The Faculty's Underworld
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 La Mort du Capitaine Withmore

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Iwëne
Kit
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Kit

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MessageSujet: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeDim 28 Oct - 0:48

Bientôt sur vos écrans (d'ordinateur):
"La Mort du Capitaine Withmore."


Ou: "L'assassinat de Charlie James par le lâche monstre tentaculaire."


Dernière édition par le Sam 15 Déc - 21:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeMer 31 Oct - 20:19

"La bande-annonce qu'elle est trop bien! En anglais parce que sinon, c'est pourri, les bandes-annonces! Faut vivre avec son temps! XD"




Charlie: "I love you. I love you too. And I always love you. *now, to a fourth person* And you... Hmm, I'm not sure but...think as you wish."



Charlie:"So, it's time for me to..."tirer ma révérence", yeah? Like the frenchmen say... It's your turn now!"


Un monstre tentaculaire: "Bleuuuuargh!"

BOOOM!
(vous en connaissez beaucoup vous, de bonnes bandes-annonces sans explosions, de nos jours?!)


Vitalie: "Do that again and I kill you! *soupir* Forget. Do that again."


Georg: "So...It wa the captain after all!"
Light: "No. No... He is the captain. And he will always be.
Zack:*laughs* "He would loved that!"

Dans un futur proche, de l'action, du rire, des larmes, un dirigeable, des explosions, un monstre tentaculaire...et une paire de lunettes de soleil!

Starring

Charles James Withmore

Zackary Solansky

Light Weddmore

Vitalie Darshaw

The bloody hell monster with tentacles

and Georg Roosetange as Georg Roosentag




Bientôt tous là pour vous!









Je...désolé...j'avais besoin de me taper un délire, après une journée aussi longue... Je...navré. U_U Promis, l'histoire complète arrive, heu...bientôt!


Dernière édition par le Jeu 1 Nov - 10:15, édité 1 fois
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Iwëne

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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeJeu 1 Nov - 4:44

    *crie histérique*
    Maman ! Papa ! Regardez ! Regardez ! Hey, Anna, t'as vu ça ???
    Je tourne dans un film ! JE SUIS LA VEDETTE D'UN FILM !!!
    -Hm, nan mademoiselle, vous n'êtes pas l'héroïne.
    AH BON ???? C'EST QUI ALORS ???
    -Heu... Charlot quelque chose... un gars pas très connu... Il n'a eut que des rôles de second plan jusqu'à maintenant.
    Les scènes de cul ?
    -Heu, oui, principalement... vous l'connaissez ?
    Plus ou moins. Je bossais avec lui sur ce genre de film... Il squattait souvent ma loge.
    -Ah.
    Enfin, peu importe ! C'est l'passé ! *reprend son cri histérique* VOUS VOUS RENDEZ COMPTE ??? JE VAIS TOURNER DANS LE FILM DE L'ANNEE !!
    Cela dit... un détail me tracasse... et se transforme en question... Pourquoi j'ai aucune réplique dans la bande annonce ? O___ô !

    MANAGER !!! S'vous plait ! J'ai à vous causer ! *repars en courant vers les portes des studios*


SCHPLAM !
La porte claque, et chers spectateurs, vous n'avez évidemment RIEN vu...
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Kit

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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeJeu 1 Nov - 10:11

C'vrai ça, Vitalie et le monstre tentaculaire n'ont pas de répliques dans la bande-annonce! m'en vais remédier à c'la!

On édiiiite...et ça tourne! Action!

(le réalisateur-scénariste n'est qu'un rendeer , et il a de la peine à utiliser la caméra avec ses gros sabots! u_u XD)



EDIT: Vala, tout le monde il parle dans la bande-annonce maintenant! Very Happy

Comment et pourquoi vous demandez-vous? Comme le dit la mamzelle: vous n'avez rien vu, simples spectateurs! Very Happy
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Sato

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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeJeu 1 Nov - 17:22

Mais lol.... bounce bounce bounce bounce bounce
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Nightwatch

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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeSam 3 Nov - 23:02

Au bout de la scène, dans un petit coin sombre, un épithaphe noté sur un bout de papier (quoi ? z'avez jamais vu des trucs comme ça vous ? les films sont tellement mal fait de nos jours ...) :

Citation :
Et moi ???

Signé : Albert Smith

______________


J'attend ça avec impatience Cap'tain ! =D (nom de scène : rendeer )

_____________


Les critiques du Nouvel Obs' :

Nanard, expert comptable : "Ouah ... Trop d'la balle ..."
Albert Smith, chiant et PNJ de service : "Et moi ???"
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Kit

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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeDim 11 Nov - 18:18

Et que le spectacle commence! (il est vivement conseillé d'écouter la tracklist mise en lien ci-dessous pour profiter pleinement de l'intensité du texte - si intensité il y a Wink )



La Mort du Capitaine Withmore




[Tracklist pist one: Duel of the Fates - Star Wars Episode I: The Phantom Menace, John Williams - Lien:http://www.radioblogclub.com/open/141284/duel_of_the_fates/Duel%20Of%20The%20Fates%20-%20Star%20Wars%20Episode%20I%20-%20John%20Williams]




Perdant de l’altitude, le Ballon tangua dangereusement avant de se stabiliser du mieux que ses moteurs fatigués pouvaient le lui permettre. Du moins c’était un ballon, parce que les chaussons volants à bulle ne volaient pas. Constitué d’un agglomérat de métal, de tôles, de bois renforcé et de matériaux tous plus incongrus les uns que les autres et récupérés on ne sait où, l’engin volait littéralement au cœur de la tempête, le jeu de ballons qui aidaient à le maintenir en l’air frôlant dangereusement les éclairs. Mais pas la pluie. Tout simplement parce qu’il n’y en avait pas. La foudre, le tonnerre, les nuages, le vent, mais pas la pluie.

« Dites, cria Georg Roosentag pour se faire entendre par-dessus le vacarme ambiant. Vous ne trouvez pas qu’il est un peu bizarre cet orage ? » Accoudé au bastingage, le scientifique se perdait dans la contemplation des éléments qui se déchaînaient autour d’eux. Même en plus dix ans, Roosentag n’avait pas changé, aussi curieux qu’un chat et aussi prudent qu’une crevette à la surface du soleil. Il avait beau se retrouver plongé au beau milieu d’un enfer dans le ciel, il restait capable de s’en émerveiller.

Sa supérieur et amie, la doctoresse Light Weddmore, avait pour cette raison fichtrement envie de lui flanquer une tape hargneuse derrière le crâne. Mais même en situation de crise, elle hésitait ; ç’aurait été comme frapper un chiot. D’autant plus qu’elle aurait dû pour ce faire lâcher la rambarde à laquelle elle s’agrippait de toutes ses forces et faire quelques pas sous le vent qui secouait la nacelle comme un bouton oublié dans la machine à laver. Autant dire qu’elle n’en avait guère envie ; Light avait toujours été femme à garder les pieds sur terre.

Elle se contenta de lever les yeux au ciel tandis que son assistant ne perdait pas une miette du spectacle, et elle maudit encore une fois le concepteur de l’engin(1). Le type était peut-être un génie, mais on voyait bien que sa fabuleuse cervelle de bricoleur n’avait guère tenu compte des aspects essentiels tels que le confort et la sécurité des passagers. Le Ballon, comme l’homme l’avait appelé –les plus grands génies manquaient parfois d’imagination- faisait près de vingt mètres de long, mais la nacelle en elle-même, le pont où on pouvait circuler, était à peine assez spacieuse pour trois ou quatre personnes. Et ils allaient devoir rentrer à cinq… De plus, le fameux concepteur avait cru bon de parsemer la moindre surface du rafiot volant de tous les gadgets possibles et imaginables, dont la plupart avaient grillé à cause de ce foutu orage. Comment s’appelait le type déjà ? Logan, ou quelque chose comme ça, croyait se rappeler Light. Il leur avait envoyé le Ballon, une invention de son cru, pour qu’ils aillent chercher les deux inconscients qui avaient décidé d’aller braver la tempête. Le fait que l’un des deux fous soit le chef et la femme du bricoleur de génie et que l’autre soit un irritant mercenaire que Weddmore devait supporter –en plus de Georg !- depuis plus de treize ans n’avait rien d’étonnant. Le monde avait beau être tombé sous la coupe d’extraterrestres belliqueux et de mutants psychotiques et difformes, il y avait des gens qui ne changeraient jamais et qui n’attendaient qu’une occasion de se jeter dans la gueule du loup. Eux et leur fichu sens du spectacle ! Essayant de lutter contre ses longs cheveux couleur suie qui lui fouettaient le visage, Weddmore se cramponna plus fort encore au bastingage. Que dieu et les démons de l’enfer maudissent Charlie Withmore et Vitalie Darshaw !

Accroché comme un beau diable à l’assemblage de manettes et de poulies électroniques qui servait de gouvernail, Zackary Solansky se disait plus ou moins la même chose. Merde quoi, quarante-neuf ans, il était trop vieux pour ce genre de trucs ! Le russe se plaisait à dire qu’il était un type censé, qui faisait du bon boulot, et ce même si son boulot d’origine n’avait plus vraiment lieu d’être depuis quelques temps, depuis que ces saletés étaient venues foutre le bordel partout dans le monde. Comme si lutter à l’époque contre des trusts telle que la Genetics Corporation n’avait pas suffit, voilà maintenant que l’humanité, qu’elle soit mutante ou pas, se retrouvait à conserver le peu de terrain qu’elle avait pu gardé face à une horde de machins venus d’ailleurs qui salopaient tout ce qu’il touchait. Tout naturellement, Zackary n’avait pu s’empêcher de s’en mêler, de rejoindre la lute en supervisant les cellules de résistance en Russie. Mais son job c’était la logistique, pas le terrain ! Mais allez dire ça à Charlie Withmore… Solansky avait beau le connaître depuis l’enfance, il se demandait pourquoi l’ancien mercenaire arrivait toujours à l’embobiner. C’était son truc, à Charlie : une sorte de magnétisme, un charisme animal qui faisait qu’on ne pouvait s’empêcher de le suivre simplement…simplement parce que sinon on se demanderait toujours ce qu’on aurait manqué. Et le commandant Solansky, ancien chef du bureau des affaires mutantes, ne pouvait finalement pas faire autrement que s’impliquer. Quand on est père d’une fille de treize ans et qu’on ne tient pas à voir sa famille menacée sans rien faire, on finissait toujours par se retrouver dans le feu de l’action.

Aussi, quand le docteur Weddmore l’avait contacté en urgence au beau milieu de la nuit pour l’avertir que Withmore avait contre tout avis quitté la base des anciens rebelles du MIL pour se lancer dans une mission suicide en compagnie de la cheffe de l’organisation, Zackary avait bien dû y revenir, dans le feu de l’action. Seulement, il n’aurait pas cru qu’il se retrouverait à piloter un engin expérimental pour le maniement duquel il n’avait jamais été formé, en compagnie de deux scientifiques pour seule escorte de choc. Il faut dire que les superviseurs de la base avaient clairement signifié qu’ils avaient assez de problèmes comme ça à régler et qu’ils ne pouvaient pas se lancer à l’assaut de la forteresse comme ça.

En gros, c’était leur problème.

La forteresse… Un gigantesque complexe pétrolier qui était solidement ancré le long d’une plage en Amérique du Sud. Qu’un mutant contaminé par ces machins d’outrespace en ait fait une place forte à partir de laquelle il étendait une sorte d’empire mégalomaniaque dément qui avait ravagé la moitié du continent et que le même psychopathe ait obtenu assez d’armement expérimental pour faire des dégâts plus conséquents encore n’avait pas été suffisant pour empêcher un certain Withmore de se lancer à l’assaut. Parce que les militaires faisaient traîner les choses, parce qu’il ne pouvait refuser un peu d’action, parce qu’il ne pouvait se défiler devant la perspective d’un flamboyant coup d’éclat narratif…et parce que Zack soupçonnait son ami de chercher à tout prix un baroud d’honneur. A cinquante ans et après avoir réchappé à une maladie génétique dégénérescente, Withmore donnait encore l’apparence d’un homme solide. Mais depuis quelques temps il passait son temps à râler, et ne cessait de dire haut et fort qu’on ne le verrait pas mourir dans un lit.

Que Charlie ait réussi à convaincre Vitalie Darshaw de se précipiter à l’attaque de la forteresse de l’ordure mutante était du coup on ne peut plus inquiétant. Mais tellement attrayant aux yeux du capitaine Withmore qu’il n’avait pu passé outre. Et si Zack connaissait peu la commandante du MIL, il en savait assez pour dire que si cette Darshaw, qui était celle qui avait réussi à embarqué Charlie dans une cause comme son organisation de commandos mutants, n’était pas arrivée à faire changer Charles d’avis et l’avait en plus accompagné, il y avait de quoi s’inquiéter.

Ses cheveux blonds ébouriffés par les bourrasques, Zack Solansky se pencha sur le gouvernail du Ballon, et l’engin plongea entre les vents et les éclairs. Droit sur la forteresse.


* * *
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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeDim 11 Nov - 18:19

La forteresse… Imaginez un entre las de plateformes et de métal monstrueux qui s’élève au-dessus des flots tumultueux d’une mer déchaînée. Ce qui n’était qu’à la base qu’une construction pratique de type industrielle qui prenait pied sur la plage était devenue une construction distordue qu’on aurait crue sortie de l’esprit d’un architecte qui aurait non seulement abusé de la boisson la veille au soir mais qui aurait qui plus est décidé que ne pas accorder d’importance à des concepts tels que la gravité et l’agencement pratique serait une bonne idée. Quand à l’esthétisme, si on considérait qu’un assemblage démoniaque et hautement improbable d’échafaudages et de tours noirs distordues était un spectacle hautement impressionnant quand on se demandait de quelle manière tous les bouts tenaient ensemble, on ne pouvait décemment pas trouver un tel ensemble beau.

Telle une araignée infernale (et légèrement ivre vu dont la manière dont elle se tenait), la superstructure métallique multipliait les raccords improbables et les ramifications ce qui en faisait une sorte de casse-tête architectural constitué d’obstacles qui s’opposaient les uns aux autres. Et c’est au milieu des poutrelles et des tourelles en métal noirci que volait plein gaz ce que tout amateur de science-fiction appellerait sans hésiter « moto volante ». Dépourvue de roue, la carlingue profilée du petit véhicule biplace semblait se mouvoir à l’aide d’une sorte de répulseur qui laissait derrière lui une traînée de flammes bleutées.

La moto slalomait adroitement entre les protubérances et les tuyaux géants et tordus qui n’avaient manifestement pas d’autre utilité que d’être des tuyaux géants et tordus disposés au hasard dans le seul but de donner du cachet. Certains crépitaient d’une lumière électrique, captant les éclairs qui bourdonnaient partout autour de la forteresse. Le complexe s’en servait sans doute pour s’alimenter en énergie et faire tourner ses énormes turbines sous-marines. Aux pieds de la structure qui s’étendait sur la plage, le sable s’était cristallisé en plusieurs endroits, formant une plaque noire et brillante dépourvue de vie sous le mélange des radiations électriques et radioactives découlant de l’énorme production d’énergie de la forteresse. Même les crabes l’évitaient ; marcher avec huit pattes étant déjà difficile, ils ne tenaient pas à s’en retrouver avec plus que nécessaire.

Arque boutée sur les commandes de la moto profilée aux ailerons d’un métal mât, Vitalie Darshaw se concentrait sur le pilotage, son œil droit travaillant à toute allure pour absorber et minimiser les éclats lumineux qui auraient pu la gêner dans sa course. Depuis plusieurs années de lutte éprouvante, la faculté mutante de son œil à agir sur la lumière lui avait plus d’une fois rendu service ; entre ça et découper une plaque d’acier d’un rayon optique concentré. Noués en une courte queue de cheval pour améliorer sa visibilité, ses cheveux blonds laissaient une fine traînée étincelante dans son sillage ; avec tous les évènements des derniers mois, elle n’avait pas vraiment eu le temps de se consacrer à maintenir une coupe plus réglementaire et surtout plus pratique. En tant que commandante du M.I.L, elle avait assez de chats à fouetter comme ça (et d’aliens, et de mutants, et d’humains bornés, et d’anciens soupirants éconduits) sans devoir en plus se soucier de sa coiffure. Comme, par exemple, rester en vie en évitant de s’écraser sur un pylône qui surgissait brusquement dans son champ de vision ou en laissant un éclair se mettre en travers de sa route.
Assis à califourchon derrière Vitalie, un homme de grande taille vêtu d’un large manteau noir qui claquait au vent était penché en avant de manière à regarder par-dessus l’épaule de la pilote et jetait de fréquent coup d’œil en périphérie, aux aguets malgré la tempête. Si une de ses mains était fermement accrochée à une prise-passager du véhicule, autour de la taille de Vitalie, l’autre était occupée par un calibre de taille respectable, dont le viseur lumineux fendait l’obscurité orageuse d’un mince fil de lumière ténue. Ses cheveux mi-longs perpétuellement désordonnés rejetés en arrière sous l’effet de la vitesse, Charles James Withmore se demanda une fois de plus s’il n’était pas devenu trop vieux pour toutes ces conneries. Il avait eu cinquante ans cette année, et si ses temps grisonnaient, il n’avait pourtant rien perdu de son physique et de sa fougue habituelle. Et, finalement, il se voyait mal jardiner des betteraves quand il y avait de l’action à revendre. Seulement, il se demandait juste, parfois, quel chemin sa vie aurait prise si… Bah, foutaises ! Il serra un peu plus les jointures de ses mains gantées, comme pour se rappeler la dure réalité, et ses yeux noirs brillèrent dans les ténèbres d’un reflet métallique. Merde, après toutes ces années, voila qu’il n’avait rien trouvé de mieux que de rechuter ! Et malgré tout ce qu’elle avait pu lui dire, Light Weddmore ne pourrait plus rien pour lui cette fois-ci. Il avait fait son temps, et lui, rien ne l’empêchait de se bouger quand les grandes pontes avaient pieds et poings liés. Charles n’avait pas peur de la mort ; il demandait juste à la choisir.

C’était lui - avec l’aide de Zack Solansky - qui avait fini par localiser l’emplacement de l’ordure qui siégeait dans sa forteresse. C’était lui qui avait passé de nombreux mois à enquêter aux quatre coins du globe dans les bouges les plus infâmes. C’était lui qui avait découvert que le maître de la forteresse tirait les ficelles d’un plan tordu et dégénéré. Lui encore qui avait décidé de s’introduire dans la forteresse pour s’emparer de la chose qui était tombée entre les tentacules de leur ennemi dépravé. Lui qui avait entraînée Vitalie à sa suite… Il faut dire qu’elle ne lui avait laissé le choix quand elle avait découvert ce qu’il avait l’intention de faire. « Je ne laisse pas un de mes gars foutre la merde tout seul » avait-elle dit. Et quand Charlie lui avait demandé ce qu’elle faisait du M.I.L et surtout de Michaël Logan, elle lui avait rétorqué qu’elle avait bine l’intention de revenir et que Charles aussi, histoire qu’elle lui botte le train en public. Même si elle savait parfaitement, sans se l’avouer, ce que Withmore avait l’intention de faire ; il y avait un sens de la camaraderie presque maternel chez Darshaw, et il était hors de question qu’elle laisse un de ses gars s’en aller tout seul. Surtout Charlie. Il l’avait assez souvent été, et il aurait besoin d’un témoin. Logan comprendrait, il comprenait toujours. Le technicien du M.I.L partageait la vie de Vitalie depuis assez longtemps pour savoir qu’elle ne pouvait résister à l’appel de l’aventure, et qu’il y avait un sens du devoir qui s’apparentait à la famille que la jeune femme ne pourrait jamais trahir. Et Charles n’avait eu d’autre choix que d’accepter qu’elle l’accompagne dans son entreprise, et il en était secrètement ravi. Il allait tout faire pour qu’elle, au moins, rentre au bercail, avec une nouvelle légende à répandre. Pas juste l’histoire d’un type malade qui se sera éteint dans l’oubli. Surtout que, pour l’heure, ils avaient réussi à s’en sortir vivants et que le précieux objet si destructeur, pourtant pas plus gros qu’un bouton de chemise, était bien en sécurité dans une poche fermée de Withmore. Il prit mentalement note de ne pas oublier de le remettre à Vitalie une fois à l’abri, avant qu’il ne retourne faire ce qu’il ne pouvait effectuer que seul. Il n’entraînerait personne dans sa dernière aventure…ou presque. Seule une autre personne pouvait en vouloir assez au monstre qui se tapissait dans la forteresse pour accompagner Charlie dans son baroud d’honneur. Il était simplement étrange que ce soit celle-ci qui pût lui donner les ailes nécessaires… Au moins, il avait répondu à son appel. Du coin de l’œil, Charles aperçut la silhouette qui volait dans leur sillage, petit point blanc dans le chaos ambiant qui se faufilait avec grâce entre les bourrasques et les décharges. Les ennemis de hier réunis contre le vilain d’aujourd’hui, hein ? Charles sourit dans la nuit ; ça promettait d’être amusant.
« -Gaffe Charles ! Deux drones sur la droite ! »
L’avertissement de Vitalie avait à peine percé le tonnerre que son équipier se verrouillait déjà sur la première cible qui bourdonnait dans la tempête. Merde, il y en avait combien, de ces saloperies ?


__________________


(1) Elle parlait bien entendu du concepteur du Ballon, pas de l’un des géniteurs de Roosentag.



Alors, avis, premières critiques? Mais que va-t-il se passer ensuite? Very Happy
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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeMar 13 Nov - 21:17

Ensuite ? Charlie va crever T_T
Et le mystère qui plane autour de lui sera enfin dévoilé aux yeux du monde -ou presque.

Ahh...
Ahh...
Ah ?

Qu'est-ce que j'en pense ?
Bah...

J'A-D-O-R-E.

Héhé ^_____^
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Twilight

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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeSam 17 Nov - 0:45

Oh ! Un nouveau texte ! Bon allez, je veux voir la mort de Charlie ! La suite la suite !
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Kit

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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeDim 18 Nov - 20:06

La suite arrive d'ici peu, parce que je prends plus le temps pour rien et que de nouvelles idées vont se greffer au texte pour le rendre plus riche. Attendez-vous à voir débarquer, au moins secondairement, mes amis les clones aux noms colorés, Hailey, sans doute Spike et Leicka Habal ainsi que le Sovereign dans un tout nouveau rôle.

Ouais, va y avoir des explosions, et j'en ai bien besoin!!!
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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeDim 18 Nov - 23:01

Allez, un bout de plus écrit à l'instant! Je conseille toujours d'écouter la musique précitée, parce que je trouve qu'elle va bien avec le texte, pas vous?^__^

_________________________


En l’occurrence, il y en avait deux, de la forme ovoïde effilée caractéristiques des drones de combat de la forteresse. Longs de sept ou huit mètres, les deux engins motorisés qui volaient en vrombissant à la poursuite de la moto étaient d’un noir métallique lisse sur presque toute leur surface, à peine hérissée ici et là d’une batterie de senseurs. Un voyant rouge s’illuminait parfois, témoignant de l’activité quasi-cérébrale qui permettait aux machines de prendre un virage à cent quatre-vingts degrés pour optimiser leur trajectoire. Et comme de simples tas de boulons et de composants informatiques, aussi perfectionnés soient-ils dans le domaine de l’intelligence artificielle, ne pouvaient pas ainsi anticiper les mouvements erratiques de leur proie, c’était bien parce qu’il y avait quelque chose. Un des procédés les plus obscurs et les plus terrifiants du mutant fou et dépravé qui se terrait dans son château d’acier noirci : des âmes humaines, ou ce qui en tenait lieu, prisonnière des circuits imprimés des drones. Nul ne savait comment le triste personnage avait réussi son tour de magie, mais sa maîtrise mutante sur les âmes et les résidus psychiques des êtres humains décédés, ainsi que sa main basse sur la technologie extraterrestre, lui avaient permis d’allier l’efficacité froide des machines à l’instinct et à l’inventivité de l’homme, qui n’étaient plus entravés par un corps physique sensible à des lois aussi triviales que celles de la gravité ou de la pression. Des âmes damnées, prisonnière des rouages et qui n’avaient plus d’autre choix que d’obéir à leur maître. Comme pour le reste, ce qui tenait lieu de haut-commandement n’avait pas jugé bon de prendre la menace au sérieux, trop occupé à lutter pour survivre. Une raison supplémentaire pour mettre fin aux agissements pervers du mutant dépravé avant qu’il ne répande ses jouets un peu partout.

Insensibles aux brusques accélérations comme aux virages les plus improbables, les deux engins de mort fonçaient droit sur leur cible, leurs senseurs et autres détecteurs derniers cris alliés à l’instinct de l’âme leur permettant de slalomer entre les éclairs et les obstacles. Charlie n’était plus très sûr de pouvoir dire si on pouvait les considérer comme des créatures vivantes ou non, mais il était certain que ces trucs étaient diaboliquement rusés, et que même une âme qui avait tout perdu ne pouvait se résoudre à disparaître, quitte à être souillée par un pareil procédé technique. Il ne leur restait que la rage et le désespoir. Une combinaison foutrement dangereuse. Cela dit, ils avaient en face d’eux deux êtres humains pleins et entiers, et ceux-ci non plus n’étaient pas du genre à abandonner. Un drone plus pressé que l’autre ouvrit le feu, et des arcs d’énergie pure vinrent s’écraser contre la structure d’un pilier, à quelques mètres à peine du véhicule des deux fuyards. Comme l’entier de la forteresse, les drones étaient alimentés par l’énergie qui crépitait aux alentours dans l’infernal orage artificiel. Jurant entre ses dents, Withmore leva la jambe de manière à se tourner et, ses jambes nouées autour du tronc central de la moto, il se tenait à présent dos à dos avec Vitalie, un gros pistolet énergétique dans la main. Plissant les yeux pour mieux viser à travers la tempête, l’ancien mercenaire laissa le système de visée de l’arme ajuster le tir et il fit feu, prenant le premier de leurs deux poursuivants comme cible. Se lançant aussitôt dans des mouvements d’évitements instinctifs qui auraient mis à mal n’importe quel être de chair et de sang, l’appareil évita la rafale sans peine. Le deuxième n’eut pas cette chance. Anticipant la manœuvre, Charles avait calibré son geste de manière à se fondre dans les mouvements de suite du second drone. Touché de plein fouet par les balles énergétiques d’un bon diamètre qui plurent sur lui, l’appareil vit son blindage se fendre avant de se tordre, exposant ses entrailles électroniques plus sensibles. Perdant de l’altitude, il dut abandonner la course, rebondissant piteusement contre un mur avant de disparaître dans les abîmes d’acier et de métal de synthèse de l’arachnéenne forteresse.
« Et de un ! » jubila le tireur à l’adresse de sa pilote. « J’crois que j’commence à m’amuser ! »
Vitalie ne répondit pas, trop occupée à regarder devant elle, tirant le maximum des facultés de son œil droit. Bien lui en prit, car le second drone n’était pas décidé à se laisser prendre au même piège que son compatriote et maintenait un vol erratique, qui déjouait toutes les tentatives de Charlie pour l’abattre. Une salve passa en sifflant à côté de ses détecteurs, et l’engin plongea en avant, faisant feu de tous ses rayons. Se mordant les lèvres sous l’effet de l’adrénaline, Vitalie lança la moto dans une manœuvre désespérée pour partir en vrille. Le feu de leur poursuivant ne fit cette fois-ci que rayer la carlingue et mettre le feu au manteau de
Charlie, que le mercenaire s’empressa d’éteindre en tapant dessus d’une main gantée.
« Putain, c’était le dernier modèle ! Tu va me payer ça ! » Tout en vociférant, Charles se tourna sur la selle et tapota sur l’épaule de Vitalie, qui négociait un passage difficile entre une série de pylônes à haute tension. Malheureusement, le drone ne s’y laissa pas prendre et les y suivit sans dommage, ses tirs se rapprochant de plus en plus de l’engin des deux membres du M.I.L.
« Bon, y en a marre ! »
« Charles, qu’est-ce que tu fo… ?! »
Tapotant sur l’épaule de sa supérieur, Withmore plia ses grandes jambes avant de les détendre, comme un ressort, et de se propulser au-dessus de leur véhicule. Alors que Vitalie hurlait des insanités au sujet d’un crétin de mercenaire inconscient, celui-là même se rattrapait des deux mains, pistolet à la ceinture, à une barre transversale qui reliait deux blocs rattachés à une des tours paratonnerres. La prise du mutant grésillait d’énergie contenue, mais il n’était guère gêné ; sous ses gants qui partaient en lambeaux, ses mains luisaient d’un éclat métallique dans l’ouragan. Depuis la résurgence de sa maladie génétique, il n’avait même plus à se concentrer pour appeler à lui le métal unique qui bouillonnait dans la moindre de ses cellules. Ce métal le faisait tout seul, et se propageait pour éviter à tout contrôle. Et Charlie avait encore un truc à faire avant de se transformer en statue ; hors de question qu’il finisse comme ça !

Ses cheveux lui battant le visage sous l’effet des vents déchaînés, Charles lâcha prise et atterrit lourdement sur le drone survivant. Déséquilibré, l’appareil pencha dangereusement sur l’aile et ripa un mur sur une dizaine de mètres avant de reprendre le contrôle dans une gerbe d’étincelles. Sur son dos, Withmore avait enfoncé ses doigts presque plus durs que le diamant dans la carlingue de manière à ne pas perdre prise et il faisait de son mieux pour se redresser. Appelant à lui encore plus de force métallique, il leva un bras presque raide pour l’abattre de toutes ses forces sur la coque du drone, qui poussa un long gémissement électronique aux intonations qui rappelaient étrangement l’humanité que l’âme qui l’habitait avait connue un jour. Debout sur la machine, Charlie y avait solidement ancré des pieds bien plus denses que ceux d’un humain normal, et avait dégainé son arme qu’il pointa sur l’avant de l’engin. A bout portant, le blindage n’offrit que peu de résistance et les projectiles pénétrèrent dans le cerveau électronique comme dans du beurre. Dans un nouvel hurlement synthétique aigu, le drone partit en chute libre, blessé à mort. Pas décontenancé pour un sou, son bourreau prit le temps de ranger son arme à sa ceinture et dut tirer sur sa jambe pour la dégager. Il grimaça ; ses membres devenaient de plus en plus raides. Puis, scrutant au-dessous de lui et de sa victime agonisante, il haussa un sourcil et, semblant repérer ce qu’il cherchait, il se jeta dans le vide pour ratterrir derrière Vitalie Darshaw qui avait négocié un demi-tour serré pour suivre les manœuvres de son équipier. S’agrippant à la taille de la jeune femme, il se pencha pour parler par-dessus son épaule :
« Pas mal pour un vieux croulant hein ? »
« Ne refais jamais ça ou je te tue ! » puis elle rit, ne pouvant s’en empêcher malgré le danger. Avant de jeter un coup d’œil sur leurs arrières :
« En fait, refais le. »
Deux nouveaux drones avaient surgi des entrailles de la citadelle pour reprendre la poursuite.
« J’crois pas que ça va être possible ma belle… »
Vitalie leva les yeux au ciel – juste assez longtemps pour l’effet dramatique de circonstance, mais pas assez pour les envoyer dans le décor :
« Ouais, je me disais aussi. C’est comme le plan que tu dis avoir pour vaporiser toute la forteresse, hein ? »
« Oh, t’inquiète. Pour ça, j’ai tout prévu. »
Derrière eux, les deux drones gagnaient de la distance.


* * *



Bien loin au-dessus du Ballon et de la forteresse, se découpant sur un fond noir piqueté d’étoiles, le Sovereign attendait silencieusement dans le vide spatial. Long de plus de six cents mètres, le croiseur avait été construit il y a plus de dix ans, quand l’industrie spatiale avait décidé de se lancer dans le tourisme d’une nouvelle ère. Cela faisait longtemps que le vaisseau n’était plus un engin de croisière pour touristes fortunés, mais un engin militaire reconverti à la hâte. Encore solide, et trop vétuste au niveau électronique pour être une cible facile pour les brouillages technologiques des ennemis d’outrespace, le Sovereign avait conservé sa place dans la maigre flotte de défense. Aussi, le savoir loin de la position qu’il était censé occupé à ce moment précis ne plaisait que très modérément au haut commandement de ladite flotte, qui ne se privait pas pour le faire savoir.

Debout sur la passerelle de commandement, le commandant Habal rejeta ses longs cheveux roux tressés en arrière. Le protocole n’avait plus le temps pour se soucier des coupes réglementaires, et l’humaine avait été ravie de voir ses cheveux repousser. A bientôt quarante ans, l’indienne de stature élégante se demandait pour la énième fois comment, après une vie passée à fuir et à se cacher puis une carrière dans la physique, la génétique et l’enseignement, elle se retrouvait à diriger un vaisseau de guerre de la classe du Sovereign dans la flotte de la résistance. D’aucun auraient alors parlé de ses connaissances techniques, de sa faculté d’apprentissage et de son don pour le commandement, mais Leicka Habal était de ces personnes qui attendaient trop d’elles-mêmes pour s’en apercevoir sciemment. Aussi, elle se contentait de faire son boulot du mieux qu’elle pouvait. Et tout le monde reconnaissait qu’elle s’en tirait avec les honneurs, aussi tout le monde se demandait pourquoi elle avait momentanément déserté son post dans la ligne de défense pour amener son bâtiment au-dessus d’un point précis sur le globe. Le fait que le Sovereign soit un des seuls bâtiments qui disposent encore d’une possibilité importante de frappe orbitale et que son commandant était loyale à ses promesses ne leur était pas connu. Tant pis, elle leur dirait ce qu’il en aura été une fois sa tâche accomplie, et elle assumerait à son nom et non à celui de son équipage ses erreurs. Et puis, il y avait des choses qui devaient être faites…
« Commandant ? » Leicka se retourna, et un officier gravit les quelques marches de la passerelle, un bloc de donnée à la main. Jeune, pas plus de vingt-cinq ans, il semblait plutôt nerveux –comme tous les autres- d’enfreindre théoriquement les ordres du haut-commandement, mais l’équipage s’était mis d’accord pour suivre leur supérieure directe sur le Sovereign ; Leicka Habal avait rarement de mauvaises raisons d’agir.
« Oui lieutenant ?
-Un message du Kelian, madame. Le capitaine Arushko demande pourquoi nous avons quitté la ligne orientale, et les commandants Wellington et Antilles demandent des explications. »
Leicka soupira, et voulu porter la main à son épaule…avant de se rappeler qu’elle n’y trouverait plus contact réconfortant. Son faucon, Icare, ne s’y perchait plus tandis qu’elle arpentait la passerelle avant la bataille. Icare était mort lors de la bataille de New Delhi, il y a quelques mois déjà, mais elle n’arrivait toujours pas à se faire à son absence. Secouant la tête pour s’éclaircir les idées, elle cligna des yeux pour se forcer à réfléchir : « Dites au Kelian que nous rejoindrons notre poste dès que ce que nous avons à faire ici sera terminé. Transmettez mes excuses au haut-commandement, c’est tout ce que nous pouvons faire pour l’instant. Ils n’ont pas plus les moyens d’envoyer des bâtiments nous arrêter que de nous seconder. »
Si les amiraux Antilles et Wellington étaient raisonnables, Habal doutait plus du rapport que ferait le Kelian. Le capitaine Archusko était un ami proche de l’amiral nouvellement promu Davis. Et en plus de ne pas aimer l’insubordination, ce dernier serait ravi de démontrer à quel point une « vulgaire commandante mutante » pouvait mettre en péril la défense. Même une guerre planétaire n’arrivait pas à juguler les différends qu’encore pas mal d’humains éprouvaient à l’égard des mutant, et Davis était de ces huiles à avoir des partisans un peu partout…

Redressant la tête, Leicka se força au calme, et les plumes qui menaçaient de pousser le long de ses avant-bras se rétractèrent tandis qu’elle souriait à son lieutenant :
« Ne vous inquiétez pas. Ce qui en découlera sera mon problème.
-Oh, je ne m’inquiète pas pour ça madame, je…nous sommes tous avec vous. » Le lieutenant parut choqué puis se reprit sous le regard amusé, bien que touché, de sa supérieure : «Je m’inquiète pour ceux qui sont en bas, madame.
-Et vous avez raison. Les deltas sont partis ?
-Il y a plus d’une heure, madame. Ils doivent être dans l’atmosphère terrestre, et ne devraient pas tarder à rejoindre vos…contacts au sol selon le dernier rapport de la major Daniels.
-Bien…Bien. » Leicka inspira profondément. « Merci lieutenant. Il ne nous reste plus qu’à attendre désormais. Il est de notre devoir d’en finir une fois pour toute avec cette menace.
-A vos ordre, madame ! » Le lieutenant salua, et Leicka le regarda retourner à son poste. Expirant profondément pour se détendre, elle prit place dans le fauteuil de commandement pour examiner les derniers relevés tactiques. Tout en consultant les dernières données, elle prit soin de donner les ordres préparatoires :
« Quartier maître ?
-Madame ?
-Préparez les batteries orbitales, je vous prie. ».


* * *



_____________________


Aaah, ça fait du bien de réécrire un peu dans l'espace! ^___^(merci à Twi, l'idée de ce développement vient à la suite de notre discussion sur l'espaaaace^^) Alors, alors, il s'en passe des choses hein? XD
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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeLun 19 Nov - 10:46

Ou faut récupérer les badges pour le fan club ??? =D
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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeMer 21 Nov - 17:31

Merci pour cet enthousiasme constructif! XD

Allez, un passage de plus, plein de guest-stars! Very Happy


___________________________


« Tu vois quelque chose ? » hurla Light à l’adresse de Georg, penché à l’avant du bastingage, les yeux rivés dans une paire de jumelles électroniques. Criant également pour couvrir le mugissement de la tempête énergétique, Roosentag secoua la tête :
« Non. Juste des éclairs. Un phénomène fascinant, tu ne trouves pas ?
-Dites, c’est pas le moment pour parler météorologie vous ne croyez pas ? » Zack se cramponna au gouvernail du Ballon tandis qu’il le faisait rouler sur le côté pour le positionner à flanc de la forteresse.
« Il va falloir se rapprocher plus près !
-Vous êtes fous ? Ce navire n’est pas à proprement parler dépourvu de conduction vous savez !
-Je croyais que c’était fascinant, Georg. Rapprochez nous, Solansky ! » Light s’était péniblement traînée jusqu’aux commandes et agrippa l’épaule du russe, qui déglutit brièvement avant de tirer à lui un levier parmi la multitude :
« C’est parti, accrochez-vous miss Weddmore !
-Attendez ! Je vois quelque chose ! » L’assistant de Light pointa le doigt sur un point qui grossissait dans l’orage. « C’est bien eux ! Je crois que leur engin a des problèmes ! Et, euh… Ils foncent droit sur nous !
-Quoi ? »
De la fumée dans son sillage, la moto aérienne tanguait et vrombissait comme une libellule ivre et se rapprochait dangereusement du Ballon. Serrant plus fort l’épaule de Zack, Light cira à nouveau : « Mais qu’est-ce qu’il fout bordel ? Solansky, faites remonter ce putain d’engin ! » Weddmore n’était pas prompte à jurer, aussi Zackary obéit sans discuté, impressionné par la verve de la scientifique. D’autant plus qu’elle conservait superbement son sang froid face au danger ; il n’y avait guère que Charles Withmore pour la faire sortir hors de ses gonds. Se campant de tout son poids sur ses jambes solidement arrimées dans les sangles de pilotage, le commandant pesa de tout son poids sur un manche à balai et actionna péniblement une manivelle. Grésillant d’énergie statique, la structure de vol du Ballon trembla alors qu’il prenait de l’altitude, se découpant sur un ciel d’apocalypse, cavaliers en options. Bien lui en prit : la moto ne fit que frôlé les tiges d’alliage qui reliaient la carlingue au ballon lui-même et deux silhouettes sautèrent sur le pont avant de se raccrocher aux cordages. Sans aucun contrôle, leur ancien véhicule partit en vrille dans la nuit, ses moteurs disfonctionnels se perdant au milieu des éclairs. Le vent se faisait de plus en plus fort et, surchargé, le Ballon se mit à tanguer dangereusement. Adossée au tronc central du Ballon, Vitalie reprenait son souffle tandis que Charlie réprimait un éclat de rire, accroché au bastingage. D’une main, il ramena Georg à l’abri relatif de la structure volante ; perdant l’équilibre, le généticien avait failli glisser dans l’abyme. Esquissant un soupir de soulagement, Zack s’employa à stabiliser l’appareil, et Withmore leva le pouce à son encontre :
« C’était génial ! Nom d’une chouette, c’que j’me suis marré ! »
La gifle partit trop vite pour qu’il la contre, et il se retrouva face à une Light Weddmore passablement en pétard :
« Espèce de grand crétin sénile ! C’est l’âge qui te bouffe la tête ou bien ? T’en as d’autres des conneries comme ça ?
-Vous pouvez lui en donner une pour moi docteur ? » lança Vitalie. « J’essaie encore de reprendre mon souffle. Ce malade nous à lancé sur deux drones...
-Avec plaisir !
-Holà doc’, je suis content de te revoir, moi aussi. Tu m’as manqué ! » Son fameux sourire en coin sur les lèvres, Withmore avait saisit le poignet de Light. Elle voulut riposter, mais sentit la raideur à travers la peau de Charles, et un éclair plus fort que les autres illumina le ciel assez longtemps pour qu’elle puisse voir la teinte métallique qui gagnait du terrain à même le corps de l’ancien mercenaire.
« Merde Chip, je t’avais dit de pas trop forcer !
-Doucement doc’. J’avais pas le choix… Et puis tu m’connais, je résiste pas à l’appel de la grande aventure. Hein chef ?
-C’est bien pour ça que tu bosses pour moi. Je me demande encore pourquoi je t’ai suivi. » grogna Vitalie, et il lui répondit d’un clin d’œil :
« Parce que tu ne peux te passer de mon charme bestial et de mes abdominaux d’acier ?
-Vieux croulant !
-Oh, doc’, t’as entendu ça ? Vous avez entendu ça ? Elle me traite de vieux !
-Dites, je voudrais pas m’immiscer dans vos retrouvailles, mais vous aviez bien parlé de deux drones, commandant Darshaw ? » les interrompit Georg, toujours scotché à ses jumelles.
« Oui, mais je crois que j’ai pu les sem…
-Parce qu’ils sont en train de se ramener fissa, sauf votre respect.
-Ho.
-Très vite.
-Ho. Ce…cet engin est armé ?
-Non m’dame. Spkye, enfin, votre époux n’a pas pu trouver de place pour l’armement, pas avec l’urgence de la situation.
-Ho.
-Des suggestions ? » hurla Zack, qui faisait son possible pour éloigner le Ballon de la forteresse.
« Ben, on s’était dit que vous trouveriez quelque chose… » hasarda Vitalie. « Rappelez moi de tuer Spyke si on s’en sort.
-Ouais, z’êtes pas très doués pour les opérations de sauvetage ! » ajouta Charlie, qui récolta un regard noir de la part de Light. Celle-ci se massa l’arrête du nez, comme affligée :
« Crois moi, je regrette déjà d’être venue…
-Elle ment, c’est elle qu’a tout organisé ! » Georg grimaça au coup de coude que son amie lui lança et elle aperçut Charles qui souriait encore :
« On peut savoir ce qui te fait marrer, imbécile ? T’es content de toi ?
-T’ai-je déjà déçu ? Bon, à part ce dîner, mais c’était il y a longtemps. Je pouvais pas prévoir que ce Smith ferait tomber la bombe… Cela dit, si j’étais toi, je ne m’inquiéterais pas trop, les renforts devraient se pointer… »
Un des drones, qui était arrivé à portée de tir, explosa soudain dans un nuage de débris chauffés à blanc ; Charlie du forcer George à se baisser pour qu’il ne soit pas frappé de plein fouet par un morceau de métal chauffé à blanc.
« Je capte une fréquence sur la radio ! » cria Zack, bataillant avec ses commandes. Une voix féminine se fit entendre, brouillée par les parasites :
« Yiii-haaaa ! C’est encore nous qui vous sauvons la mise, commandant ! »
Dans le ciel perturbé, six appareils monoplaces venaient de fendre les nuages. Constitués d’un cockpit sphérique renforcé attaché à deux ailes effilées, les chasseurs de combat de type delta stabilisèrent leur cours autour du Ballon, les cockpits gyroscopiques permettant aux pilotes de garder la tête dans le bon sens tout en se lançant dans les acrobaties les plus folles. Se démarquant de leurs ailiers, deux engins traquèrent le second drone, qu’ils achevèrent d’un tir concentré. Eclatant de rire, Hailey Summer Daniels vint reprendre sa place aux côtés du Ballon, virant joyeusement sur l’aile pour se saluer.
« C’est bon de se dégourdir les ailes à nouveau. Charlie, tu as le bonjour du commandant Habal. Elle n’attend plus que ton signal.
-Quel signal ? » demanda Light. Mais Withmore l’ignora et se pencha entre elle et Zack pour parler dans l’émetteur :
« Bien joué ma grande. Les frangins sont avec toi ?
-Affirmatif. » répondit Bleu, le leader des quatre clones qui s’étaient joints à la chasse. « C’est bon de vous revoir.
-Quand est-ce que tu vas arrêter de me vouvoyer, dis voir ?
-Baret est là aussi, mais tu sais comme il est à l’aise dans un cockpit… » rigola Hailey en ignorant l’exclamation indignée du sixième pilote.
« Excusez moi de gâcher la fête, mais on a de la compagnie… C’était Jaune, un autre clone.
-Compris J. Vole avec Rouge. Bleu et Gris, ensemble, et le capitaine Baret volera avec moi. Formation de défense.
-Tu sais ce qui te reste à faire Hailey ? Tu couvres ce coucou le temps que j’aille lancer le signal.
-Quel signal, merde ?
-Compris Charlie. Avec nous, nos amis n’ont rien à craindre.
-Le vieux général sait que tu es ici ?
-Papa ? Non. Tu sais bien ce qu’il aurait dit.
-Salue le vieil homme pour moi. Et merci du coup de main. La voix d’Hailey se fit soudain hésitante, mais elle se reprit vite :
-J’y manquerai pas. Bonne chance Chip. Major Daniels, terminé. »
Se divisant en trois paires, les chasseurs deltas s’éloignèrent du Ballon pour lui servir de réseau de défense. Crachés par la forteresse, une dizaine de drones se précipitaient à leur rencontre. Charlie regarda les deltas se lancer à leur rencontre et tourna la tête :
« Zack, j’aimerais que tu…
-Bordel, tu vas nous dire ce qu’il se passe Chip ? De quel putain de signal tu causes ?
-Doc, je crois que ma fréquentation a déteint sur ton langage… » Se redressant de toute sa taille, petite par rapport à Withmore, Light le foudroya du regard et planta son index dans la poitrine de l’homme :
« Ne me mène pas en bateau avec ta foutue manie d’éviter la conversation. Quel signal ? »
Silencieux, les autres membres de l’hétéroclite équipage attendaient, eux aussi. Haussant les épaules, Charlie sortit le minuscule appareil qu’il avait gardé dans sa poche et le tendit à Vitalie :
« Je te confie ça, chef. Vert et Orange sont morts pour nous permettre de récupérer ce que cette ordure avait volé.
-Je le garde au chaud, t’inquiète. » Vitalie ouvrit le haut de sa combinaison de terrain et glissa l’objet dans son décolleté. Charlie sourit en retour :
« On ne peut rêver meilleure planque. Ne me regarde pas comme ça Light, je vais m’expliquer. Le commandant Habal, en orbite au-dessus de nos têtes, a accepté de me rendre un dernier petit service. Son vaisseau est un des seuls à posséder la puissance de feu nécessaire pour vaporiser cette putain de forteresse et le connard qui s’y cache. Seulement, pour ça, elle a besoin que quelqu’un s’y rende et y déclenche un signal de guidage à l’aide du petit appareil que voici. Ca veut dire…
-…que quelqu’un doit s’y rendre. » termina Light, qui comprit. Zack avait aussi saisi, vu la résignation qui teinta son visage :
« Et tu vas y aller, hein ? Ne prends pas cet air innocent, ça te va pas. Je te connais, Chip.
-Merde, je t’ai pas sorti de cette foutue baraque géante pour que tu retournes t’y faire sauter ! » Vitalie avait parlé calmement, mais la colère et l’indignation sourdaient dans sa voix. « Tu vas oublier ça tout de suite, Withmore. C’est un ordre ! Il y a d’autres…
-Il n’y a pas d’autres moyens, chef. Sauf ton respect, je ne reçois plus d’ordre lorsque est venue l’heure du dernier choix. Et je ne laisserai personne décider à ma place ! Je vais y aller, parce que l’ordure qui se terre là-dedans serait tout à fait capable de survivre à une holocauste nucléaire si personne ne s’assure que le coup frappera correctement la cible ! »
Light avait porté une main à ses lèvres, et réfléchissait à toute vitesse. Elle leva ses yeux noirs sur l’homme, et parla avec la voix de quelqu’un qui savait déjà à quoi s’attendre mais qui refusait d’abandonner. Par principe.
« C’est à cause de la maladie ? Chip, je n’ai pas encore fini de plancher sur le génome, je peux encore… » Mais elle savait que ce ne serait pas le cas.
« Doc’, je sais que tu fais de ton mieux. Tu as réussi la première fois, mais cette saloperie est revenue, et il est trop tard cette fois. Et puis, je suis le seul à avoir assez de style pour faire ça comme il faut. » Light recula, comme frappée, et Georg s’approcha de sa patronne pour la soutenir, mais elle le repoussa d’un geste brusque. Drapée dans sa dignité qui ne la quittait jamais, Weddmore fit mine de désintéresser de la scène et s’absorba dans la contemplation des cadrans du tableau de commandes. Vitalie, qui savait à quoi s’en tenir, refusa pour sa part de ne pas se lancer dans un ultime baroud, du défi dans la voix :
« Et comment tu comptes retourner là-bas ? On passera jamais avec le Ballon ! »
Charlie ne s’était pas départi de son sourire, qui s’élargissait de plus en plus, comme s’il était particulièrement content de sa dernière blague :
« C’est pour Ca que je lui ai demandé de venir… »
Glissant silencieusement entre les bourrasques, celui qui avait suivi la moto dans sa fuite effrénée déploya ses larges et majestueuses ailes blanches et vint se poser, debout, sur le bastingage. Drapé dans un costume blanc ceint d’une cape de neige, il rayonnait dans la tempête, ses cheveux blonds nullement désordonnés par le vent impétueux. Il toisa les autres d’un regard glacial, et aucune ride d’expression ne creusait son visage.
« Kya… » laissa échapper Vitalie, sur ses gardes. Zack avait dégainé une arme, et Light serrait les poings à côtés d’un Georg stupéfait. Satisfait de son petit effet, Charlie s’avança pour se tenir aux côtés de l’ange venu de l’orage. Dans le ciel derrière eux, des éclats de lumières plus intenses que les éclairs témoignaient de la bataille rangée qui faisaient rage entre les chasseurs deltas du major Daniels et les drones de la forteresse.

____________________________


Ca commence à faire du monde! La conlusion s'emmêle peut-être, mais elle se raproche du funeste dénouement qu'on lui connaît! ^__^
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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeMer 21 Nov - 19:30

Troisième et dernière partie! Musiques d'ambiances fournies! ^^


_____________________



http://www.radioblogclub.com/open/146428/one_day/Hans%20Zimmer%20-%20%20Pirates%20of%20the%20Caribbean%20%3A%20At%20World%27s%20End%20-%20One%20Day


Valentin Kya, ancien lieutenant implacable de la Genetics Corporation, mutant qui chassait ses semblables, tueur impitoyable et à la conviction inébranlable d’œuvre pour la seule cause qui était juste, secoua ses ailes dans la tempête et darda son regard bleu froid sur ceux qui lui faisaient face. Pour calmer le jeu, Withmore leva un bras à l’adresse de chacune des deux parties :
« Hey hey hey, du calme ! Le canard et moi, on a un compte à régler avec celui qui se cache dans son château psychotique, là. Il est là pour… me donner un coup de main. Hein Val ?
-Je ne tuerai aucun d’entre vous. » se contenta de dire le mutant ailé, pas plus concerné que s’il parlait des moustiques qui encombraient la zone de pique-niques.
« C’est un tueur, dit Vitalie.
-Un salaud de psychopathe extrémiste, cracha Light.
-Une belle ordure indigne de confiance, renchérit Zack.
-Une fois, il m’a pincé les fesses ! »
Quatre paires d’yeux se tournèrent vers un Georg Roosentag indigné. Valentin, lui, s’en fichait royalement.
« Georg, mine de rien c’est important. » soupira Light avant de se tourner vers Charlie, ignorant la moue vexée qu’affichait son assistant de toujours :
« Et tu crois vraiment que tu peux compter sur cette…chose ?
-Doc’, mon ami Valentin ici présent est la seule personne à qui je confierais ma vie lorsqu’il s’agit de foutre un poing dans la gueule du connard qui est là-bas.
-Je ne peux pas dire que je suis flatté… » grimaça Kya. « Withmore… » Il semblait exaspéré, d’attendre ainsi.
« Du calme mon canard, dégourdis toi les ailes, je te rejoins tout de suite.
-Y a intérêt. » Sans un salut, Valentin se laissa tomber en arrière, et laissa ses ailes reposer sur les courants aériens les moins brusques.
« C’est l’heure, hein ? » dit sobrement Zackary Solansky.
Charlie posa la main sur l’épaule de son vieil ami :
« Emmène les loin d’ici où je reviens te casser ta belle gueule de russe. Hailey vous couvrira. Et salue Raphaëlle et les gosses pour moi. Et dis à ta sœur… à quel point je suis beau !
-J’y manquerai pas. Fais ce que tu as à faire, comme toujours, vieil imbécile…
-Bon, je crois qu’il est l’heure pour moi de tirer ma révérence, comme disent les français. Doc’… » Charles inclina la tête à l’adresse de Light, et leurs yeux échangèrent bien plus qu’ils ne s’étaient jamais dit durant toutes ces années. « Ce fut un plaisir. Je t’aime. » Il laissa flotter quelques secondes, et se tourna vers Vitalie : « Je t’aime aussi. Et toi, je t’ai toujours aimé. » lança-t-il à Zack avant de regarder Georg. « Toi, je ne sais pas… Pense ce que tu veux ! »
Il se hissa sur le flanc du Ballon, et montra son dos à la tempête. D’un geste théâtral, il sortit ses lunettes de soleil et les glissa sur son nez :
« C’est l’heure maintenant. Celui de mon dernier choix. C’est votre tour maintenant. »

Puis il se laissa tomber dans le vide.


* * *



Virevoltant entre les arcs de métal et les poutrelles, Valentin Kya ne semblait nullement gêné par le mercenaire cinquantenaire qu’il tenait sous les bras. Faisant preuve d’une étonnante agilité malgré son fardeau, l’ange blond errait entre les éclairs. Loin derrière eux, le Ballon commençait difficilement à faire demi-tour. Une explosion retentit, étouffée par l’orage, signe qu’un drone de plus avec succombé sous les tirs d’un delta.
« La ! » cria Charles par-dessus le tonnerre. Dans le flanc de ce qui devait être le point central de la bâtisse tentaculaire irradiée d’éclairs, une ouverture se découpait dans l’alliage d’obsidienne. Battant des ailes pour contrôler leur descente, Valentin les fit pénétrer à l’intérieur.


* * *



« On ne peut vraiment rien faire ? » demanda Georg. Zack tira sur un levier :
« On ne tiendra pas dans cet orage. Je ne peux que nous éloigner.
-Quel putain de salopard de mercenaire… » lança Light. Mais le cœur n’y était pas. Désemparé, Georg lui prit le bras, et elle se laissa faire cette fois-ci.
Inspirant profondément, Vitalie cligna des yeux et sonda l’orage. Puis elle se rapprocha de Zack :
« Faites nous partir, commandant Solansky. » Puis elle se pencha sur la radio : »Major Daniels, il est temps pour nous de partir. »
Pour nous tous, songea-t-elle. Quelle que soit la manière.


* * *



Valentin tourbillonna dans les airs, et heurta la cloison. Glissant silencieusement le long de la paroi, il tomba à terre, ses ailes froissées le couvrant comme un piteux tas de couverture. Mettant un genou à terre pour se relever, Charlie essuya le sang aux relents métalliques qui coulait le long de sa bouche, et leva difficilement un bras engourdi par la souffrance et la maladie pour pointer son arme sur…la chose qui se tenait au centre de la salle, au cœur même de la forteresse. Sac de peau blanche et boursouflée, ce qui avait jadis eu l’apparence d’un être humain pendait au milieu d’un entrelacs de câbles et de métal, rappelant une caricature d’homme incrusté dans un gigantesque arbre d’acier et de machines. Des milliers de ces câbles étaient rattachés à des excroissances dans les murs, pompant l’énergie phénoménale qu’emmagasinait la bâtisse. De la caricature d’humain à la peau pendante, au teint blanchâtre et aux cheveux poisseux et dépourvu de substance se secoua quand la créature émit un rire guttural. Accentuant son côté surréaliste, un chapeau difforme, sorte de bob hors d’âge, le couronnait piteusement. Autour de lui, une brume spectrale tournait lentement, bouclier d’âmes asservies qu’il n’avait cessé d’utiliser.

Pinocchio, le marionnettiste. Le mutant qui avait frayé avec ceux qui venaient des étoiles pour gagner le pouvoir qui l’avait réduit à ce qu’il était aujourd’hui : une outre de pouvoir brute. Il n’avait jamais été humain, et avait perdu toute possibilité de le devenir un jour.

« Tu croyais vraiment que ton pathétique pantin à plumes et toi pouviez m’atteindre, Withmore ? » Des tentacules de métal organiques se déployèrent à nouveau et renvoyèrent Charles à terre, qui se releva une nouvelle fois, cramponné à son arme.
« T’es qu’un jouet, Withmore. L’ange est mort, et ce que tu m’as pris n’est pas nécessaire. Tu ne vois pas ce que je suis devenu ? » Les appendices désignèrent Pinocchio, qui jubilait, emporté par la démence.
« Un connard ?
-Dieu. »
Dans un effort surhumain, Charlie mobilisa tout le métal qui gagnait son corps pour tenir le coup, pour rester debout. Hors de question de courber l’échine.
« Je contrôle les vivants et les morts. Nul ne peut franchir leur bouclier !
-Super. Je vois que ça t’a réussi au teint. » Du coin de l’œil, Charlie avait une main en sang frémir sous les plumes élimées qui gisaient dans un coin. Withmore sourit, et lorsqu’un tentacule se saisit de lui pour l’attirer devant le regard moqueur et dément de Pinocchio, il avait déjà retrouvé son sourire en coin.
« Moi je ne peux pas… » L’air sembla se solidifier tout autour de la monstruosité mutante, et les fantômes qui s’amalgamaient pour protéger leur maîtres frémirent.
« Quoi ? » Un des membres grossiers de Pinocchio fendit la pièce pour clouer Valentin au sol, mais celui-ci réussit à manipuler le vent pour atténuer le choc le temps de quelques secondes. Valentin Kya sourit, supporté par la haine et la conviction :
« Je vous absous de vos pêchés. » Il ouvrit la main, relâcha son pouvoir, et lorsque Pinocchio frappa, il y eu un craquement.
« Ouverture, pantin ! » Charlie fit feu et ses balles frappèrent le point où Valentin avait concentré son pouvoir sur l’air. Comme s’ils se réveillaient enfin, les spectres se dissipaient du bouclier sous les hurlements de Pinocchio :
« Je suis votre maître ! Withmore, tu as échoué ! Ils reviendront à moi ! Ils reviennent toujours ! Tu as raté ton coup, mercenaire !
-Moi peut-être. » Souriant tandis qu’il sentait le froid de son propre pouvoir se répandre à travers son corps, Charles James Withmore trouva la force de lever la tête vers le plafond, vers le ciel et les étoiles qui se trouvaient au-delà. Dans sa main libre, il tenait un petit appareil qui rappelait une sorte de balise. Il l’enclencha.
« Mais pas eux. Oh, ai j’ai toujours détesté la merde verte qui te sert de chapeau. »

Charlie rabaissa ses lunettes de soleil, comme pour se protéger les yeux tandis que Pinocchio, horrifié, regardait à son tour vers le ciel derrière l’acier.

Et le capitaine Charles Withmore sourit.

Ca allait faire mal…



* * *



Le lieutenant de vaisseau détourna les yeux de sa console et chercha Leicka Habal du regard. Debout devant son fauteuil de commandement, la femme se tenait, raide, devant la paroi tactique.
« Le signal, madame. »
Leicka se tourna, et regarda à travers la verrière de la passerelle. Elle ferma les yeux, comme si elle laissait tout le poids qui pesait sur elle s’exprimer. Lorsqu’elle els rouvrit, ils étaient tristes, mais clairs. Elle avait une promesse à tenir.
« Branchez –vous sur le signal, lieutenant.
-Guidage tactique ok, commandant. Batteries orbitales parées. »
Tout l’équipage de pont retint son souffle. Le commandant Leicka Habal se tourna vers son second :
« Faites feu. »


* * *
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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeMer 21 Nov - 19:30

L’explosion fut gigantesque. Fracassés par la puissance des tirs du Sovereign, les structures noires se fracassèrent les unes après les autres tandis que la forteresse s’écroulait sur elle-même dans un déluge de flammes. Des drones affolés tentaient de s’échapper mais finirent happés par la phénoménale déflagration. Personne n’entendit leurs hurlements mécaniques, mais ils n’avaient jamais été aussi humains. Ils étaient libres.

L’espace d’un instant, il fit jour en pleine nuit, et le major Daniels dut plisser les yeux malgré la visière régulatrice de son casque de vol. Non loin, ses cinq ailiers volaient en formation, à l’abri des dommages collatéraux. Le chasseur de Gris était en piteux état et perdait un peu de l’aile, et le delta de Baret fumait, mais ils s’en étaient tous sortis. Pendant quelques courts instants qui lui parurent une éternité, Hailey Summer Daniels laissa l’émotion la gagner. Puis elle bascula un commutateur sur la fréquence de vol :
« C’est fini les gars. Beau boulot. Dès que le Ballon sera assez loin, on rentre à bord du Sovereign. Le commandant Habal doit être impatient de ramener le vaisseau dans la flotte. »

Comme pour un dernier salut, les six chasseurs volèrent au-dessus des ruines et remontèrent en chandelles dans le ciel.


* * *


Flottant paresseusement au-dessus de la mer, où le bruit des vagues avait remplacé celui de l’orage artificiel, le Ballon survolaient les flancs de la plage où s’étendaient les restes vitrifiés de la forteresse. Le ciel, après une telle surcharge de tempêtes énergétiques, luisait d’une leur ocre, nimbant les nuages d’un rose pâle presque imperceptible. Au loin, le soleil étendait ses rayons sur le paysage alentours, ce qu’il n’avait pas pu faire depuis trop longtemps.

Sur la machine volante de Spyke Logan, les survivants regardèrent les points lumineux qu’étaient les delta monter haut dans la stratosphère avant de disparaître dans l’espace, et Zack sentit ses muscles se relâcher pour la première fois depuis…il ne savait plus trop. Depuis bien trop longtemps. Toujours aux commandes, il maintenait le cap du Ballon, qui regagnait la côte, jetant pour la dernière fois une ombre sur les vestiges d’un mal qu’un homme avait fait le choix d’éradiquer. Pour s’offrir la liberté ultime, celle d’un dernier baroud d’honneur face aux épreuves. Au fond, Zack se plaisait même à penser qu’un zeste d’altruisme avait eu sa part dans tout ça. Nul ne le saurait jamais, et Charlie aurait adoré ça. Ouais, il aurait adoré. Silencieux, les passagers regardaient le soleil se lever sur les décombres et reprendre ses droits sur la grève. Toussotant, Solansky rompit le silence :
« Bon, je vous dépose ? Il est temps de rentrer à la maison. » Pour autant qu’il reste une maison à qui que ce soit sur cette Terre, songea-t-il…et il se surprit à penser également qu’il s’en fichait. Aussi étrange que cela puisse paraître étant donné les circonstances, il souriait ; ç’avait été un sacré feu d’artifice !
A l’avant, Vitalie Darshaw scrutait le paysage, laissant son œil droit se reposer ; elle aussi, souriait. Elle tritura sa combinaison à hauteur de poitrine et en sortit ce que Withmore lui avait confié avant de partir pour sa dernière mission, celle où elle n’avait pas pu l’accompagner. Parce qu’elle avait quelque part où rentrer, quelqu’un à retrouver. Charlie lui avait offert, par son geste, une chance pouvoir retourner en profiter. Et si elle allait continuer à se battre, elle ne s’en priverait pas. Jouant avec le tout petit appareil entre ses doigts, elle pressa de plus en plus fort jusqu’à le réduire en miette ; comme autant de paillettes de ce cendres funéraires, il s’éparpilla aux quatre vents, au-dessus de ce qui avait été la forteresse. Un hommage approprié, songea Darshaw, qui se sentait plus légère.
De l’autre côté du Ballon, Georg Roosentag vint se tenir aux côtés de Light, qui se tenait debout, adossée au bastingage, le manteau que Charlie avait laissé dans l’engin passé sur ses épaules. Georg s’attendait à la voir en colère, mais elle se contentait de regarder le ciel, perdue dans ses pensées. Ne sachant trop que dire, il s’assit sur le bastingage, se frottant les mains sur les cuisses :
« C’était le capitaine, après tout… »
Comme si elle se réveillait soudain, Light Weddmore tourna doucement la tête vers son ami, et ses yeux pourtant si noirs avaient l’air de briller à la lueur de l’aube. Elle réfléchit un bref instant et les mots vinrent à ses lèvres, comme s’ils avaient toujours été là :
« Non. » Elle ferma brièvement les yeux, comme pour profiter de l’air doux qui lui rappelait celui d’un soir il y avait plus de dix ans, sur la petit île de Pitcairn. « Non, c’est le capitaine. Et il le sera toujours. »
Pour moi… et pour le monde entier, continua-t-elle pour elle-même, sans le prononcer. Surtout pour moi, hein ? Elle sourit.
« Il aurait adoré ça. » Zack Solansky laissa échapper un petit rire tandis qu’il venait se joindre à Light et Georg ; Vitalie avait pris la barre, et elle laissa le rire du russe la gagner. D’abord déconcerté, Georg se laisse gagner par l’amusement, mais garda un œil sur Light, qui s’était hissée sur les cordages métalliques, un bras au dessus des yeux pour se protéger de l’éclat du soleil ; malgré cette précaution, les larmes perlèrent, les yeux d’ébènes ne pouvant faire face plus longtemps à l’éclat de l’astre.

C’était le premier jour. Il y avait toujours un premier jour. Parce qu’il y aurait toujours des gens pour faire en sorte que le suivant se lève.

Light sourit, et ne détourna pas les yeux.

Toujours.


______________________





Go générique!^^ Vous êtes restés jusqu'à la fin? Bien, parce qu'il y a la scène post-générique!^___^



__________________________



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Sur la plage que léchaient les vagues d’une mer brillant au petit matin, des débris sombraient dans les eaux ou se faisaient déjà recouvrir par le sable. Dans la carcasse d’un drone, un crabe explorait, étonné, son nouveau territoire. La vie revenait sur la plage. Et, dans le sable aux allures de verre et d’argent, reposait une paire de lunettes de soleil.

C’est ce moment que choisit la caméra pour faire un travelling arrière, et englober la scène. Elle passe sur les collines qui bordent la plage, et qui se découpent dans l’aube. Quelques mouettes traversent l’objectifs, et la scène s’étend jusqu’à englober l’horizon.

Quand la caméra revient sur la plage, il n’y a plus que le sable.


LA MORT DU CAPITAINE WITHMORE

FIN


_____________________________




Et il n'y aura pas de numéro deux.^^ Alors, que disent les critiques? ^__^
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Spiki Spike

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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeSam 24 Nov - 0:14

Yaaaaah, Spiki Spike y a jouer. Spiki est revenu en vie! Et surtout, Spiki devrait arrêter de suivre Hailey partout n_n

Superbe Charlie, les musiques collaient fort bien et l'ambiance régnait ( Oui, j'avoue, j'ai sauté un peu parce que t'avais toujours pas dit que Spiki c'était le plus beau. Mais j'ai tout lu quand même ^.^ )
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Iwëne

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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeSam 24 Nov - 19:29

J'avoue, j'ai presque pleuré T__T

Mon Dieu, Light est vraiment émouvante, et je trouve que tu l'as merveilleusement bien mise en scène pour cette fin de nouvelle !

Magnifique, j'ai adoré du début fantastique au glorieux final.
Et comme j'étais tristoune, la petite image du crabe, des lunettes, c'était super ^______^
J'aime à croire que Charles... Chut, les fins tagiques sont belles, aussi ^^

D'ailleurs, je voudrais faire part d'un élément qui m'a bien plus que surprise : Pinnochio.
C'était très fort, et pour être honnête, je ne m'y attendais pas -j'aurais dû, sans doute... Tout le monde sait que Charlie et le marionettiste ne sont pas en bon terme XD (et si c'était pas le cas, maintenant, ils le savent !!). Cela dit, le rôle du meuchant attribué au malade mental, c'était un choix très judicieux -comme pour tout le reste, d'ailleurs.

J'étais vraiment dans l'histoire, le regard hypnotisé par les phrases, et OUI, les musiques (quoi que la première, je l'aimais pas trop) s'accordaient bien au récit.

Bref, c'était génial, et j'en dis qu'il faut que j'aille lire en vitesse l'Ordre Supérieur ^^

Bravo, très beau boulot (allez, je continue de te complimenter ou c'est bon ? XD) et merci encore pour cette superbe lecture ^_______^

Ah, et j'oubliais : Vitalie était géniale grâce à toi, et ça m'a donné pas mal d'idées quant à l'avenir de la demoiselle... Thanx Wink
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Kit

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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeDim 25 Nov - 2:53

Je...j'en mérite pas tant! ^^;;

Cela dit, merci à tous! Ca me donne toujours plus l'envie d'écrire pour vous satisfaire! ^__^






Comment ne peut on pas aimer la musique "Duel of the Fates?"? o.o (bon, les goûts et les couleurs, je sais, mais quand même, "Duel of the Fates"! XD)
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Sato

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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeDim 25 Nov - 11:37

Pour ma part, je trouve ça magique.

Bravo ! Cool
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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitimeLun 3 Déc - 10:35

Moi aussi, j'ai adoré !

Mon Pino ! Ah quelle grâce dans les paroles et les gestes ! XDD C'était beau ! Du grand psychopathe !

Et Light ! Génial de chez génial ! *.* Je ne savais pas ce que ça donnerai, mais c'était vraiment, vraiment, vraiment excellent !

Georg ! ah Georg ........ C'est tout lui XD "il m'a pincé les fesses !" XDDDDDDDD

Qu'en à Charlie ... x) Comment ne pas aimer ce vieux Charlie ! Je crois que l'âge lui sied à merveille, j'imagine bien le caractère de ce croulant ! XDDDDD

Vitalie, Zack ... Magnifique ! ^_______________________^

Mais ... Mais dommage que ça ne durait pas plus longtemps X__X *chouine* c'est finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit .... >_________________<

En tout cas : bravo ! ^_____^
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MessageSujet: Re: La Mort du Capitaine Withmore   La Mort du Capitaine Withmore Icon_minitime

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