Rencontre d'un éléphant avec Dieu ...

Il m'est apparut,
Vil créature poilu,
Que tu me dois tes larges oreilles,
Et tes bruits sans pareilles.
Tu me dois ta mémoire qui jamais,
Ô grand jamais faillirait !

Grâce à moi, tu vis.
Grâce à moi, tu pris.
Et sais tu pourquoi ?
Parce que c'est pour moi.
Que tu le veillent ou non,
Jamais tu ne me confond.

Je ne suis pas un maître,
et partout tu peux paître.
Mais dans tes certitudes,
N'oublie pas ta solitude.
Oui, tu es seul, tu n'as rien,
Et peut être qu'alors tu crêverai comme un chien ...

Mais ... Mais non.
Dieu est clément, Dieu est con.
J'aurai pu depuis longtemps,
t'abandonner au néant !!
Vil animal qui plusieurs fois,
osa lever la trompe vers moi !
Oh oui, j'aurai du te laisser !
Au moins, tout cela ne serait peut être pas sans intérêt ...

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Ce n'est pas à un vieux singe,
Que l'on apprend à faire une grimace.
Ceux ne sont pas mes méninges
Qui ressembleraient à une limace.

Et oui, me voilà devant toi.
Je lève ma trompe encore une fois.
De ma solitude, il ne me reste que ma tête,
Le reste de mon corps tremble et pète.

Je n'oublie jamais.
Fine mémoire.
Alors ce que tu fais,
C'est sans espoir !

Bien sûr que tu es Là.
Bien sûr que tu fais Loi.
Ton nom est Dieu,
Mais je ne suis pas pieux.

Alors, laisse moi t'appeller Légion ;
Faire de toi, l'avatar du Mal.
Du sang, des cris, Aime ça ! Tu feras sensation.
Et laisse un éléphant brouter au calme.

Parce que toi aussi, auprès de ton arbre, tu es seule...
Parce que moi aussi, auprès de mon arbre, je suis seul.

Alors laisse donc mes grandes oreilles,
Ma trompe, mes yeux et mes orteils.
Tu m'aurais cela dit créé,
Mais tu ne peux reprendre ma liberté.

Alors laisse moi mastiquer.
Manger mes herbes, faire ma vie.
Tranquille, pépère compère ravi
De vivre, manger, boire, exister !

Stupide animal abruti !
Tes paroles sont bien profane !
Que penses tu faire ici
Si ce n'est être un âne ?!

Tu penses peut être ...
Que j'ai tord ?
A ne paraître
Jamais d'accord,
A observer
Loin de ce monde
L'animal outragé
Et sa colère furibonde ?!

Oh, stupide, idiot, crétin !
Qu'ai je vais au diable
Pour mériter ce baratin !
Vas y, dans ton étable !
Et qu'on ne t'y revoit plus !
Toi qui te dis si sage,
Si incorrumpu ...
Mais ce n'est plus de ton âge.

L'éléphant a bu ?!

Ta liberté, je l'ai entre mes mains,
J'espère que tu penses pas
Que je vais - en bon samaritin -
Te laisser faire, pauvre petit rat !
Tu as fâché Dieu,
Sois en bien sûr,
Et j'irai boucher de mes pieux
Toutes tes fissures ...

Au loin, je vois l'éléphant plein de félicité,
Il n'est plus animal :
Juste humain.
La mort unit dans le mal,
Ce que la vie a séparé dans le bien.

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Sache que de sage, je n'ai que l'image.
Utopie d'une folie aux accords désunis.
Je suis le roi, des animaux ; le roseau, de ce bois.
Intelligence parjure d'une jurisprudence.
Où est donc ta fierté, autodidacte malmené ?
Ta prude joie aux rudes exploits ?
Ce qu'il te faut, c'est monter à l'échafaud.
Voir, boire et te nourrir d'espoir,
Qu'un jour, tour à tour,
La nuit s'étendra pour toujours.

Décousue au cause du fut,
Ma pensée prise aux quatre vents,
S'étiole, s'étire, s'éventre, s'extase.
Survenant à toi, au vent, au roi,
Clinquant, cliquetant, caquetant,
Les méandres douteux du doute sinueux.

L'éléphant, l'enfant-roi
Se présente, se vante devant toi.
Que faire du fer de lance
Quand la chance n'a pas souffert ?
L'éléphant enfante.
L'esprit libre vibre et se saisit
De Dieu, la lumière et l'espoir,
Qui naît dans les yeux et meurt chaque soir.

Le soir, je me couche.
Trompe en avant, avant de me tromper
Serait-ce sensiblement vrai que la paresse s'enfuit ?
Dieu donnerait-il dix dons à la dinde de la farce ?
L'éléphant à bon dos. Il fait le dos rond.

Prêts ? Un, deux trois ….
Je ne t’écoutes plus –
Ça y est – j’ai disparut
Et ma sortie laisse un grand froid.

Sûr ? Quatre, cinq, six …
Dans ton esprit, je ne suis plus –
Ça y est – j’ai disparut
Tu as arraché l’appendice.

Il enserrait ton cœur
Fracassait ta cervelle
Sans trop de rancœur
Vas y, étend tes oreilles.

Je suis Dieu, le tout puissant,
Né des libertés, né des idées d’enfants
De quelques fous que la terre
A projeté en enfer.

« J’avoue ma faiblesse,
Je dépose les armes
De dieu, je n’ai que l’allégresse
Et beaucoup moins de charme.

Mais les seigneurs ont le droit
A des vacances n’est ce pas ?
Mais Dieu peut bien
Accuser le choc de ses vilains ?

Mais laissez le, voyons …
Il rattrapera tout une prochaine fois
Allons, allons … »

Je regarde l’éléphant
L’éléphant regarde ‘Dieu’
De ses doux yeux d’enfants
Et les miens ne sont pas mieux …

Les larmes coulent le long de mes joues
Comment faire pour ne pas devenir fou ?!
Et elle glisse lentement et trop vite,
Ces cascades d’eau bénite …

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

La lumière du monde s’éclipse.
L’éléphant regarde et s’attriste.
S’il devait comprendre quelque chose,
C’était bien qu’il lui fallait sa dose.

Sa dose de lumière ;
Sa dose de colère ;
Sa dose de plaisir ;
Sa dose de désir.

Alors, il regarde le ciel,
Admire les étoiles
Qui lui paraissent si belles,
Epinglées sur leur toile.

Ces petites loupiotes
Qui sous un regard s’illuminent,
Ne sont-elles pas idiotes ?
Elles ne paient pas de mine !

Et doucement, ceux sont des gouttes
Qui viennent s’écraser contre le front de l’animal,
Douces, chaudes, humaines ; avec une pointe de doute
D’où viennent donc ces pleurs ? Dieu, aurais-tu mal ?

Dieu, aurais-tu peur ?
L’éléphant est là ; il veille.
Alors, quand bien même, à ton malheur
Tu n’as pas de réponse, tu sommeilles.

Les étoiles brillent dans le ciel noir
Comme des fleurs qui éclosent et se dilatent,
Amoureuses, belles et pleines d’espoir,
Elles guident et montrent le chemin sans hâte.

L’éléphant est triste.
Sage, il ne dit rien.
Mais regarde, autiste,
La lumière de demain.

Et quand les boutons d’or disparaissent,
Que le vent de l’aube entonne son chant,
C’est un cœur empli d’allégresse
Qui se lève et loue le ciel en riant.

La lumière est revenue,
L’espoir nous revient !
Et même si elle nous parait crû
Elle nous aime et nous fait du bien.

L’éléphant, amour de la Lumière,
Lumière, amante de l’éléphant.

Là. Il y a l'éléphant.
Ici, la lumière. Brillante, luisante. Elle devance l'animal à oreilles et ses contours se fondent doucement dans le décor naturel. Par delà une porte invisible, on lit une cascade que les rochers font vibrer au rythme des vagues. Est un hasard ? - Lumière suit le bruit.
Elle qui ne voit rien. Qui s'aveugle.
Elle qui ne sent rien. Qui s'auto-détruit.

Elle le sait, c'est tout. Elle sait qu'elle doit conduire l'éléphant. Elle sait qu'elle doit - qu'elle veut - être son guide, car après tout, il a tant fait. Elle sait qu'il n'a pas repoussé ce Dieu horrible, fou, un peu décalé dans ce buisiness de pouvoir. Non, l'éléphant n'a fait que poser les bonnes questions. Il est comme ça, l'éléphant. Lui, il vit en s'interrogeant.

Et la Lumière a l'impression qu'il se détruit. La nuit même, quand l'obscurité parvint à l'engloutir, elle entend encore susurrer les sanglots enfantins de l'animal à poils. Elle discerne le son de ses pleurs et cela lui fait peur. Elle, elle vit dans la terreur.

Qu'on t'il de commun, presque rien. Elle est née depuis la nuit des temps, lui n'est qu'un foetus à l'échelle de l'humanité.

Foetus deviendra Homme. Elle sera le garder le temps qu'il faudra.
Pour qu'il puisse voler de ses propres oreilles.

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Aujourd'hui, je vois !
La lumière... quel petit espoir.
L'éléphant sans sa trompe se noie,
Et pourtant, il n'aime pas boire.
Sauve-moi !
Ne me laisse pas choir...
Ou je ferais de toi
Ma petite bête noire.

Alors, tu es contente,
Lumière de honte ?
Tu n'es pas repentante,
Lumière de haine !
Serais-tu méchante,
Lumière de doute ?
Que tu serais présente,
Lumière de drame !

Tu as ton animal aimable,
Tu en es contente ?
Par ton côté charitable,
Tu te sens conciliante.
Je n'ai rien à dire qui ne t'accable
Alors à quoi bon être présente !
Tu vois, je te trouve détestable
Et pourtant attachante.

Oh oui, tu peux me traiter d’ingrat,
D’incapable et de poltron !
Mais il est des choses que tu ne sais pas
Et qui toujours te remettent en question.
La vie n’aurait pas de sens sans quoi ?
Toi, moi, les autres… tous des pions.
Alors je ne suivrais que mes pas,
Et te laisserais à l’abandon.

Je me bats pour ma liberté,
Je me bats pour mes grandes oreilles.
Qu’elles me permettent de m’envoler ;
Que je m’en aille à tire d’ailes.

Loin, loin, loin de toi.
Loin, loin, loin de ça.

Lumière, Lumière… envie de toi !

Notre dialogue se passait.
A un moment j'étais sourd,
A l'autre tu étais muet.
Quand l'un ouvrait des portes,
L'autre les refermait.

Sommes-nous revenu à l'époque d'Adam et Ève
et le serpent dans son idéal ?
C'est si simple au final
une parole, une idée, des rêves...

Ce qu'il manque aux Hommes,
c'est bien le dialogue.
Tout est un pur monologue,
un alignement de voyelles et de consonnes.

Si c'est ainsi que commencent les guerres,
si c'est ainsi que finissent les paix,
alors je veux que l'on me fasse taire
et que tout se crée.

Diable, si j'avais un tant soit peu de temps
Je ferais revenir tout comme avant :
les Hommes au statut d'animal
et Dieu dans le vide intersidéral...

Je suis Née pour être discutée,
jugée, contestée, priée.
Alors si le dialogue s'en va...

... là...
... tout-bàs...
... à petits pas...

Il me faut prendre l'air

This is...

how ...

I disappear ...

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Ô combien de fois nous avons cherché la lumière !
Combien de nuit avons-nous prié ?

Et tout cela pour que tu ne te plaignes pas...

Vas-y, rentre tout en toi,
Fait de la Terre un capharnaüm !
Que notre ventre se torde trois fois ;
Retire-nous notre condition d'homme.
Le monde sera-t-il meilleur pour autant,
Le Dieu plus juste, et le temps plus lent ?
Vas-y, rentre tout en toi,
Tourne ta langue trois fois :

Et tout cela pour que tu ne te plaigne pas...

Poupées de chiffons,
Voodoo brûlés,
Homme-torchon,
Esclaves mort-nés...

Et tout cela pour que tu ne te plaignes pas...

Dieu, Lumière...
Tu les confonds, mon cher.
A chacun sa manière d'être,
A chacun ses maux, ses airs.

Regarde là, Lumière.
Légère, fière, austère,
Elle dissimule son ombre,
Dans sa propre pénombre.
Bien du mal à être,
alors elle ne fait que paraître...

Dieu, quand à lui,
se pavane, cette abrutie ;
Marque les mots au féminin,
(ça fait rimer ses quatrains)
Joue avec toi, avec Elle,
Se voit parfois pousser des ailes...

Et s'envole haut... haut... haut...
Plus haut que Lumière, qui vole bas... bas... bas...

Et sombre. Et se perd.
Et se meure. Et espère.

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Puisqu'une forme te plait,
Dans les normes, je le ferais.
Voici donc ta réponse hideuse,
Dieu... Lumière radieuse.

Oui, Dieu et Lumière !
Tu es ce tout pour ceux qui n'ont rien.
Dieu d'espoir et de bien
Une lumière au bout du chemin de pierre.

L'un dans l'autre, liés
Dieu est venue pour nous sauver...
Suppliant l'âme errante et l'éléphant

D'atteindre un jour cet état alité,
Entre poussière et rêve éveillé.
Le dernier hymne d'un éléphant.

Hey Sato !
Un nouveau sujet ça pourrait être pas mal... non ?

Dieu t'avoue qu'il n'a plus grand chose à dire et qu'il a peur de se répéter u____u'''

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

ça me va, très chère ^^

On est plus que tous les deux, ici aussi x)

Mais j'attendais,
Que tu fermes ton clapet...

x)

Bref. On a un autre sujet dans nos poches ?
lol!

Enroule ta trompe toi-même ! è___é
Mhm... Dieu réfléchi(e).... ça pourrait encore être un dialogue, c'est plutôt marrant...

Par contre, le sujet...

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Mon dieu... excellent !

"enroule ta trompe toi-même " Cool

J'aime !

Il te faut pas grand-chose XD

Ca ne change rien au problème!
Trouve un sujet toi !

Nombre de messages : 335 Age : 37 Date d'inscription : 11/06/2007

Ralala... toujours les mêmes qui bossent V________V

Geeeeeeeenre.... x)

» Dieu