The Faculty 2064

Alors comme promis, voici le prologue de "The Faculty 2064", un side project que j'ai commencé à Montréal et que je pense continuer si la force reste avec moi. Nous retrouverons ici quelques personnages pas forcément inconnus, sans doute un peu changés ^^ Vous pouvez bien entendu lâcher des comm's (comme on dit dans les blogs à la mode!) à la suite du dit prologue

Enjoy!



Le soir tombait doucement dans la vallée, l'enveloppant dans un voile de nostalgie et de mélancolie. Déja, les premières étoiles se montraient timidement au nord, tandis que la lune débutait son apparition nocturne, drapée dans deux nuages cotonneux.
Le paysage rendait Ashen nostalgique de ses jeunes années, où à vingt ans, il pouvait vivre dans une réelle insouciance. Etre heureux, en paix avec soi-même, était devenu bien plus complexe depuis cette maudite csemaine d'été 2062. Plus un seul sourire n'avait animé le visage du jeune homme depuis la mort de sa femme Sae, décédée des suites de l'Infection, laissant derrière elle, seuls au monde, son mari et leur fille, Luna...

Ashen releva une dernière fois ses yeux vers le ciel, avant d'enfoncer son beret rouge sur sa tête, et de se lever du rocher qu'il occupait juqu'alors.

*Saloperie... Où es-tu... *

Ashen se rapprocha davantage de la falaise, et regarda en contrebas. Devant lui, la vallée allait s'endormir, tout comme le soleil qui continuait à décliner. Machinalement, l'homme regarda sa montre, avant d'en soulever le cadran. Sous ce dernier, un mini-radar détectant les sources de chaleur organiques. Rien. Absolument aucune forme de vie sur 5 km à la ronde, excepté lui. Voila qui était peu encourageant. Mais en bon chasseur qu'il était, Ashen continua d'attendre, se promettant de rentrer à l'Abri si dans une heure, il n'en trouvait pas d'autres sur son secteur. Le mutant s'alluma alors une cigarette pour tuer le temps...

... Et à peine 2 minutes plus tard, le radar de sa montre se mit à bipper, plusieurs fois. Ashen le consulta rapidement. Un point vert brillait, à 10h de sa position, à u ne distance d'environ 4 km.

*Tiens tiens... Salut toi... Tu t'es perdu?...*

Le jeune homme écrasa sa cigarette sous son talon droit, puis revint vers le rocher, près duquel il avait laissé son épée. Il attrapa l'arme et la glissa dans son fourreau, sur son dos... Puis disparut, filant à plus de 115 km/h en direction de sa proie...

Il ne lui fallut que quelques instants pour l'avoir en visuel. Elle courrait plein Est, et ne remarquait visiblement pas qu'elle était suivie. Ashen décida de s'arrêter devant elle.

*... Non... J'ai mieux pour toi...*

Le garçon disparut à nouveau... Pour arriver de front face à sa proie. Il sauta alors en l'air, les deux jambes en avant, à hauteur de la poitrine de son ennemi. Ce dernier, surpris en pleine course, ne put éviter Ashen et se prit donc l'attaque de plein fouet, ce qui eut pour effet de stopper net sa course. La créature tomba au sol, soulevant un nuage de poussière. Ashen se rétablit sur ses jambes grâce à une rotation aérienne, semblable à un salto arrière. Il tira alors son épée, une lame droite taillée en biseau sur l'un des côté, et gravée de centaines de glyphes d'origine extra-terrestres, tout comme le métal qui composait sa lame.

La créature se releva, ébranlée certes mais nullement blessée. A bien la regarder, il était vrai que cette chose pouvait impressionner. Une taille respectable de 2 mètres au moins et une carrure puissante, une peau blueue très pâle et très épaisse ornée de quelques plaques écailleuses... Mais il en fallait beaucoup plus pour impressionner Ashen. Ce dernier s'avançait déjà vers le monstre, sans la moindre émotion filtrant sur son visage impassible. La créature bondit vers lui...

*... Grosse merde baveuse... Tu te crois capable de rivaliser avec moi?...*

Elle avait beau être très rapide, manque de chance pour elle, Ashen l'était encore plus. Il esquiva en sautant sur sa gauche, puis pivota pour effectuer le mouvement contraire. A ceci près qu'il abattit son épée dans les jambes du monstre, qui s'écroula lamentablement au sol, les jambes sectionnés juste au dessus des genoux... Fin du combat. Ces abominations avaient bien un pouvoir de régénération, mais pour une telle blessure, il leur fallait bien quelques heures... Qu'Ashen ne risquait pas de lui accorder. Tout en époussetant son long manteau, il fit quelques pas autour de sa proie, laquelle gémissait d'agonie et de rage, tout en se tortillant. Et dire que cette chose était autrefois un humain...

*Le 429ème... Il reste encore beaucoup de tes frères à buter...*

Le mutant s'arrêta devant le visage du monstre qu'il toisa un moment, la lame de son arme contre l'organe olfactif de cette chose. Du dégoût, voila tout ce qu'elle lui inspirait, et surtout, plus aucune once de pitié. En avaient-ils eu, ses semblables, lorsqu'ils avaient blessé et infecté Sae?...

"...Va pourrir en Enfer..."

Ashen leva sa lame, avant de l'enfoncer dans la boîte cranienne du monstre, qui émit un petit râle de trépas. Pour être sûr, il fit faire un quart de rotation à son épée, avant de la retirer de la cervelle de la chose, qui répandit un peu de matière grise sur le sol sablonneux. Le mutant essuya le métal contre son pantalon, avant de ranger son arme et de chercher des yeux l'étoile du berger. Celle-ci trouvée, il s'orienta Sud/Sud-Ouest. Puis disparut dans la nuit, courant plus vite que le son... On devait l'attendre, à l'Abri M-1 ...

Fin du prologue...

Bouhou, pas de comm's TT__TT J'vais pleurer pour en avoir si cha continues !

Bref, continuons l'aventure, après cette courte introduction, voici la parte 1 du premier chapitre de The Faculty: 2064 ^^



Le 21 Aout 2064 à 19h45
Abri M-1, Jakarta, Indonésie
Second sous-sol

Tout était calme dans la gallerie B. Il n'y avait pas un bruit, excepté le crissement irrégulier d'un néon déffectueux. Pas un bruit, jusqu'à ce que le son lointain de pas résonne en écho dans le couloir. Ce bruit se fit de plsu en plus fort, ce qui portait à croire que quelqu'un arrivait. Bientot, à un angle de couloir, apparut une silhouette, celle d'un homme à en juger par sa carrure assez imposante. Lorsqu'il passa sous le néon usé et clignotant, on put détailler son visage. Trahissant un a^ge autour de la trentaine, de courts cheveux couleur argent, des yeux bleus très profonds, uen oreille percée, de fines lèvres... En bref, un homme au charisme certain, malgré un air tendu et un sourire inexistant... A la main, il tenait plusieurs feuilles de papier. Peu après être passé sous le néon capricieux, l'homme le pointa de l'index droit, sans se retourner; Un long et lumineux arc électrique jaillit de son doigt, qui vint toucher le néon par ses deux extrémités. Dès lors le tube phosphorescent se remit à fonctionner correctement, tandis que l'homme continuait sa marche, sans même se retourner pour admirer son travail...

La fin de la gallerie B approchait. Déjà, l'homme aux cheveux d'argent apercevait la lumière du dôme du second sous-sol. Il parcourut alors les quelques cent derniers mêtres qui l'en séparaient pour y pénétrer.

Les dômes des villes souterraines appelées "Abris" étaient des sortes de grandes places publiques chaotiques; l'équivalent post-apocalyptique des forums romains, le côté festif en moins. Ce dôme-ci était une pièce circulaire creusée dans la roche, d'environ 40 mètres de rayon, grouillante de monde. Tout autour du dôme, des dizaines de galleries nommées d'une lettre. Et dans chacune d'entre elles, des dizaines de portes débouchant sur des logements pour deux à six personnes. Une véritable fourmillière humaine... En parlant des habitants de ce monde, de cette véritable ville souterraine, on pouvait y voir toutes sortes de personnes: des jeunes gens, des vieillards et des enfants, des asiatiques et des européens, mais surtout, des humains et des mutants, mélangés presque le plus naturellement du monde, réunis dans cet endroit par la force des choses. Si l'on puis dire...

L'homme aux cheveux d'argent commença à traverser la marée humaine, se dirigeant d'un pas assuré vers la gallerie A; quant une voix féminine l'interpella:

"Fraust!"

Le mutant se retourna, et chercha du regard son épouse dont il aurait reconnu la voix entre mille. Une jeune femme se rapprocha alors de lui, une très belle femme aux longs cheveux d'argent, et au visage d'une telle perfection qu'on aurait dit un ange. Elle tenait dans ses bras un enfant en bas âge, qui dormait paisiblement malgré le bruit environnant. Fraust enlaça sa femme avant de lui donner un furtif baiser. Il demanda ensuite:

"Comment çà se passe, avec les enfants?"

La jeune femme fit une moue exaspérée avant de répondre:

"Ta nièce est intenable, elle entraîne Andrew dans toutes ses bêtises. Ils doivent encore être en train d'en préparer une, je suppose... Je suis lasse de leur courir après..."

Fraust sourit. Les enfants semblaient ne pas s'ennyer autant que leurs parents, dans ce trou, ce qui était plutôt un bon point.

"Oui, Luna est une enfant plutôt... hyperactive. Tout le portrait de son père..."

Ashen... Autrefois, il était tout aussi intenable et désinvolte. Mais depuis la mort de Sae, il était si différent... Après une longue période de dépression, Ashen était entré dans une phase de mutisme. Et à présent, la seule chose qui comptait à ses yeux était d'érradiquer les deux races d'aliens ainsi que les descendants de l'une d'entre elle, des humains infectés qu'on appelle communément les "Impurs". Tant et si bien qu'Ashen passait plus de temps à la surface à les traquer, qu'ici à s'occuper de sa fille.
Fraust secoua la tête pour chasser ses sombres pensées, puis observa le bébé. Il lui caressa paternellement la joue, avant de demander:

"Et elle, elle se porte bien?"

Son épouse regarda à son tour le nourisson, avec un regard plein d'amour tel que seule une mère peux en avoir, et répondit d'une voix douceureuse:

"Oh, tant qu'elle n'a pas soif, c'est un ange, comme son père..."

Fraust sourit à nouveau, amusé de la comparaison. Avant que sa femme ne capture ses lèvres avec les siennes...

"A propos... Où allais-tu?"

Il montra les papiers qu'il tenait dans sa main gauche.

"Au rapport du soir."
"Je vois. Tout le monde est bien rentré?"
"Non, il manque l'équipe Bravo. Ces nigauds ont accroché leur jeep à une souche et ils ont crevé. Ils seront en retard... Quant à Ashen, évidemment..."

La jeune femme n'eut guère de mal à deviner l'inquiétude de son mari. C'était comme si elle lisait en lui comme dans un livre ouvert; après toutes ces années, c'était sans doute elle qui le connaissait le mieux.

"Ne t'inquiètes pas, tu connais ton frère... Il a besoin de chasser pour alléger son fardeau... Mais je suis certaine qu'il ne comettra pas d'imprudences et qu'il rentrera avant le couvre-feu."

A vrai dire, les craintes de Fraust étaient plutôt infondées. Ashen était puissant, bien au dessus du niveau d'un impur, et en cas de réel danger, il pouvait fuir à vitesse grand V. Pourtant son grand-frère ne pouvait s'empêcher de baliser à chaque fois qu'il ne trentrait pas à l'heure à l'Abri.

"Tu as sûrement raison, Iwëne... Je m'inquiète sans doute pour rien..."

Le couple se serra une nouvelle fois l'un contre l'autre, avant que la jeune femme n'eut un petit sourire. Elle murmura à l'oreille de Fraust:

"Dis, tu vas finir par être en retard, toi aussi!"

Fraust eut un nouveau sourire enfantin. Ca ferait les pieds au général de l'attendre un peu, pour une fois, pensa-t'il.

"Oui... J'y vais."
"Ne rentres pas trop tard... Et si tu croises les enfants, dis-leur de rentrer aussi."

L'homme acquiessa. Une dernière embrassade plus tard, et il reprit sa marche vers la gallerie A. A l'extrémité de celle-ci, il emprunta l'unqiue ascenceur de l'Abri pour descendre au niveau -4 ...

Près de 22 mois après sa nomination de leader de la communauté mutante de l'Abri M-1, et de général des troupes d'assaut mutantes, Fraust ne savait toujours pas si c'était une bonne chose, ou une farce grotesque. Depuis ce maudit 22 juillet 2062, les choses s'étaient accélérées, un peu trop à son goût. Les relations humains-mutants étaient tout à coup devenues indispensables, pour la survie des deux races. Mais néanmoins, la question se posait: n'était-ce pas que par nécéssité que les humains s'étaient liés aux mutants? Fraust restait indécis, et surtout sceptique. Lui qui, quelques années auparavant, avait défendu avec ferveur la cohabitation pacifique entre les humains et les mutants, se retrouvait à présent devant le fait accompli. Sans en sauter de joie pour autant. Peut-être qu'au fond, c'était la façon dont cela s'était fait qui ne lui plaisait pas tant que çà. La situation était tellement improbable et incroyable... Situation qui forçait les concessions, pour les deux parties. Les humains avaient besoin des mutants pour assurer leur protection; et les mutants avaient besoin des humains pour leurs ressources. Alliés devant l'adversité... C'était malheureux à dire, mais il avaitfallu rien moins que deux invasions extraterrestres pour que les deux races luttent enfin les uns à côté des autres...

La réflexion de Fraust se stoppa en même temps que l'ascenceur au niveau -4. Il en sortit pour se retrouver dans un nouveau dédale de galleries. Fort heureusement qu'il connaissait le chemin par coeur, depuis le temps. Ses pas le menèrent donc jusqu'à la porte du bureau du général Davis, son homologue hiérarchique, le général des troupes d'assaut humaines. Fraust ne l'appréciait pas beaucoup, et c'était peu dire. Davis n'aimait pas les mutants, particulièrement leur leader, sans doute parce qu'il n'avait pas un total contrôle sur eux, tel que celui qu'il avait sur ses troupes humaines. Toujours est-il que, pour la coordination de leurs actions, Fraust et lui devaient se rendre deux briefings par jour, Fraust quant au travail abattu par les troupes de mutants. Ce ne fut donc pasde gaieté de coeur que le "chef" des mutants frappa à la porte puis entra.
Le bureau de Davis était, comme toutes les pièces de l'Abri, semblable à un QG de fortune. Derrière un bureau fait d'une planche et de deux tréteaux, attendait un homme d'environ 45 ans, au visage crispé et énervé.

"Pas trop tôt, général Kushter!"
"Général Davis..."
"Asseyez-vous donc! Alors, votre rapport?"

Fraust s'assit sur une chaise de bois brut, face à Davis, puis consulta rapidement ses notes.

"Les équipes A, C et D sont rentrées, elles ont à elles trois éliminé 7 impurs dans leurs périmètres respectifs."
"Des infections?"
"Aucune, semble t-il. L'équipe B a"

Le général Davis coupa la parole de Fraust, en faisant un petit bond sur sa chaise.

"Il semble, seulement? Dois-je vous rappeler ce qu'il se passera si la saloperie de virus alien s'introduit dans l'Abri?"

Le ton venait de monter d'un ton, tandis qu'un soupape sauta du côté du général Fraust:

"Et moi, dois-je vous rappeler que l'infection est mortelle pour les mutants qui la contractent, en se battant à la surface, pendant que vous et vos semblables êtes bien à l'abri ici?! Depuis combien de temps vos soldats n'ont-ils pas mis le nez dehors?!"
"Taisez-vous, Kushter! Vous savez pertinnement que les armes humaines sont quasi-inefficaces contre ces aliens, alors que vous les mutants ne craignez rien!"
"Pardon?! Et les dizaines, les centaines de mutants morts par infection!? Morts pour assurer votre petit confort!!"
"Et tous les humains qui, une fois infectés, se transforment en semi-aliens, hein? Qu'il faut abattre ensuite, en plus!!"

Fraust frappa la "table" du poing, laquelle se brisa en deux sous la puissance du coup, faisant tomber et voler tout ce qui était posé dessus. Des étincelles parcouraient l'avant-bras du leader des mutants.

"ASSEZ!!"



Fin de la partie 1 sur 3...

O________________________O
C'est sympaaaaaatique, quelle belle scène de ménage ! XDDDDD
Naaaaaan, je rigole môsieuuur ^____^

Si, j'aime ça. Le style me plait, l'histoire est bien ..... bravo, je suis conquise ... ^__^

J'aime surtout Ashen en rebel (Fraust aussi 'faut dire), ça lui donne un air sauvage qui, ma foi, est fort agréable à regarder.

[le mieux, ce serait qu'il ressemble à Pino XDDDD nan, nan, nan, mauvaise idée XD]

MAis si !

A Pino, ça serait une bonne idée ! Parce qu'à la Fac, y'a plein, plein, plein, tout plein de gamins !

Et qu'est-ce que c'est amusant les enfants !

Citation :

Et qu'est-ce que c'est amusant les enfants !

Surtout quand ils explosent

j'imagine :

Pinocchio avait décidé de prendre des vacances dans son cher pays d'Allemagne. Cette fois ci, il n'avait pas fait de rencontre fortuite avec un mercenaire trentenaire qui détestait son chapeau. Il s'installa sur un banc et laissa ses pensées vaguabondées quand tout à coup ...

"allez les enfants ! On goûte ici !!!"
"Ouaiiii !!!"

Une bande de gosse puant accompagné d'un homme aux cheveux d'argents (on a retrouvé le piqueur de mitril) s'assirent juste à côté de lui : la Faculty en sortie scolaire !!!

"Vous voyez, ça, c'est un humain ...."
"Ohhhhhh ... C'est rare tonton Fraust ?"
"Ouai, c'est surtout très con ..."
"Ohhhh ..."

FIN

Haha, je ne pouvais pas ne pas répondre! Vous croyez Fraust gateau et Ashen rebelle? attendez la suiteuh! ^___^

D'ailleurs, voila sans plus attendre la seconde partie de ce premier chapitre

Partie 2



"ASSEZ!!"

L'amiral Wellington, qui avait entendu les éclats de voix depuis la pièce voisine, venait d'intervenir. Cet homme aux cheveux blanchis et aux 57 ans passés était la plus haute autorité militaire de l'Abri M-1. Fraust bien plus de respect pour lui que pour le général Davis, en raison de sa réelle empathie pour les mutants. Davis se mit au garde à vous, Fraust se leva.

"Mon amiral."
"Amiral..."
"On vous entends dans presque tout le niveau, messieurs! Général Davis, je vous serai gré de parler de nos alliés mutants avec un peu plus de repsect. Que je sache, c'est encore grâce à eux que vous et moi sommes encore en vie, ainsi que toutes les familles vivant ici. Quant à vous Aaron, soyez plus précis dans vos rapports, je vous prie. Reprenons."

Le général Davis avait perdu toute sa superbe ainsi que sa minable éloquence à l'invective si facile. Devant l'amiral, il s'écrasait, fondant comme neige au soleil. De son côté, Fraust se calma un peu, et profita de la présence de l'amiral pour éclaircir certains points.

"Aucun symptôme de contamination pour les équipes A, C ou D. L'équipe B est en retard à cause d'une crevaison dans le secteur B-1."
"Bien. Et votre frère?"
"Il est parti seul, comme toujours, et n'est pas encore rentré, pour une raison que j'ignore..."
"Je vois... Vous me tiendrez au courant de son retour, et si au moment du couvre-feu il n'est toujours pas rentré, nous mobiliserons une équipe pour le retrouver."
"Je vous remercie, amiral."
"C'est la moindre des choses. D'autres points à aborder?"
"Oui. Certaines familles de mutants se sont plaintes d'un partage inéquitable des denrées alimentaires. Je crains qu'il ne faille pas plus que ce genre de rumeurs pour alimenter une révolte. Où en sont les stocks, et quand arrive la prochaine livraison?"

Sur cette question là, le général Davis fulminait intérieurement, se cramponnant à sa chaise, la colère blanchissant son visage. Mais, en précense de l'amiral Wellington, il n'osa prononcer le moindre mot, sachant trop bien qu'il jouerait à un contre deux.

"Les denrées alimentaires de première nécéssité commencent sérieusement à s'épuiser, malheureusement. On attendait une livraison pour cet après-mi, mais elle n'est toujours pas arrivée. J'espère que le convoi n'est pas tombé sur un alien..."
"Je vois... Je ne vous cacherai pas que ce sujet me préoccupe, amiral. J'ai deux enfants, dont un en bas-âge, ainsi que ma nièce qui vit littéralement chez moi. Que leur dire, quand ils réclament du lait, de l'eau, des fruits?"
"Oui... Les temps sont durs, Aaron... Mais je vous promet d'allouer une part plus importante aux familles de mutants... Quand le convoi de livraison arrivera..."
"Merci beaucoup, amiral. Je n'ai rien de plus à ajouter."

Les trois gradés finirent par se rendre quelques politesses, en serrant les dents pour deux d'entre eux, et Fraust quitta le bureau, se dirigeant vers l'ascenceur. Sa prochaine étape serait d'aller attendre Ashen au niveau -1 ...

Mais, au moment exact où l'ascenceur s'ouvrit, Fraust entendit encore quelqu'un l'appeler. Il se tourna sur sa gauche, et sourit en voyant arriver au galop un homme aux cheveux décolorés, tenant un ordinateur portable sous le bras.

"Salut Michael!"
"Salut Fraust, comment va?"

Une poignée de main plus tard, les deux mutants entrèrent dans l'ascenceur pour y poursuivre leur conversation, tout en montant.

"Pas trop mal, et toi?"
"Moi, je balise! Tu es au "courant" pour l'équipe B ?"
"Ouais. Crevaison, parait-il."
"Et bin, justement! Vita' est affectée à cette équipe. Combien tu paries que c'était elle qui était au volant quand ils ont crevé?!"

Les deux hommes partirent dans un grand rire. Il n'avait pas changé, Logan, toujours un vrai boute en train. Deux semaines plus tôt, l'un des techniciens de la logistique de l'Abri était tombé malade (fort heureusement, d'une simple grippe). Le général Davis avait aussitôt demandé (ordonné) à Michael de le remplacer pour un temps. Mais le terrain manquait au jeune homme, çà se voyait...

"Putain, vivement qu'on me redonne mon affectation d'origine dans l'équipe B!" s'exclama-t'il tout en s'allumant une cigarette. "D'une, je m'emmerde et me gèles les roustons dans ces bureaux froids; De deux, il y a personne avec qui déconner ici, que des coincés; Et de trois, je rate les plus belles conneries de l'équipe B!"
"Héhé... Et de quatre, tu t'inquiètes pour Vitalie, pas vrai?"

Fraust savait que Michael et Vitalie formaient un couple vraiment hors-normes, et surtout il savait qu'en dépit de toutes les mauvaises blagues qu'il pouvait dire, Logan était sincèrement amoureux de sa petite amie.

"Aussi, ouais... C'est pas rassurant de ne pas être avec elle, dehors, avec toutes les saloperies qui trainent..."
"Je te comprends. Mais Vitalie a la tête sur les épaules, et elle sait quoi faire en cas de danger. Bon, c'est vrai qu'elle est un peu... Tarée, dans le fond... Mais si tu veux, je parlerai à l'amiral pour accélérer ton retour dans ton équipe."
"Ouaip je veux bien, çà serait super sympa de ta part!"
"No problem!"

Cela faisait des années que les deux hommes étaient amis, d'une amitié solide, tous deux se faisant mutuellement confiance de façon presque aveugle. Michael avait rendu nombre de services à Fraust par le passé, sans jamais rechigner ni demander quoi que ce soit en retour. Si cette fois-ci Fraust pouvait lui renvoyer l'ascenceur, il le ferait sans hésitations.

Et en parlant d'ascenceur, celui que les deux mutants occupaient se stoppa au niveau -1. Ils en sortirent...

Le niveau -1 était en quelque sorte la frontière entre la ville souterraine et la surface. On pouvait diviser cette grande pièce aux murs, sols et plafond pierreux, en trois parties distinctes.
A l'opposé d'où arrivaient Fraust et Logan, derrière une longue paroi de plexiglas renforcé, se trouvait le sas d'entrée et de sortie. Un immense élévateur en était la pièce-charnière, montant à la surface puis ramenant les troupes de retour de mission, ainsi que leurs véhicules. Une fois arrivés en bas, les soldats quittaient leur engin qui passait au nettoyage total, tandis qu'eux devaient se diriger vers la seconde partie du niveau.
Il s'agissait d'un sas stérile de décontamination, où chacun subissait un check-up physiologique ainsi qu'une bonne douche. Toutes ces mesures de sécurité pour empêcher que le virus alien ne s'introduise dans l'Abri. Une fois tout risque de contamination écarté, les soldats, leurs armes et leur véhicule pouvait pénétrer dans la dernière et plus grande partie du niveau.
A droite, un vaste hangar accueillait les engins de transport. Et à gauche, un petit mess était amménagé pour que les revenants se restaurent, parfois en compagnie de ceux qui les avait attendu pendant le protocole de nettoyage.
Généralement, on ne trouvait à ce niveau que des soldats, des techniciens et parfois quelques membres de l'état-major ou familles des troupes. Pour sa part, Fraust venait toujours y attendre les retardataires, pour s'assurer de leur état de santé; En sachant que le soir-même, il devait sélectionner les équipes qui seraient envoyées enmission le lendemain. Quant à Michael, il venait tous les soirs attendre sa petite amie, depuis qu'il n'étaient plus dans la même équipe.

Quelques techniciens présents saluèrent les deux hommes, entamant parfois de brèves conversations. Le moral de tous semblait bon, et aussi incongru que cela puisse paraitre, la routine semblait s'être installée chez tous. La présence d'aliens sur toute la planête était devenue une sorte de lapalissade à laquelle tout le monde s'était habitué, tout comme chacun connaissait maintenant sur le bout des doigts les protocoles de sécurité. Chacun faisait simplement ce qu'il avait à faire, consciencieusement, et donc, le système fonctionnait sans accrocs. Il faut dire que les situations de crise étaient tout de même assez rares...

L'attente de l'équipe B et d'Ashen se prolongea environ quinze minutes supplémentaires, quand le technicien surveillant un moniteur annonça dans les hauts-parleurs:

"L'équipe B arrive, je répète, l'équipe B arrive. Préparation des protocoles de stérilisation et de décontamination."

Plusieurs techniciens allèrent se vêtir de combinaisons de protection intégrales, puis se placèrent dans le sas de stérilisation. Lorsque tout fûr prêt pour accueillir les soldats de l'équipe B, on donna à ces derniers l'autorisation de descendre, en leur envoyant tout simplement le gros monte-charge. Lequel redescendit deux minutes plus tard, portant une jeep de couleur noire et ses quatre passagers. Sa conductrice fit descendre le véhicule du monte-charge et le stationna devant la zone de nettoyage. Les quatre membres de l'équipe Bravo descendirent alors. Deux femmes et deux hommes, vêtus de combinaisons noires et sable, qui pénétrèrent ensuite au niveau du sas de décontamination, où les techniciens en tenues de protection allaient les passer au peigne fin.

5 Bonnes minutes passèrent avant qu'un voyant vert ne se mette à clignoter, indiquant que l'équipe n'avait pas ramené le virus alien à la base. Ses 4 membres sortirent alors du sas, portant un air soulagé sur leurs visages fatigués. Sauf l'une des deux jeunes mutantes, une petite blonde à forte poitrine portant un cache-oeil, qui se mit à piquer un sprint en direction de Fraust et Logan... Et sauta dans les bras de ce dernier, qui manqua de tomber les fesses par terre!

"Salut mon lapin!"
"Salut ma lapine!"

Tous deux s'embrassèrent longuement et goulûement, alors que tous trois furent rejoinds par les trois autres Bravo. La jeune blondinette se tourna alors vers Fraust, mima un salut militaire maladroit puis déclama, presque en criant:

"Capitaine Vitalie Darshaw au rapport, mon général !!"

Fraust sourit. Tous les mutants savaient qu'il était peu enclin aux garde-à-vous et toutes les autres procédures militaires. Néanmoins, les trois autres soldats le saluèrent, un peu plus respectueusement tout de même.

"Bien, vous êtes tous rentrés en un seul morceau, donc tout va bien. Bilan de la journée, capitaine Darshaw?"
"Euh, on a pas réussi à trouver de fast food, donc on s'est contenté de nos rations habituelles. Et puis, j'ai plié la tire! Vlan, uen souche, un mauvais coup de volant, et un pneu de crevé, héhéhé! Sinon en dehors de çà, on s'est fait deux Impurs, un troisième nous a filé entre les doigts par téléportation... Cà m'a bien fait chier çà, d'ailleurs!"

Logan se tourna vers Fraust et murmura:

"Tu vois, qu'est ce que je disais! Femme au volant, mort au tournant, héhéhé!"
"J'ai tout entendu, mon lapin! Tu vas voir ce soir ce que tu vas prendre!"
"Ooooh, mais je n'attends que çà, chérie!"
"Hum hum... Désolé de vous couper, les enfants... Bon, le rapport est terminé, vous pouvez donc regagner vos quartiers. Bon boulot en tout cas."

Les 4 Bravo ainsi que Micharl saluèrent Fraust, puis se séparèrent: Vita' et son homme allant vers l'ascenceur (pour aller passer une nuit torride, sans doute), tandis que les trois autres se dirigeant vers le mess' histoire de casser la croûte.

Fraust quant à lui, resta face au sas vide. Il était presque 21h et Ashen n'était toujours pas rentré...

Fin de la partie 2 / 3

ça a d'la gueule ... ^__________^

vi, vi, vi ! pas mal, pas mal !!!!! =D

Et voici la suite et fin du chapitre 1, enjoyyy !!

Cette attente commençait à devenir longue et stressante. Lui était-il arrivé quelque chose? Etait-il tombé sur un alien pur souche? Le nombre de ces questions ne cessait d'augmenter et d'affluer dans l'esprit tourmenté du leader des mutants... Ashen était parfois tellement imprudent qu'avec lui, tout pouvait arriver, le meilleur comme le pire -Et c'est bien ce pire là que redoutait Fraust.
L'attente lui parut interminable, mais sur le coup des 21h30 environ, la voix du technicien des entrées et sorties annonça dans son micro:

"Le chasseur Kushter est arrivé. Préparation des protocoles de décontamination, et fermeture des sas pour le couvre-feu."

Le même rituel que pour l'équipe B s'opéra, et lorsque tout fût prêt pour accueillir Ashen, on lui envoya le monte-charge pour qu'il puisse descendre.
L'élévateur revint au niveau -1 quelques instants plus tard, et Ashen en descendit, son visage figé sans la moindre émotion. Le jeune homme pénétra dans le sas. 5 minutes plus tard, le voyant vert clignota et il en sortit, son long manteau sur l'épaule, son épée dans sa main gauche. Fraust se dirigea vers lui, les bras croisés contre son torse et le regard perdu dans le vide...

"Cà fait plus de trois heures que je t'attends..."
"Tu t'inquiétais, je sais. Tu aurais mieux fait de rentrer chez toi, çà t'aurai évité de perdre ton temps..."
"Parce que tu crois que j'ai l'esprit tranquille quand je ne te vois pas rentrer à l'heure? Avec tout ce qu'il y a à affronter dehors?"
"Tu crois sérieusement que je cours un danger quelconque en tuant ces saloperies? Tu rêves mon vieux. Comme s'ils pouvaient m'arriver ne serait-ce qu'à la cheville..."
"Je sais, Ashen est plus puissant et plus futé que tout le monde, j'ai compris..."
La discussion était froide, tendue et agressive. Ashen demeurait fermé et les remarques de son grand-frère rebondissaient sur sa carapace sans jamais réussir à l'atteindre.
Le petit frère Kushter obliqua vers le mess, où il demanda au gérant une bouteille d'alcool fort, qu'il prit avant de se diriger vers l'ascenseur, son frère sur les talons. Le petit écran affichait leur destination, le niveau -2. Fraust tenta de reprendre le dialogue:

"Tu n'en as peut-être pas conscience, mais ton comportement nous fait de la peine à tous..."
"Et qu'est ce que tu veux que çà me fasse..."
Exaspéré et un peu énervé de tant de dédain, Fraust pressa le bouton d'arrêt de l'ascenseur, bloquant la cabine entre les niveaux -1 et -2.
"Bon dieu, mais réagis! Pendant combien de temps vas-tu encore agir de la sorte, à rejeter tout le monde qui t'entoure et à passer tes nuits à boire? Est ce que tu as pensé à ce qu'endure Luna?!"
Ashen se redressa et pointa un doigt accusateur vers son frère:
"Comme si je n'y pensais pas! Tout ce qu'on voulait, c'était de pouvoir vivre en paix, Sae , Luna et moi. Et voila où on en est! Il faut aider les humains, les humains ont besoin de nous, et toutes ces foutues conneries que TU nous a racontées! Et eux, qu'ont-ils fait pour nous? Sae est morte, bordel, pour l'humanité de merde que tu nous a fait défendre! Et personne n'a rien pu faire pour elle! Alors tes leçons de morale, tu peux te les mettre là où je pense!"
Fraust attrapa Ashen par le col de son débardeur, et le plaqua contre la paroi de la cabine.
"Ecoute-moi bien, petit-frère. Je n'ai jamais voulu que tout ceci se produise, et tu le sais très bien. Sae croyait dur comme fer à la paix entre les humains et les mutants, et elle a donné jusqu'à sa vie pour que cette utopie se réalise. Alors au lieu d'agir comme un imbécile et de rejeter la faute sur les autres, pense deux minutes à çà."
"Lâche-moi!!"
Pas avant que tu m'ais juré d'aller chercher ta fille chez moi, et de la passer la soirée et la journée de demain avec elle. Son papa lui manque..."
"T'as pété un fusible, ou quoi?!"
Fraust augmenta la pression de son avant-bras sur le cou de son frère...
"Ok, çà va, je vais prendre Luna ce soir! Maintenant lâche-moi!!"
L'ainé des frères Kushter lâcha son cadet, qui se frotta le cou. Il devait maudire Fraust à ce moment là. Ce dernier appuya une nouvelle fois sur le bouton d'arrêt de l'ascenceur, et ce dernier reprit sa descente.

Plus une parole, plus un mot ne fendit l'air durant une bonne minute. Jusqu'à ce qu'Ashen demande à voix basse:
"Et toi... Iwëne et les enfants vont bien?"
Fraust sourit. Cela faisait bien longtemps qu'il attendait cette question de la part de son frère.
"Les enfants vont bien. Quant à Iwëne, je crois qu'elle préfèrerait combattre dehors, plutôt que de jouer les femmes au foyer..."
"Ouais... De toute façon, t'as jamais rien compris aux femmes, alors c'est pas parce que tu es marié que çà va changer, héhéhé!"
"J'admet qu'en effet, par rapport à toi, je ne suis pas très doué pour ce genre de choses... Tu pourrais me filer quelques tuyaux, non?"
"Hahaha, oublie-çà vieux, tu es un cas irrécupérable!"
"Uhhh... Je crois, ouais."

Ting! L'ascenseur s'ouvrit, et les deux frères en sortirent, en souriant tous les deux. Qui l'eut cru? Puis ils sortirent de la galerie A, traversèrent le dôme et empruntèrent la galerie F. L'habitation de Fraust était à environ 400 mètre du dôme, autrement dit suffisamment éloigné de ce dernier pour que son perpétuel vacarme ne soit pas audible.

Devant la porte du logement jouaient Andrew et Luna. Quant les enfants virent arriver leurs pères respectifs, ils poussèrent de grands cris de joie et coururent se jeter dans leurs bras.

"Salut papa!"
"Salut jeune fille!"
"Bonjour papa!"
"Bonjour fiston!"
Les retrouvailles étaient joyeuses au possible, le visage de chacun animé d'un grand sourire. Alertée par les cris des enfants, Iwëne sortit, et fût légèrement surprise de voir Ashen.
"Bonsoir messieurs! Ashen, çà faisait longtemps..."
"Désolé, Iwëne... Je..."
Le jeune homme se tourna vers son grand-frère, lequel le regarda avec insistance.
"Je... Je viens chercher Luna. Désolé d'être si peu disponible en ce moment, et de te la laisser aussi souvent..."
"C'est vrai papa, on rentre chez nous?? Ouaiiiis!!!"
"Ce n'est rien. Tu devrais essayer de t'organiser pour la voir plus souvent. Pas vrai Luna, que ton papa te manque?"
"Oh oui! Cà veut dire que tu vas passer plus de temps avec moi, papa??"
Fraust et Iwëne sourirent, amusés. Dans cette situation, Ashen ne pouvait oser dire non, surtout avec le regard de sa fille, brillant de joie et d'enthousiasme.
"Je... Ouais, je vais essayer d'être plus présent..."
"Ouaiiiis, super!!! Je t'aime, papa!"
"Ahah... Moi aussi je t'aime, ma chérie!..."
Iwëne lança un regard approbateur à son mari, se demandant bien qu'est ce qu'il avait bien pu dire ou faire à son frère pour qu'il se décide enfin à changer de comportement. ans les bras de son père, Andrew mima sa cousine et étreignit le cou de Fraust:
"Ne t'aime, papa!"
"Oooh, mais moi aussi je t'aime mon p'tit bonhomme!"
Fraust ne manqua pas de rougir à simplement prononcer cette phrase. Iwëne en eut même un petit rire. Quant à Luna, elle descendit des bras de son père et demanda:
"Dis papa, c'est quoi cette bouteille?"
Ashen avait presque oublié qu'il tenait bel et bien une bouteille de vodka dans sa main droite. Sans perdre de contenance, il répondit:
"Cà? C'est... Un cadeau pour tonton Fraust. Il aime bien ce genre de boisson, hein Fraust?"
Fraust prit la bouteille et joua le jeu, pour disculper Ashen.
"Oh oui, j'adore le...' Il lut l'étiquette "La vodka! Rien de meilleur n'existe sur Terre!"
Malheur à lui, Luna était une enfant très éveillée pour son âge. Elle le regarda d'un air suspicieux, et lui demanda en lui pointant un index accusateur:
"Tu ne serais pas alcoololique, tonton?!"
Ashen et Iwëne rirent, Fraust tourna rouge...

Après quelques autres minutes passées à discuter, Ashen et sa fillerepartirent main dans la main, en direction de leur logement. Ashen avait murmuré un "Merci..." avant de s'en aller; Fraust se félicitait d'avoir réussi à raisonner cette tête de mule. Iwëne lui demanda d'ailleurs:
"Dis moi, Fraust... Que c'est il passé, pour que ton frère vienne prendre sa fille?"
"Oh... Je l'ai un peu secoué, il en avait besoin..."
"Sans doute... Quoi qu'il en soit, aussi grande que soit sa peine, il doit apprendre à vivre avec, et ne pas abandonner Luna dans mes jupes comme il le fait si bien..."
"Oui... Donnons du temps au temps..."
"Mmh... La maison va être calme, ce soir..."
"Haha, oui... Sans Luna, effectivement..!"
"Allez, à table les garçons!"

Fin du chapitre 1 ^_______________^

Attention les yeux, mesdemoiselles et messieurs, voici le second chapitre!!! ^_________^ comm's obligatoireuuuuh !

Enfin on rentre dans l'intrigue !

Chapitre 2 : Le point de rupture… (1/3)

Le 22 Aout 2064, 08h45
Dans l’ascenseur de l’Abri M-1…

*Et voila une nouvelle journée qui commence… *

Se disait Fraust, adossé contre la paroi gauche de la cabine. Il lui devenait décidément bien difficile de prévoir les choses à l’avance, ou tout du moins de les anticiper. Et vivre au jour le jour commençait sérieusement à l’exaspérer…
Après un rapport matinal alarmant, basé sur le gros retard de livraison des denrées alimentaires, la décision avait été prise de diviser par deux le nombre d’équipes mobilisées sur le terrain, par souci de garder les soldats frais en cas d’évacuation forcée de l’Abri. L’amiral Wellington avait paru craindre le pire. Aussi, Fraust s’était porté volontaire pour se joindre à l’une de ses équipes dans le but de retrouver le convoi et déterminer les raisons de son retard. Une grosse panne ou une attaque, toutes les possibilités étaient envisagées. Et ce retard était devenu, par la force des choses, la première priorité des problèmes à résoudre.

Après avoir émit son tintement caractéristique, l’ascenseur s’ouvrit au niveau -1, où fourmillaient déjà une bonne trentaine de soldats. La plupart étaient au mess pour prendre leur petit-déjeuner. Fraust s’en approcha, il avait aperçu ses troupes. Il s’assit à la table où déjeunait l’équipe B ainsi que Michael (à qui il avait confirmé le matin même qu’il pouvait réintégrer son équipe), tout en saluant tout le monde d’un grand :
"Bonjour!"
Les quatre membres de l’équipe B lui rendirent son salut, tandis que les autres soldats-mutants se rapprochèrent de leur général. Fraust prit donc la parole à voix haute, de manière à ce que tous l’entendent :
"Alors, aujourd’hui, j’ai reçu l’ordre de n’envoyer que la moitié des groupes en missions. Ces groupes seront le B et le C, les membres des autres équipes ont donc quartier libre pour aujourd’hui."
Les concernés se regardèrent avec étonnement, puis remercièrent leur général avant de lever le camp, à la fois enchantés et déçus de cette "perm’ " inattendue. Fraust reporta son attention sur les deux groupes restants.
"Comme vous le constatez, notre effectif est très réduit pour couvrir les secteurs habituels. Donc, l’équipe C, vous patrouillerez uniquement sur les secteurs A1 et B1. Quant à nous…"
Fraust déplia sa carte d’état-major de la périphérie de l’Abri. Avec un stylo, il cercla la zone B4.
"Nous partirons à la recherche du convoi de transport des denrées alimentaires. Lors de son dernier appel radio, il roulait sur une piste du secteur B4. Nous suivrons un itinéraire traversant les zones B1, B2 et B3. Vous l’avez compris, si je dis "nous", c’est bien que je viens avec vous…"

Après Quelques brèves explications supplémentaires, les deux équipes se préparèrent à partir, la B en première. Mike, un mutant moléculaire dépassant les deux mètres, prit le volant de la jeep qui leur était destinée et la fit monter sur le monte-charge. Vitalie, Michael, Sonia et Fraust grimpèrent à son bord, avant que l’élévateur ne soit autorisé à monter…

A la surface, le soleil brillait de toutes ses forces, comme s’il essayait de brûler sciemment toute vie sur le globe terrestre. La chaleur, avoisinant les 42°c, paraissait infernale en comparaison de la fraîcheur de l’Abri. A l’arrière de la jeep, Fraust transpirait déjà à grosses gouttes…
"Je crois que j’avais oublié ce que veux dire "avoir chaud" … "
Murmura t-il en s’éventant avec l’une de ses cartes. Vitalie le reprit :
"T’inquiètes, général, on va mettre la clim’ !"
A côté d’elle, Logan trafiquait le GPS pour y entrer les coordonnées supposées du convoi. Il ajouta :
"Il y a une sacrée différence de température, entre l’Abri et la surface. Sans parler du niveau -4, ou on se les gèle complètement ! J’sens que je vais finir par chopper un chaud et froid, moi… "
"Oh, pauvre chou… Tu veux une polaire, peut-être ??"
Le concerné ricana ironiquement, avant de tendre le GPS upgradé à Sonia. Habituellement affectée à l’équipe B, cette mutante psionique avait le don de détecter mentalement les formes de vies mutantes. Un don fort utile, qui avait permis à l’équipe Bravo de se hisser sur le podium des groupes les plus efficaces. Fraust la consulta après cinq minutes de route :
"Je ne sens aucune forme de vie sur 5 km à la ronde."
"Bien, on va donc continuer et entrer dans le secteur B2…"
Dans la voiture, personne n’avait encore abordé le sujet du convoi, alors que c’était bien ce sujet qui les préoccupait tous les cinq. Dans le fond, ils craignaient tous de le retrouver pillé suite à une attaque… Ce qui signifierait que la famine s’abattrait alors sur l’Abri M-1, et que toute sa population devrait être évacué. De nos jours, peu de monde osait s’aventurer à la surface, car le danger y était réel, omniprésent et permanent. Une évacuation signifierait une mise en danger de toute la population civile, et tous en avaient conscience.
Pourtant, plus les kilomètres défilaient au compteur et plus l’angoisse montait. Le groupe quitta le secteur B3, où Sonia n’avait détecté qu’une ou deux présences non-humaines ; et la jeep noire pénétra dans la zone B4, celle d’où avait été émis le dernier appel radio du convoi.
"Fraust, tu as des infos sur le dernier contact avec le convoi ? Je veux dire, ont-ils mentionné un souci quelconque, une panne..?"
"Non, c’était un message assez banal. "Arrivée prévue dans les temps", quelque chose comme çà…"
"Ok. On peut donc en déduire que, quoi qu’il se soit passé, ils n’ont pas été en mesure de nous en avertir. Ce n’est peut-être qu’un simple accident, mais… Je sais pas, quelque chose cloche…"
"Et si, tout bêtement, leur radio était H.S. ?"
"Non, je ne pense pas… Même avec un gros carambolage, elle marcherait encore… Et puis, ils ont des portables ces mecs-là, peut-être même des PC. C’est pas les moyens de communication qui manquent, tout de même…"
"Quoi qu’il se soit passé, on va bientôt en avoir le cœur net… Regardez là-bas…"
Une forme noire, luisante sous les rayons du soleil, se dessinait au bord de la piste, à quelques trois cent mètres devant la jeep. Par précaution, tous vérifièrent leurs armes, afin d’être prêt à affronter d’éventuels Impurs. Fraust demanda d’ailleurs :
"Sonia ?"
"Non... Il n’y a rien de vivant dans le coin…"
Cette information troubla tout le monde. Cela voulait dire que soit l’équipe du convoi était partie, laissant le camion en plan, soit…

Mike stoppa la voiture à une dizaine de mètres du convoi. Tous descendirent, leurs fusils automatiques en main, et sous le commandement de Fraust, encerclèrent rapidement le convoi. Celui-ci était composé de deux remorques, plus la cabine. Vu de l’extérieur, tout semblait normal. Fraust fit signe à ses hommes de le rejoindre prudemment, devant la cabine qu’il contourna ensuite, côté conducteur. La portière était entrouverte… Mike l’ouvrit complètement, avec le canon de son arme. Pas âme qui vive à l’intérieur, et à priori, aucune trace suspecte. Il grimpa à l’intérieur, et constata que tout était réellement en ordre.
"La radio fonctionne…"
Tout était trop normal, pour qu’il ne se soit rien passé ici, tous le sentirent en même temps qu’ils sentirent leur angoisse se décupler… Alors que Mike sauta de la cabine pour en descendre, tous se reculèrent un peu. Et Michael sentit son talon droit buter contre quelque chose, quelque chose de rigide et mou à la fois. Il se retourna, et baissa les yeux vers les herbes hautes, d’où s’échappait un bras tendu…
"Nom de dieu…"
Son juron attira les autres, chez qui il vit le reflet de son propre malaise. Mike, un peu moins sonné que les autres, contourna le corps présumé en écartant les herbes hautes sur son passage. Quelques secondes plus tard, il stoppa ses mouvements, avant de se tourner vers les autres.
"Il y en a un autre…"
Fraust s’approcha à son tour du second cadavre. Il remarqua presque aussitôt ce détail troublant :
"… Ils sont dans la même position…"
Un doute terrible s’empara de lui quasi-instantanément. Il se pencha, puis mit un genou à terre, pour regarder de plus près les deux corps, notamment leurs têtes. Cà ne pouvait pas être une coïncidence qu’ils soient tous les deux étendus face contre terre, les bras dans la même position, et surtout aussi près l’un de l’autre. Très vite, son doute se confirma : les deux cadavres avaient un trou rouge à l’arrière de leurs têtes…
"Exécutés…"
"Qui… Qui peut avoir fait çà ? Cà n’a pas de sens, bordel ! Ils approvisionnent tous les Abris !"
Fraust se releva, et fixa ses hommes les uns après les autres, avant de reposer son regard sur les deux corps.
"On dirait que quelqu’un cherche à voir l’Abri M-1 tomber… Et si ce n’était que çà…"
"Attends, c’est quoi ce délire ?! Quel intérêt y a-t-il à tout çà ? Je pige plus rien là…"
"C’est bien simple, si ce convoi n’arrivait jamais à l’Abri, tous les gens qui y vivent seraient condamnés au moins à fuir, au pire à crever de faim… A moins que çà ne soit quelque chose d’encore plus grave que çà…"
Le regard de Logan croisa celui de Fraust. Visiblement, ils avaient tous deux la même idée en tête…
"Une manœuvre du genre complot… Faut pas oublier que l’Abri M-1 est un des seuls Abris à population mixte : humains et mutants… Ce… « petit incident » pourrait bien signifier la fin de l’armistice entre les deux races…"
"Ouais… Un foutu complot… En sachant que c’était forcément une équipe de mutants qui serait venue ici, les humains sont trop frileux à s’éloigner autant de l’Abri..."
Pour Fraust, cette affaire commençait à puer le traquenard à plein nez… Mike intervint :
"Un complot déjoué, puisqu’on est là, et qu’on va ramener le convoi à l’Abri, non ?"
Tous acquiescèrent. Mais avant de se mettre en route, il restait quelques petites choses à faire… Fraust donna les instructions :
"Mike et Vitalie, vous allez vérifier le contenu de la remorque de derrière, moi je vais aller inspecter l’autre. Sonia et Michael, restez près des deux corps et essayez de relever des indices sur les auteurs de ce… De ce merdier… Au travail…"
Tous opinèrent avant de se séparer…

J'adoreee! ^^ C'est vraiment bon Vivement la suite n___n

Le style est assez bon, on est de suite plongé dans l'ambiance et c'est agréable à dire. On sent que le cadre est maîtrisé et c'est toujours marrant de voir des persos de la Fac toutes ces années plus tard. Je dirais que parfois ça manque un peu de descripitif, au niveau des personnages surtout, mais finalement on l'oublie vite, happé par l'histoire.

Plutôt bon donc!^^

C'est un fait, je n'aime pas moi-même les longs passages descriptifs alors je tronque, alors que parfois çà ne ferait pas de mal de s'attarder un peu. Cest la faute à Tolkien >__< M'enfin, c'est une bonne remarque dont je tiendrai compte à l'avenir ^^

Voici maintenant la partie 2 du chapter 2! Après les longs blablas, ENFIN la première scène d'action du truc!!! =D

***

Fraust ouvrit d’un coup de pied la porte latérale de la première remorque. A l’intérieur, les ténèbres étaient oppressantes et stressantes, et le silence était brisé par un bruit semblable à celui d’un robinet qui goutte. D’autre part, le sol semblait mouillé, à en juger par le bruit que faisaient les rangers du leader des mutants. Ce dernier chercha de la main un interrupteur, qu’il trouva sur sa gauche. Une rangée de quatre néons s’alluma alors, dévoilant aux yeux de l’homme aux cheveux d’argent la réelle vacuité de l’endroit. C'était çà, il n'y avait plus rien, ou presque. Tout le long des parois metalliques, des étagères désespérément vides, et au fond, quelques citernes, dont d'écoulaient des liquides translucides. Rien d'autre, pas de corps, ce que Fraust avait craint. Il s'accroupit pour poser un doigt dans le liquide, avant de le porter à son nez.
"... De l'essence diluée... Dans de l'eau..."
L'homme se releva, puis décida d'examiner de plus près ces citernes...

***

De leur coté, Vitalie et Mike rencontrèrent des difficultées avec la lourde double-porte du fond de la remorque.
"Et merde, c'est coincé!"
"C'est pas grave, je m'en occupe."
Mike prit le gros levier servant de poignée d'ouverture, le souleva avec toute la force dont il disposait. Le géant en vint à bout avec une facilité déconcertante. Vitalie applaudit avec admiration le travail de "l'homme fort" de son équipe.
"Waaah Mike, t'es troooop balèze!!"
Il lui fit un clin d'oeil accompagné d'un pouce pointant le ciel, avant d'ajouter:
"Sésame, ouvre-toi!"
Aussitôt, il tira la porte de droite, tandis que Vitalie entra en le couvrant, MP5 en mains. Gênés par l'obscurité, ils lancèrent des bâtons torches dans la remorque, avant de s'y aventurer davantage. Pas âme qui vive, ni qui meure d'ailleurs. A part quelques cartons vidés de leurs contenus, il n'y avait absolument rien là dedans...
"Re-merde! C'est pas avec touuuut çààààà qu'on va pouvoir réapprovisionner l'Abri!"
Mike souleva un carton jusqu'à hauteur de ses yeux. Au marqueur noir, il était écrit "Rations alimentaires pour A/M1, commande n° 19747 pour 21/08/64". Il tendit l'emballage à Vitalie, qui s'exclama:
"Mais oui, c'était pour nous! C'était à nous que tout était destiné, et tout a disparu, comme par enchantement!"
"Fraust a raison, ce ne sont pas des Impurs qui ont fait çà... Il y a anguille sous roche, si tu veux mon avis..."
"Ouais... Mais çà ne nous dit pas quel est le ramassis d'enfoirés qui a osé nous piquer nos provisions!"
"Hey... Attends, viens-voir çà..."
En donnant un bête coup de pied dans un autre carton vide, Mike avait découvert ce qui avait tout l'air d'une grosse tache foncée. Tous deux s'accroupirent devant, et Vitalie tira son kit d'analyse de l'une des poches de son treillis. De la petite malette, elle extraya une sorte de seringue, s'en servit pour aspirer un peu de liquide qu'elle fit ensuite passer dans une petite capsule de plastique transparent. La capsule fut alors reliée au boitîer-testeur, dont l'écran ne tarda pas à afficher "BLOOD (A+)"
"Du sang... Beaucoup de sang, même..."
"Ouais... J'imagine qu'un pauvre gars se trouvait là, puis que les... Assaillants ont ouvert, et lui ont tiré desus, avant de vider la remorque de son contenu..."
"Ce scénario semble plausible... Mais, pourquoi s'encombrer d'un blessé dans ce cas là? A moins que ce ne soit un des deux corps de dehors..."
"Possible. Michael et Sonia nous diront si l'un des deux avait pris une balle ailleurs que derrière la tête..."

***

Michael retourna les deux corps pour éviter à Sonia de le faire. Les deux gars devait sans doute avoir autour de la quarantaine.
*Et sans doute une famille... C'est dégueulasse, ce qu'on leur a fait...*
Les deux cadavres étaient habillés presque comme s'ils avaient été convoyeurs de fonds... Gilets de protection, treillis noirs, et à la ceinture, des portes-révolvers vides... Sonia remarqua:
"Les balles ont traversées leurs têtes.. Reste plus qu'à chercher les douilles."
Logan regarda autour de lui. Les herbes étaient hautes d'environ un mètre...
"... Autant chercher un virus dans une machine à café."
"Très drôle, monsieur l'informaticien! Mais il va falloir chercher quand même! Tu commences, pendant que je cherche des papiers d'identité sur les corps?"
Michael sourit ironiquement. Les femmes pouvaient si facilement faire de lui leur joujou, que s'en était presque drôle. Il s'exécuta néanmoins, et passa de l'autre côté des corps, là où il supposait que les douilles avaient atteries. Sonia fit les poches du premier maccabé, et trouva son portefeuille. Pas de monnaie, une pièce d'identité américaine, et deux photos représentant chacune une petite fille. La première avait l'air d'avoir une douzaine d'année, la seconde environ 8 ans. Sonia interpella Logan en agitant le portefeuille en l'air:
"Il avait des enfants... Deux filles..."
Logan releva la têet pour regarder, ses yeux remplis de tristesse et d'amertume...

Quand quelque chose, à gauche derrière Sonia, fit changer du tout au tout la lueur de ses yeux. Il plongea vers Sonia en criant:
"Couche-toi!!"
Michael tomba sur elle, qui pour le coup fut couchée, tandis qu'il sentit une douleur lanscinante lui labourer le dos. Un très court instant plus tard, une masse bleutée passa au-dessus d'eux pour atterrir sur leur droite. Un Impur... Logan bascula sur la gauche pour libérer Sonia, qui ouvrit le feu sur le monstre, avec en tête, une question qui lui vrillait l'esprit:
*Pourquoi, pourquoi ne l'ais-je pas senti arriver??*

Les balles cryogènes que crachait son MP5 modifié s'écrasèrent sur l'abdomen du demi-alien, sans que celui-ci se congèle, ce qui aurait dû techniquement se produire. Le monstre recula néanmoins sous le feu nourri de la jeune mutante. Alertés par les coups de feu, Fraust, Vitalie et Mike sortirent des remorques et firent se joindre le son de leurs armes au concert de détonation. Le monstre s'effondra, pour se relever aussitôt, avant d'expulser de son corps toutes les balles qu'il avait reçu.
"Mais qu'est ce que c'est que çà?!"

Logan s'agenouilla avec difficulté, puis chercha dans ses poches, avant d'envoyer une mine électronique à Mike.
"Colle-la lui dessus, vite!"
Mike était le plus proche de l'Impur, qui finissait de se remettre d'aplomb. Il lança la mine en sa direction, espérant la coller contre son abdomen. Mais ce dernier avait l'air d'avoir des réflexes nettement plus affûtés que ceux qu'avaient habituellement les Impurs. Il réceptionna l'engin explosif dans sa main droite, avant de la renvoyer avec force en direction du lanceur. La mine se colla contre la paroi de la première remorque, entre Vitalie et Fraust. Ce dernier cria:
"Il faut bouger, cette remorque contient une citerne d'essence!"
Mais l'Impur bondissait déjà en leur direction... Fraust et Vitalie plongèrent sur le côté, de part et d'autre du semi-alien, alors qu'un grand choc résona derrière eux. Le poing du monstre avait littéralement défoncé un pan de la paroi metallique de la première remorque, comme si çà n'avait été qu'une simple paroi en papier. Le mélange d'eau et d'essence commença à s'écouler sur le sol terreux de la piste, aux pieds du monstre.
"DEGAGEZ!!"
Hurla Logan à pleins poumons. A une vingtaine de mètres de là, le jeune homme était debout, et tenait dans ses mains son arc bandé. Tous comprirent en le regardant qu'il fallait effectivement s'éloigner très rapidement. L'impur commençait à se retourner au moment où Michael décocha la flèche. Lorsqu'ellese planta dans l'épaule droite du monstre, l'amorce à percussion de la pointa activa le détonateur, qui lui-même fit sauter la charge explosive logée dans la tête de la flèche. Une véritable réaction en chaîne...

La première détonation fût un doux bruit comparée aux deux suiavntes. La première explosion fit en effet sauter et la mine collée à la première remorque, et également cette dernire qui contenait une citerne encore à demi remplie d'essence. La seconde fit tout simplement sauter la cabine du convoi. Les détonations étaient totalement assourdissantes, tant et si bien qu'un sifflement bourdonna dans les oreilles des plus proches des déflagrations. Fraust se sentit fondre sous la chaleur infernale qui lui lêcha le dos...
Des éclats de métal brûlants s'écrasèrent ensuite un peu partout, marquant la fin de ce feu d'artifice détonant et destructeur. Très vite, l'air prit une forte odeur de brûlé, qui crama les poumons de Fraust. Il s'éloigna en rampant des restes enflammés de la première remorque, avant de demander d'une voix forte:
"Tout le monde va bien?"
Logan était le plus éloigné, et semblait ne pas avoir souffert des explosions. Sonia, à droite de Fraust, avait l'air un peu sonnée, mais pas blessée. De l'autre côté, Mike avait protégé Vitalie, avec son corps solidifié grâce à son pouvoir. Pas de dégâts pour eux non-plus.
"Regardez çà..."
Mike, Vitalie et Fraust se rapprochèrent de la carcasse fumante et à demi-calcinée de l'Impur, qui gisait à quelques mètres de là. Il respirait encore et était agité de spasmes...
"Cà alors, il est encore vivant..."
"Plus maintenant."
Vitalie souleva son cache-oeil en quartz rouge, et un puissant rayon laser rouge jaillit de son oeil, qui grilla la tête du monstre, en plus de faire un trou d'au moins 15 mètres de profondeur dans le sol... La jeune femme remit son cache-oeil en place, tandis que Fraust s'interrogeait:
"Je sais pas ce que c'était, mais une chose est certaine, pas un Impur ordinaire..."
"Il était plus rapide, beaucoup plus résistant... C'était un alien?"
"Non, il n'en avait pas l'apparence... Il faut faire un prélèvement ADN..."
"Oh putain..."
Tous se tournèrent vers Logan, qui avait ôté son gilet de kevlar en sentant son dos ruisseler abondament... Mais pas de sueur...


*Fin de la partie 2...*

L'action est bien rendue, on est assez facilement happé dans la bagarre. Par contre, quand je parlais du manque d'étoffe, c'est surtout au niveau des personnages. Bon, ceux qui viennent lire cernent bien Fraust, Vitalie et cie, mais d'autres persos manquent de...relief, notamment Mike ou Sonia, auxquels j'ai de la peine à m'attacher. Ou encore Wellington, qui gagnerait à être lui aussi étoffé, par exemple (je sais pas pourquoi mais je l'aime bien Wellington; ça risque d'être mon genre de perso fétiche. Mais en général mes persos fétiches meurent... Sigh.)

Pour résumer, le style est bon et on suit l'histoire avec plaisir, mais j'ai le sentiment qu'il manque un petit quelque chose pour donner une réelle âme à l'histoire. Mais elle n'en est encore qu'à ses prémices, et ne vois pas cette remarque comme une critique; plutôt comme la manière dont je ressens les choses. Mais en règle générale, ça se lit avec plaisir, et j'attends également la suite.

*vient de lire tout ca*



*vient de relire*

J'AVAIS RAISON ! Le prénom de Fraust, c'est bien Aaron ! J'l'avais deja dit !

Après beaucoup de retard, dont je m'excse platement, voici la 3ème et dernière partie du chapitre 2 ^___^ En espérant que vous l'apprécierez



Tous se tournèrent vers Logan, qui avait ôté son gilet de kevlar en sentant son dos ruisseler abondament... Mais pas de sueur... Sonia passa derrière lui pour regarder, et porta ses mains à son visage, les yeux affolés:
"Mon dieu..."
L'impur lui avait griffé le dos de haut en bas, le signant de trois profondes entailles. Le gilet de kevlar, sous les ongles du monstre, n'avait pas du tout suffit à le protéger de cette attaque.
"Bordel de merde, cette saloperie m'a griffé..."
Une lueur de peur et d'effroi traversa le regard des cinq Mutants. Tous savaient qu'une simple griffure suffisait pour se faire contaminer par le virus extra-terrestre. Vitalie, paniquée, voulut s'approcher, mais Michael leva ses deux mains vers le groupe:
"Ne vous approchez pas de moi, je suis peut-être infecté! Vita', lance-moi le kit de test sanguin..."
La jeune fille sortit de sa poche la petite malette, qu'elle lui lança. Logan l'ouvrit, prit une seringue stérile et se fit une prise de sang, sous le regard de plus en plus angoissé des autres. En parlant d'angoisse, la plus stressée du groupe était sans nul doute Sonia. Elle savait que c'était elle que l'Impur comptait attaquer, et sans l'intervention de Michael, c'était sûrement elle qui autait été à la place du technicien du groupe. La jeune fille se sentait déjà coupable, avant même que la réponse du testeur sanguin n'arrive.
Logan vida le sang contenu dans la seringue dans une capsule, qu'il clipsa au boîtier analyseur. La machine se mit au travail, et quelques instants plus tard, le verdict tomba, aussi lourd que le coup de marteau d'un juge, dans un tribunal.
"... Positif... Oh nom de dieu..."
Vitalie le regarda dans les yeux, incrédule. Les larmes tentaient déjà de se frayer un chemin...
"C'est pas possible!"
Michael lui lança le boitier, et tous excepté lui se penchèrent au dessus l'épaule de la jeune femme pour regarder la terrible vérité en face. Logan était condamné...
"Non... Non, ce n'est pas possible! Le test est faux, il y a une erreur dans la machine!"
La panique était en train de s'installer chez Vitalie. C'était un choc terrible, et la demoiselle, affreusement secouée, n'arrivait toujours pas pas à réaliser, ou plutôt elle ne voulait pas accepter cette vérité là, bien trop dure et cruelle...
"J'ai bien peur que non, le test est fiable à 100%... Je vais crever..."

Mike jura. L'attila de la bande fut également secoué par cette terrible nouvelle. Ses pensées affluèrent vers l'Impur, responsable de cette tragédie, et le désir de les exterminer tous un par un, en leur arrachant les membres, se fit soudain plus fort en lui. C'est dégueulasse, pensa-t'il, en rage de ne pas avoir pu faire quelque chose. Sonia commença à pleurer, à l'instar de Vitalie. Pour la première, c'était bien sûr la culpabilité de ne pas avoir détecté l'Impur qui la rongeait, et également le fait que çà n'aurait pas dû être lui, mais elle-même. Pour Vitalie, Logan était son amour, depuis déjà longtemps, et à cet instant, c'était le monde qui semblait s'écrouler autour d'elle. Quant à Fraust, il semblait totalement déboussolé. Michael était son ami le plus proche, celui avec qui il avait presque tout partagé, le genre d'ami dont on n'imagine jamais qu'ils peuvent mourir...

Et pourtant, c'était bien ce qui arriverait, dans quelques heures, ou peut-être une demi-journée si le technicien des Bravos résistait un peu au virus. Mais pour l'heure, tous étaient sous le choc...
"C'était moi qui aurai dû prendre ce coup de griffe... Mais pas toi, Logan... Pas toi..."
Les sanglots de Sonia reprirent de plus belle, alors que le jeune homme, égal à lui-même, la consola comme il put, sans s'en approcher, avec ses mots:
"Hey! Tu n'as pas à culpabiliser, Sonia. Et puis tu sais, ma maman m'a toujours dit qu'il fallait protéger les filles!"
Tous voulaient rire... Mais le coeur n'y étaient pas, pas du tout. Logan était connu pour être l'un des Mutants les plus gentils et les plus drôles de tous, et tous ses coéquipiers se sentaient réellement impuissants, presque en détresse, face au fait que dans quelques heures, il mourrait...
"Est ce que... Est ce que je peux faire quelque chose?"
Demanda Fraust, la voix tremblante. Michael lui répondit, avec l'un de ces airs sérieux qui lui allaient si mal d'habitude, mais qui là, lui allait un peu trop bien.
"Ouais, tu peux... J'ai besoin d'un sachet en plastique, et d'une promesse."
Fraust trouva ledit sachet dans une des poches de son treillis, qu'il tendit à Logan.
"Quelle promesse?"
"Je ne vais pas crever dans six heures et quelques, mais dans peu de temps. J'aimerai que tu prennes le bidon d'essence qui est accroché au cul de la jeep, et que quand je serai mort, tu m'en asperge avant de me faire flamber. J'aurai préféré un vrai crématorium, mais bon, c'est un peu pareil dans l'fond..."
Tout en parlant, Michael avait détaché sa chaîne en argent, à laquelle pendait une petite clef, et glissé le tout dans le sachet qu'il ferma puis lança à Vitalie, en expliquant:
"Tiens, bébé, c'est mon lèg. Cette clef ouvre le petit coffre qui est sous notre lit. Fais-la stériliser surtout, hein?"
Vitalie serra le sachet dans ses mains en acquiessant, ses larmes roulant de plus belle sur ses joues.
"Mais, pourquoi tu dis que tu vas... Enfin, dans si peu de temps?"
"Tu sais bien, Mike. Vous ne pouvez pas me ramener à l'Abri, je suis donc destiné à achever ma vie ici. Et quand je dis "dans peu de temps", c'est parce que je n'ai pas l'intention de me laisser bouffer par cette saleté de virus qui est en moi..."
Logan tira son arme de poing, le Beretta M92F custom qui le suivait depuis le début. Ses intentions étaient claires: tout avait commencé et finirait avec cette arme... Vitalie l'implora en sanglotant:
"Non, Michael... Pas comme çà..."
Fraust regarda Michael dans les yeux, et y revit cette lueur de détermination qu'il avait déjà croisée maintes fois auparavant, au combat. Il était décidé, il était prêt. Et rien qu'ils ne pourraient dire ne pourrait le retenir... Le leader des Mutants prit Vitalie par l'épaule pour l'attirer contre lui, lui prêter son soutien dans cette terrible épreuve. Mike en fit autant avec Sonia, dont les pleurs avaient redoublés. La "condamnation à mort" de Michael étaient déjà cruelle, et difficile à avaler, mais qu'il en finisse de cette manière l'était peut-être encore plus, qui sait...
"Il le faut, Vitalie..."
Michael tira la culasse de son arme.

"Ah, j'oubliais... Ma dernière volonté, avant de quitter ce monde... J'aimerai vous dire un mot, à chacun. Honneur aux damoiselles, je commencerai par Sonia. Je ne te connais pas depuis super longtemps, mais je sais que tu es une chic fille, et j'ai bien aimé travailler avec toi, mademoiselle l'enquêtrice! Surtout, ne te sens pas responsable de ce qui m'arrive, tu n'y es pour rien et puis, je n'aurai jamais pu te laisser te faire attaquer sans réagir... Je sais que tu aurai fait la même chose à ma place... Alors, ne culpabilise pas. Promis?"
Sonia acquiessa, alors que ses joues ruisselaient de larmes. Elle esquissa un sourire très furtif, sachant très bien qu'elle ne pourrait pas la tenir, cette promesse...
"A ton tour, Mike! Je ne te connais pas depuis très longtemps non-plus, mais tu es quelqu'un de valeureux et d'intègre... Et puis, tu es le seul qui riait à toutes mes blagues, même les plus pourries, et çà, j'ai apprécié! Surtout ne change pas, et protège bien les fille pour la suite..."
Mike sourit. C'était la première fois qu'on le voyait aussi ému. Il faut dire qu'en peu de temps, lui et Logan étaient devenus les deux boutes-en-train de la bande, et au delà des mauvaises blagues et des conneries en tout genre, une amitié s'était créée, un sentiment de complicité, la confrérie des armes en quelque sorte. Il allait lui manquer à lui aussi, c'était evident.
"Fraust... Mon p'tit Fraust... Je me rappelle de notre première rencontre, qui remonte à cette fameuse nuit à la G.C. ... Cà fait quoi... Presque 20 ans... Putain, le temps passe vite! Enfin bref... J'ai toujours eu foi en toi, et je suis persuadé que tu es celui qui offrira la paix à tous les Mutants... Pour ton amitié, pour ton soutien, pour toi finallement... Merci..."
Fraust essuya une larme sur sa joue, puis eut un léger rire en voyant Michael lui faire le salut militaire, toujours aussi maladroitement. Logan était son meilleur ami, et comme l'on peut l'imaginer, c'était un terrible coup sur le coeur que venait de prendre le Mutant électrique, et il allait en recevoir un second dès l'instant où Michael rendrit son dernier souffle. Le déchirement, la douleur et la peine était inévitables.
"Et je termine par celle à qui je tiens le plus sur cette terre... Vita', mon amour de petite-amie... Notre rencontre, il y a 13 ans, restera le plus beau jour de ma vie... Je voudrais te dire que je t'ai aimé comme je n'ai jamais aimé personne d'autre, et que cet amour, je l'emporterai avec moi, où que j'aille... Merci pour tout ce que tu m'as donné, j'ai passé des moments totalement merveilleux avec toi, et... Bon, j'aurai bien aimé te faire 3 ou 4 marmots, histoire que tu ais un autre boulot que celui que tu fais en ce moment même, mais ainsi va la vie... Qui sait, peut-être que cette nuit, on a commencé la création d'un petit rejeton Logan-Darshaw! Enfin, tout çà pour dire..."
Les larmes montèrent aux yeux de Michael, qui poursuivit en ravalant difficilement ses sanglots. C'était bien plus dur qu'il l'aurait imaginé, de prononcer le discours de ses propres funérailles, pensa-t'il ironiquement.
"...Tu mérites autre chose... Autre chose que cet enfer... Vis, mon amour, vis de tout ton coeur, de toute ton âme... Pense à moi de temps en temps, et j'en serai le plus heureux au monde... Je t'aime..."
Vitalie fondit en larmes, désespérée, en détresse de ne pas pouvoir l'embrasser une dernière fois, ou simplement le serrer dans ses bras de toutes ses forces... Plus jamais elle ne sentirait la chaleur de son corps. Plus jamais elle n'entendrait son doux rire. Plus jamais elle ne verrait son sourire. Plus jamais...
"Moi aussi je t'aime... Et je t'aimerai toujours..."
Dans ses larmes, dans sa tristesse et son désespoir, Logan peina à sourire une dernière fois à celle qu'il aimait. Il emporterait tout, tout dans la tombe...

Après quelques courts instants d'un silence lourd et pesant, Michael commença à lever son bras droit...
"Attend... Il faut bien que nous aussi, on te dise quelques mots, non?"
Tous acquiessèrent, en se serrant les uns à côté des autres, face à Michael. Fraust regarda ses équipiers, qui lui firent comprendre implicitement que c'était à lui de parler pour eux tous. Il prit donc la parole, sa voix tremblant encore un peu.
Je... Je pense qu'on te doit tous un grand merci, Michael. Merci d'avoir été tel que tu as toujours été, c'est à dire un homme droit et intègre, un soldat émérite et brave, et avant tout un ami. On n'oubliera jamais ta gentillesse et ta générosité sans égales. On n'oubliera jamais ton humour, qui a su dérider les plus sérieux d'entre nous. On n'oubliera jamais ton génie ta pugnacité, ainsi que ton engagement pour la cause des Mutants. On ne t'oubliera jamais, Michael Logan. Et c'est en ta mémoire que nous continuerons la lutte..."
Logan s'essuya les yeux après ce petit discours improvisé, et se mit à rire doucement:
"Ah putain, Fraust, vous tous... Vous vous êtes donné le mot pour me faire chialer, hein! Bin, c'est réussi, tiens!"
Tous rirent ensemble, une dernière fois. avant que Michael ne prononce ses derniers mots, qui resteraient gravés à jamais dans leurs mémoires...
"On se reverra là-haut... Ne soyez pas tristes, vivez à fond, et n'ayez aucun regret..."

Michael se laissa tomber sur ses genoux, et appuya le canon de son arme contre sa tempe droite. Il leva les yeux au ciel. Il faisait soleil, c'était sans doute un beau jour pour mourir, pensa-t'il, avant de fermer les yeux... Les anges dansaient déjà autour de lui en chantant des mélopées, quand il appuya sur la détente.

Aaaaaan T________T J'suis d'accord avec Iwëne: Pourquoi Logan?! T__T
Sinon, j'adore! Bon du début jusqu'à la fin..Allez Fraustinet, amène-nous la suite et viiite!

Honte à moi je n'avais même pas commenté. En tout cas j'adore ... et comme tout le monde, je demande la suite !

Logan il est moooooort Tant mieux, il était pas beau !

Superbe style ^^

Et bin... je sais pas vous et mais je serais presque jaloux de voir la foule qui se masse autour du Recteur...

Alala ! La célébrité. Cela n'apporte que des ennuis ! (de l'argent et des groupies aussi )