Esprit cartésien, selon certains. On va dire que la logique n'est pas mon fort ; mais que généralement, ce sont ces généralités qui nous enferment dans le rôle que l'on souhaite (ou que l'on est forcé de) jouer.
Alors, je ne décortique pas moins pour autant. Et c'est bien le fait de me demander si j'aime cette beauté qui me fait douter. Parce que l'esprit tangible a besoin de preuves d'expériences. Surtout s'il en a déjà fait les frais auparavant. La comparaison se fera inconsciemment, mais elle se fera tout de même. Suis-je amoureux ? Réellement ? Est-ce que je l'étais ? Pourquoi ce n'est pas pareil ? Aurais-je envie de vivre des choses avec elle ? Aurais-je le courage de vivre à ses côtés ?

Voilà, pauvre fou ! Tu en es là.
Qui est ta perle ? Qui est ton âme soeur ?
Faudrait-il encore que tu y crois... à te poser trop de question, tes rêves deviennent du flan : utopie, quand tu nous tiens !
Alors, se larmoyer est une sacrée belle solution ! Je vais pleurer sur mon sort et me traiter d'incapable, de timide, de raté de couple, ...
Sûr que ça m'aidera.

Carapace, petite carapace.
Impénétrable, tu me protèges des épines cachées et cachottières, des illusions illusoires d'une terrible désillusion à venir.
De toute façon, à quoi bon ?
La Vie ne tourne pas qu'autour de notre coeur meurtri et rêveur !

Et quoi, non ? Vrai que tu t'assures de ton indéfectible assurance d'attendre que ton tour vienne, que la muse mette le grappin sur toi.
Et c'est quoi ces regards en biais ? Ces pensées qui te turlupinent quand tu trouves au charme un chien fou ?!
Tu ne pourrais pas me mentir... Tu n'y crois pas plus que moi à cette attente bonne enfant.

La Vie ne tourne pas autour de l'Amour... C'est l'Amour qui tourne autour de notre Vie.
Et la corde qui me pend au nez... le gouffre est tout de même bien plus excitant d'un coup !

H.

Je trouve tout ça très beau =)
J'espère seulement que ce n'est pas trop inspiré du vécu, en ce cas un seul mot me viendrait à l'esprit...

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Comment te dire...

hum... Rolling Eyes

Tout ça, c'est moi...
effrayant, non ? elephant

Très o_o

Mais j'suis plutôt étonnée.
Cette fois ci, t'as mis ton nom x]

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Ecrire... Ecrire... Ecrire...

Depuis quelques temps, je n'ai que ce mot là à la bouche. A l'esprit.
Aller ! Viens que ça sorte. Pourquoi la page reste vide alors que tant d'idées noircissent les recoins de mon esprit.

Assombrissent les sombres recoins d'un esprit déluré, torturé, ridicule et pathétique.
La vie n'est-elle pas un jeu ? Un film ? Une belle histoire de conte de fée ?
Pourquoi non ?

Ecrire... Quoi ? Quoi ? Quoi....... Je fatigue. La lutte, pour quoi ? Pour qui ?
Sombre désespoir et apathie idiote.
Fait donc quelque chose de ta vie plutôt que de t'imaginer qu'un jour, ça te tombera dessus sans prévenir.
La seule chose qui pourrait tomber, c'est l'enclume qui t'enfouira six pieds sous terre. Alors, quitte à choisir, tu prendrais bien une fin plus rapide et peut-être moins douloureuse, non ?

Aller... pathétique. Epanche-toi ! Que dis-tu ? Que cela doit s'en doute faire du bien, malgré tout. L'écriture qui vient comme ça, décousue, sans fil... Il doit bien y avoir une raison à cette floppée de mots ridicules et sans saveur aucune. Ou pas.
Que penses-tu quand tu écris ? Que rêves-tu quand tu souris ? Rat(er) sa vie ?
L'immobilisme à toujours gâcher des vies. La mort, elle n'a même plus besoin de courir. Avec tous ce que nous sommes devenus, elle aurait même sûrement du prendre du poids à l'heure qu'il est. Si j'ai un peu de chance, je pourrais marcher un tout petit peu plus vite, et elle arrivera pas à me rattraper... qui sait ?

Elle, pourquoi pas ?!
Aller, reviens à toi. Tu aimes tellement parler de toi... hein ?! Quoi ? ironie du sort ? Ironique, moi ? Non, juste réaliste. Et ça t'amuse ? Pourquoi... Tu devrais en pleurer, te lamenter, te tordre de douleur et de honte à cette heure... Et même si tu le caches, c'est bien pour cela que tu es ici, à taper ces tristes mots, comme un cri, pour que tout le monde t'entende... ou tout du moins, quelqu'un. Quelqu'un, mais tu ne sais pas qui. Tu devrais penser à la princesse charmante, rêverie de gamine. Mais te connaissant, tu serais bien capable de la rabrouer, par peur d'un je-ne-sais-quoi qui t'empêche d'avance dans la vie, dans ta tête, dans ton coeur, ...
Enchainé. Et incapable de te détacher, alors que la clé est dans ta main, à te narguer, à te regarder, en rigolant... Et voir un clé dans une main, qui rigole, ça ne veut pas dire que tu vas bien, niveau santé mentale... je t'assure !

Ouais... une saleté de prison dans laquelle je me suis enfermé tout seul. Et malgré les clés qui pendent aux murs, je m'attache moi-même. Toujours un peu plus. Histoire de ne plus pouvoir m'en sortir tout court. Et ça, pour toute ta vie, toutes tes actions (?), pour tous tes "agissements" ou ce qu'ils auraient du être.

Tu vois... enfermé. Et plus tu vas en parler, moins tu vas en faire... "Mais bouges toi ! Crétin écervellé ! Décérébré ! Au lieu de fuir..."
Oh ! Et puis, merde ! Débrouilles-toi... sans moi ! T'es grand après tout.
Va pleurer tes larmes, va dégueuler ton mal de vivre, ton imperturbable mal-aise. Malêtre.

Ecris ! Ecris ! Le vide sert à cela. Créer pour crier dans le vide. La personne que tu attends n'existe pas. Tu ES. Et faudra bien t'y faire. Alors, te prendre en main... Comme un ADULTE ?! Au lieu de fuir, à bâton rompu en sens inverse. Où cela te mènera-t-il ?
Nul part. Tu le sais tout autant que moi. Je le sais autant que moi. Alors, pourquoi tu ne te bouges pas ? Prends la peau d'un autre moi ? D'un autre toi, ça pourrait t'aider ! Et au diable les : "mais, j'me sens mal. Je suis pas vraiment moi..."
Qui es-tu ? Qui suis-je ? Tu n'es qu'un fruit d'amalgame de poussières et d'images que tu véhicules. Tu peux ETRE quelqu'un. Un autre ? Ou toi. Qui sait... Pourquoi mentirais-tu aux autres ? Et pourquoi ne te mentirais-je pas ? Ne me mentirais-je pas ?

Image de style pour effet de style.
Fin pour moi.
Avances, toi.
On verra bien de quoi demain sera fait...
(mais je sens que je m'en doute un peu... si ce n'est pas toi...)